Elle était là, seule sur un banc.

Chapitre 1

Le 24 décembre, la veille de Noël..

Mon père et ma mère avaient invités mes cousins pour un merveilleux repas familial. J'étais l'ainé de toute la famille, mes cousins sont plus jeunes de plus ou moins 4 ans. Je ne m'ennuyais pas pour autant ; ils sont tous drôles et gentils.. après avoir servi tout le monde, je devais mettre la table pour les enfants, j'avais 16 ans, et les autres 12,11,10... c'était donc à moi de faire tout ce qu'il y avait à faire. Je suis donc allé chercher les couverts et la nappe, quand maman me demanda :
-oh, chéri, tu ne veux pas aller chercher du bois pour le feu ?
-si maman, je... je finis la table et j'y vais.

Je lui cacha bien évidemment que je n'avais absolument pas envie d'aller dehors sous la neige, car je ne voulais pas la décevoir.
Une fois la table dressée, je m'empresse d'enfiler ma veste pour ne pas me les gelées.

-Tom, n'oublie pas de fermer la porte !
-oui papa, j'y veillerais ! Lui réponds-je.

En ouvrant la porte, je sentis le froid me glacer le sang. J'avais le bout du nez gelé, alors je me dépêcha de remplir les bacs de bûches. Juste avant de rentrer dans la maison, je m'arrêta une petite minute pour admirer la vue que nous avions de notre balcon. En regardant le banc, je vit une dame âgée de plus ou moins 80 ans assise, pétrifiée par le froid. Elle avait le regard vide, sa canne à la main, sa chevelure blanchâtre trempée par de la neige fondue.

Je commençais vraiment à avoir froid après 12 minutes, alors j'ai décidé d'aller leur donner le bois. Je me suis dis qu'elle attendais peut-être quelqu'un, et j'ai donc attendu 30 min avant de retourner voir. Quand j'y suis allé, je l'ai vue la, assise, sur le même banc. Depuis quand était elle assise la ? Était elle malade ? Toutes ces questions se bousculaient dans ma tête, j'y pensais tellement que je n'entendais plus ce qu'il se passait, je n'étais même pas au courant que ma mère me parlait depuis tout à l'heure.

-Tom ? Tom ? Tom ?! Insiste-t-elle.

En sortant de mes pensées débordantes, j'eu une idée. Je m'empressa d'aller dans la cuisine, et prépara un café bien chaud, une assiette de cookie, et une couverture. Je couru alors jusqu'à la porte d'entrée, et je me dirigea vers la vieille dame.