C’est après ces trois semaines de vacances que je t’adresse cette petite lettre, ma chère petite kyshe.
Depuis un petit moment, j’ai senti que quelque chose était différent mais c’est en te voyant regarder le train de ton père partir et cette petite larme dévalée tes joues, que j’ai ressenti la profondeur de la solitude, de ta solitude. J’ai ressenti dans cette larme, tout le jugement que tu as pour toi, la dureté que tu peux avoir pour tes sentiments que paradoxalement tu embrasses quand elles arrivent. Peut-être même que dans cette larme était ta culpabilité d’être peut être une fille médiocre et une piètre amie pour ceux que tu considères comme tel.
Pourtant toutes les vacances, je t'es sentie heureuse, légère et prête à accepter toutes les petites choses que le monde et les gens avaient à t’apporter. J’avais l’impression de revoir cette jeune fille souriante,pleine d’énergie et pleine d’amour pour le monde, pas la fille qui pleurait dans son lit en silence à chaque mauvaise note en maths durant sa dernière année de lycée parce qu’elle avait honte et qu’elle avait marre de ne pas y arriver alors qu’elle comprenait les leçons.Mais ce soir comme les précédentes, c’est elle que je vois. Et non avec ses mauvaises notes, mais avec son gros sac en jute écrit en grosse lettre CULPABILITE - un sac que tu traînes depuis trop longtemps à mon goût.
Tu n’as rien fait de mal, tu es juste un être humain qui fait de ton mieux. Et si tu crois que tu as blessé qui que ce soit demande leur pardon sincèrement puis accepte leur réponses qu'elles soient bonnes ou négatives et fait de ton mieux pour plus tard.
Ne sois pas trop dur avec toi, sois indulgente. Je t’en prie sois le…pour ton bien
Si quelque chose ne va pas, dit le…tes amies t’écouteront, peut être qu’il n’auront pas de réponse à tes données mais ils t’offiront une oreille et ça, ça n’a pas de prix. Sache que je serais là pour toi et qu’il y a de merveilleuse personne autour de toiBisous