- Docteur ? M'appelle Tamaluka en regardant partout dans ma chambre
Ça me brise le cœur de ne pas pouvoir lui répondre. Elle prend son téléphone, s'étire et met sa tête dans mon coussin. C'est illégal d'être aussi cute. Elle m'aime vraiment, ça se voit. Elle met de la musique et pour une fois, nous aussi, on peut l'entendre. C'est Rava Vez de Taiu et Milo. Elle se lève et va prendre sa douche. Les musiques s'enchaînent et se sont que des chansons d'amour. Elle a l'air si heureuse ... si en paix avec elle-même. Elle chante et danse ... elle ne sait pas qu'elle est dans une simulation et que tout le monde la regarde. Elle va se prendre des habilles et pose son pull sur mon lit.... Vu que je lui avais demandé un pull ... je ne peux pas m'empêcher de verser une petite larme... Elle prend un des miens et le met. Elle sort de la maison et se dirige vers le réfectoire. Elle met sa capuche et elle continue de danser et de chanter. Elle est si joyeuse. Je me demande si elle fait tout le temps ça ou si c'est juste là. Je regarde Zoé qui a un petit sourire triste. Rush de Troye Sivan se fait entendre et Craquotte apparaît en sautant partout. Craquotte ... c'est pour ça qu'on voyait Craquotte uniquement à travers elle. Elle lui prend les pattes et elles font des petits sauts.
- Tu as vu ? J'ai réussi ! Dit Tamaluka les larmes aux yeux
Craquotte lui fait une grosse léchouille.
- Moi aussi je t'aime très fort. Lui dit elle en la serrant contre elle.
Je regarde Zoé qui fait non de la tête en aillant les larmes qui coulent. Maya regarde l'écran comme si quelqu'un était en train de l'engueuler.... Comme si elle s'était prit une énorme claque. Elle a réussi à quoi ? À ne pas déclencher la prophétie ? Tamaluka regarde autour d'elle et nous voit près du feu de camp. Elle NOUS VOIT ??? Comment ça se fait qu'on soit dedans ?? Je regarde Zoé qui détourne les yeux au fur et à mesure que Tamaluka avance vers « nous ». Le plus de réalisme possible ... c'était donc ça .... Elle s'assoit à côté de « moi ».
- Bien le bonjour ! J'espère que vous allez bien et que vous avez passé une aussi bonne nuit que la mienne. Dit elle toute joyeuse.
Personne ne lui répond. Elle arrête la musique.
- Il y a un problème ? Tout va bien. Je n'ai rien ressenti, vous avez ressenti quelque chose ?
Personne ne lui répond.
- Vous n'êtes pas contentes pour moi ? Dit elle d'un air triste
- Pourquoi je serais contente d'avoir embrassé et baisé un monstre ? Tu m'expliques ? Dit la fausse moi. C'est là que je me rends compte de pourquoi Zoé avait si peur qu'il utilise son invention.
- Mais ... pourquoi tu dis ça ...? Dit Tamaluka totalement confuse.
- Parce que tu crois vraiment que j'avais envie de m'infliger ça ? Dit la fausse moi totalement énervé. Ils vont nous utiliser contre elle.
- Je ne t'ai jamais forcé à faire quoi que ce soit... et je croyais que tu avais des sentiments pour moi ...
- Tu rigoles j'espère. Comment tu as pu croire que j'ai des sentiments pour toi ? Tu es pire que Marine ! Tu n'es qu'une meurtrière ! Et en plus de ça, tu es clairement encore amoureuse de Zoé. Pathétique. Je regarde autour de moi impuissante.
- Mais de quoi tu parles ? Tu sais très bien que je ne suis pas comme ça... je ne comprends pas ce qu'il y a changé...
- Tu étais un pari Tamaluka. Dit le faux Mimi. Il écarquille les yeux et me regarde en panique.
- Mais de quoi vous parlez ?
- J'avais parié avec Zoé que tu allais embrasser quelqu'un malgré les interdictions des dieux.... Et j'avais raison. Crache la fausse Maya. Tu n'es qu'un putin d'animal. J'aurai vraiment mieux fait de te laisser crever. Finalement, tu ne mérites vraiment pas de vivre. Tu es qu'une incapable ! Tu n'es pas capable de suivre des simples instructions ! Tu n'es pas capable d'aimer ! Tu n'es pas capable de sauver Craquotte ! Tu n'es même pas capable de réussir ton propre suicide !
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Université Du Parthénon (GxG)
RomansaJe déteste me battre. Ça ne sert à rien et c'est fatiguant. Mais quand la personne la plus entraînée qui existe vient vous donner des cours, les choses ne se passent pas forcément comme prévu (surtout quand son sourire est aussi mortelle que ses cap...