Chapitre 1

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Bienvenus !

Ma première histoire sur Wattpad... Je stresse un peu !

J'écris avant tout pour m'évader et passer un bon moment, j'espère que vous prendrez autant plaisir à la lire !

Evidemment tout est romancé, je n'ai pas la prétention de savoir comment ça se passe dans la tête de Chan... Mais eh, on a le droit de rêver ?:D

J'ai volontairement effacer des faits par simple flemme de réfléchir à comment chaque pays a organisé les choses... Donc pas de Covid-19 ici ! Je ne suis pas non plus un génie donc risque de présence de fautes/petites incohérences malgré mes relectures, je m'en excuse !

Bonne lecture !


Je m'appelle Maisie Williams, j'ai vingt-quatre ans. J'ai vécu la plus grande partie de ma vie en Australie, et désormais je vis en Corée du Sud.

Ah, et je suis en couple avec Christopher Bahng, ou si vous préférez, Bangchan, le leader du groupe Stray Kids.

C'était en 2020. Ma santé mentale était à son plus bas : une rupture, du harcèlement au travail, un burn-out, un décès dans ma famille... Je ne sais pas pourquoi le karma avait décidé de m'en faire baver à cette époque... Mais sans tout cela, je n'aurais jamais été sur ce pont. Ce foutu pont d'où je devais sauter, mais qui finalement m'a maintenu en vie.

Ils étaient là tous les huit, de vrais touristes. Tous les huit en train de se prendre en selfie, ou de prendre les autres en photos, les décors, les monuments environnant. Je me souviens avoir rigolé sur le coup, ils représentaient tellement le cliché des touristes asiatiques émerveillés par tout ce qui les entoure. J'ai été touché par l'innocence de cette scène. L'un d'eux était plus en retrait, je me souviens. Au début je trouvais triste qu'il ne se mêle pas au groupe. Assise sur la rambarde, je ne m'étais pas privée pour le détailler. Des cheveux courts en bataille d'un noir profond, une mâchoire carré infiniment sexy, une tenue négligée mais qui lui donnait un charisme incroyable... Puis je l'ai entendu rire. Ca a sonné comme un chef-d'œuvre à mon oreille, le médicament dont mon cœur fragile avait besoin. Son rire, son sourire, cela semblait si authentique, preuve de la sincérité de cet homme que je ne connaissais pas. Je crois que j'ai souris malgré moi à ce moment là, les muscles de mon visage bougeant par automatisme, comme une réponse à sa bonne humeur. Et c'est à cet instant que mes yeux ont accroché les siens. Mon gris morne dans ses noisettes pétillantes. Il m'a sourit, poliment, et j'ai vraiment cru tomber à la renverse. Moi qui voulais me laisser tomber quelques minutes plus tôt, je me retrouvais cramponnée à cette fichu barre de sécurité, tellement que les jointures de mes doigts étaient devenues blanche.

Je me suis laissée glisser sur la terre ferme, et lui ai rendu son sourire accompagné d'un petit signe de la main. Cette fois c'est lui qui m'a imité. J'ai trouvé ça touchant, et ça m'a fait rire intérieurement. Je ne sais pas ce qui m'a pris ce jour là, mais je serais toujours redevable à cette entité qui a poussé mes jambes à aller vers lui, timidement, les mains dans le dos. Un peu hésitante, j'ai proposé de les prendre tous en photo. Un de ceux que je devinais être les plus jeunes a sautillé vers moi en me tendant son téléphone, ravi de ma proposition. J'avais été choquée de sa voix, qui ne collait pas avec son physique. Enfin si, peut-être un peu finalement... Des traits fins, des cheveux gris coiffés en arrière, les tempes rasées, le scintillement de son regard était souligné par de jolies taches de rousseur. Adorable. Une fois le cliché pris, je lui ai rendu son appareil, et dans un élan de folie, de culot ou de je-ne-sais-quoi, je leur ai proposé de faire le guide touristique, allez savoir pourquoi. Il y a eu un moment de latence, ils m'ont fixé, ont échangé des regards, puis sont partis en fou rire. Le seul qui ne riait pas aux éclats, qui se contentait de sourire, animé par la joie de vivre des autres, était celui qui m'avait fait quitter mon point de chute. Sur le coup, j'ai froncé les sourcils, n'appréciant pas cette impression qu'on se moquait de moi. Un troisième garçon, aux cheveux bleus et au visage assez rond se tenait à côté de moi, et a posé sa main sur mon épaule d'un geste amical, l'autre main entourant sa taille comme pour soulager sa douleur au ventre à force de rire. Dans un anglais approximatif, il m'a assuré que c'était O.K., qu'ils avaient tout ce qu'il fallait. Il a pointé du doigt le jeune aux taches de rousseur, puis l'homme au sourire guérisseur. Fièrement, il m'a annoncé qu'ils étaient australiens, eux aussi.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 09, 2023 ⏰

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