Les Louves

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Il est des forêts sombres,

Où se joue l'impensable,

Se refuse la mémoire,

Et blêmit le vaillant.

Certains y voient leurs cauchemars,

D'autres revivent leurs traumas,

Finalement les plus pervers,

Y dessinent leurs fantasmes.

C'était une de ces nuits,

Abusé de boissons,

Et d'autres drogues encore,

Une nuit sombre et chaude.

Où la lune invitait,

Par ses lumières obliques,

A tracer des scènes,

Parmis les plus lubriques.

Ivre donc, également d'ennui,

Je choisi un belle,

Digne de Rossetti,

Et deux jeunes sœurs aussi.

Les trois avaient un différend,

Et cela m'arrangerait.

A manière de juge,

Elle m'affublèrent donc.

Et dans cette forêt,

Je les traînait les trois,

Comme tout bon juge,

Je ne les écoutais guère.

L'affaire était réglée,

avant d'être exposée,

La justice était bien

Mon seul bon plaisir.

J'ordonnais qu'on attache la plus belle,

Sans lui faire grand mal,

Ce que les sœurs firent,

En s'amusant beaucoup.

Elles furent fortes expertes,

Et firent un beau travail,

Et exposèrent juste,

Ce qui faut de la belle.

Leur lumineuse soeur,

Siddal nous l'appellerons,

Se retrouvât pendue,

D'une magnifique manière.

Siddal donc, suspendait d'une branche,

Son corps menu cambré vers l'arrière,

Le buste plus haut que les fesses,

Et les bras dans le dos.

Ses jambes étaient liées,

À hauteur des chevilles,

Et ramenées croisées,

Par une même corde.

Sa tête tirée vers l'arrière,

Par sa crinière rousse,

Donnait l'impression,

Qu'elle prenait son envol,

Les belles lui avaient lié les mains au dos,

A hauteur des coudes,

Autant que des poignets,

Et son buste savamment corseté.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 09, 2023 ⏰

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