(Tome 1) Apogée : Expéditions [Terminée]

Épilogue

Au cœur de la cité de Néo-York un officier sorti de l'ascenseur. Il se trouvait au dernier étage du quartier général d'Apogée. Il avala sa salive avant de frapper à la porte de l'unique bureau, les deux gardes ne bronchèrent pas mais l'un d'entre eux observaient avec discrétion ce que faisait le soldat gradé. Une voix glaciale donna l'accord pour rentrer à ce dernier.

À l'intérieur, la froide prima-curator se tenait droite sur son fauteuil. Un doigt ennuyé tapotait sur le bord du bureau avec un rythme régulier. Cela était signe d'un grand agacement chez la cheffe d'Apogée. L'officier se pressa et s'inclina et commença son rapport.

"Excusez moi pour le dérangement mais j'apporte une information capitale. La bataille menée dans la zone DN n'a pas permis d'éliminer tout les résidents de la région."

À cette phrase, la femme tiqua et son doigt frappa de plus en fort fort et régulièrement la table.

"Cependant j'ai une bonne nouvelle, un soldat que nous pensions mort a été fait prisonnier par les barbares. Ils l'ont relâché le condamnant à une errance infinie cependant il a survécu et il vient de nous faire son rapport. Il sait où les survivants se sont dirigées et il a même retrouvé la piste de l'homme que vous cherchez tant."

La directrice du gouvernement post-apocalyptique se redressa et ordonna qu'on lui présente cet homme. Le soldat qu'Isaac avait condamné à l'exile entra et expliqua les intentions du jeune prêteur de se diriger vers la zone MN que les barbares appelaient Dédale de Roc. Cela confirma l'intuition et les résultats de l'enquête sur la présence possible d'une rébellion au cœur  de ce labyrinthe de pierre. Eivora refusa de s'attarder sur le sujet et enchaîna avec les révélations sur le possible dénommé Sygurd.

Après la présentation de chacun des indices récoltés par le soldat, La prima curator se mit à rire, elle venait enfin de trouver une piste. Elle abattu l'officier et se tourna vers le rescapé du désert.

"J'hésite à te faire subir le même sort. Cependant, tu m'as apporté des informations plus qu'utiles. De plus, je sens la rage qui bouillonne en toi. Sert-en pour détruire nos ennemis et alors je ferais de toi un homme puissant et riche. Maintenant déguerpi et débarrasse moi de cet incompétent".

L'ancien soldat prisonnier s'inclina et emporta le corps de l'officier. La prima curator se posa dans son fauteuil avec un grand sourire malsain.  Elle fit apparaître une photo : on pouvait reconnaître Eivora encore enfant à ce moment là. Ces parents l'entouraient de part et d'autres et un chien les accompagnait.

"Alors comme ça tu as fondé une nouvelle famille après ton départ Sigurd. Tu m'as même donné un frère et un neveu, je ne pourrais peut-être pas venger mère en te tuant mais je pourrais détruire tes proches qui nous ont remplacé.... En plus, mon neveu voulait se rendre dans la zone MN, peut-être qu'il m'offrira le Bouclier d'Aégis avant de mourir... Les nouvelles du jours sont vraiment douces"

La dirigeante du groupe Apogée éclata de rire, un son glacial et fou s'échappait de la gorge de la femme à la tête du gouvernement. L'un des deux gardes qui avait tendu l'oreille, avala sa salive. Encore une fois, une bonne chose venait d'arriver à Apogée et une mauvaise nouvelle allait parvenir à ses amis. Il resta à son poste jusqu'à la relève. Une fois libre, l'homme se rendit au mur d'enceinte séparant les hauts-quartiers et les bas fonds de la cité, il glissa un papier  dans la bouche d'évacuation des eaux pluviales. L'état-major du Bouclier d'Aégis devait être vite prévenu des risques à venir...

La guerre entre l'Épée et le Bouclier était sur le point de commencer...