~ 𝙵𝚊𝚌𝚎 𝚌𝚊𝚌𝚑é𝚎 ~

~ 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚜𝚎𝚙𝚝 ~ 𝓘𝓼𝓪𝓫𝓮𝓵𝓵𝓪

//NdA : Bonjouuur ! Comment vous allez ? Moi supeeer ! 

Je suis vraiment désolé d'avoir mis autant de temps à publier ce chapitre. Quand j'ai publié le chapitre 6, c'était juste avant que je parte en vacances, et après ça je n'ai pas vraiment eu le temps pour écrire, à part quelques petits moments par-ci par-là. Je voulais vraiment profiter au max de mon séjour. Et puis, quand je suis revenue en France, j'ai eu pas mal de choses à faire pour préparer la rentrée. Rentrée qui est venue très vite, et qui m'a pas mal occupée.

Bref, tout ça pour dire que je suis désolée d'avoir autant de retard.

Avant de commencer, j'ai quelques petits trucs à vous dire.

Premièrement, j'ai rajouté une carte dans le chapitre des cartes (logique). Je l'ai faite à la main, elle couvre beaucoup plus de surface avec beaucoup plus de détails !

Deuxièmement, j'ai aussi rajouté une préface. Une petite surprise vous y attend, et je vous assure que vous ne serez vraiment pas déçus ! Vous pourrez avoir quelques détails visuels... mais je ne vous en dis pas plus, vous irez voir par vous-mêmes !

Troisièmement, j'ai raccourci ce chapitre d'un millier de mots environ. De 4000, il est passé à 3000, ce qui me laisse une bonne marge d'avance pour écrire la suite, car j'ai déjà un bon millier de mots d'écrits !

Et dernièrement, MERCI POUR LES PRESQUE 1K ! C'EST TELLEMENT IMMENSE, J'EN REVIENS PAS ! VOUS ÊTES VRAIMENT LES MEILLEURS !!!!

Bref, j'espère que ça vous plaira ! Au programme d'aujourd'hui, petite leçon de féminisme et quelques détails sur la vie d'Adelis !

Bonne lecture !\\

      « Théodose, soupirai-je, déjà exaspérée. Que me vaut l'honneur ?

      — Déjà, bonjour, Altesse ! Cela faisait longtemps. Comment allez-vous en cette belle journée ?

      — Suis-je censée être honnête ?

      — Ce serait l'idéal, princesse !

      — Ma journée était parfaite... jusqu'à ce que tu apparaisses.

     — Ça n'est pas très gentil, dites-moi, fit le jeune homme avec une petite moue déçue, qui avait en tous temps eu le don de me faire lever les yeux au ciel. Pourquoi êtes-vous si méchante avec moi, Altesse ?

     — C'est ça, ris-je, je suis un horrible monstre. Pour la deuxième fois : que viens-tu faire ici ? Et cesse donc toutes ces manières, tu es ridicule. Nous nous connaissons depuis tout petits, pas de vouvoiement ni de "Votre Altesse" avec moi.

     — Comme tu voudras, Isabella. Eh bien voilà, je te l'ai déjà demandé, mais il me semble que tu as dit que ta réponse n'était pas définitive. C'est pourquoi je voulais te demander si tu étais d'accord pour m'accompagner au bal de Minuit, demain soir. J'aimerais vraiment que tu sois ma cavalière, et je sais que Leurs Majestés n'y verront aucune objection.

     — Dis  plutôt que tu leur as demandé.

     — Eh bien... »

     Je ne pus m'empêcher de lever les yeux au ciel. Évidemment que mes parents n'auraient vu aucun problème à ce que Théodose Conselar soit mon cavalier au bal de Minuit. Son père était l'un des plus proches conseillers de mes parents, et sa femme dirigeait les Ave, les services secrets espéraliens. L'existence de ce détachement n'était connue que de la famille royale, des généraux des différents contingents de notre armée et des membres les plus importants du gouvernements. Le mot "ave" venait de "avas" en ancienne langue, et qui signifiait "fantôme", un nom parfaitement approprié pour un détachement sans existence officielle. Théodose était appelé à prendre la suite d'un de ses parents au futur, peu importe lequel vu qu'il était formé tant à la politique qu'au combat et à l'espionnage. Il avait beau être ce que tous les nobles appelleraient un "parti convenable", il n'en demeurait pas moins insupportable à long terme. Nous avions beau partager une relation s'approchant fortement de l'amitié, chacune de nos rencontres se déroulait de la même manière. Si un semblant de bonne entente s'installait pour débuter, cela finissait toujours pareil : il me faisait perdre patience. Il avait un don pour provoquer ma fureur, ce n'était pas possible autrement.