ERAH« Le piège est terminé »
Moi - Je ne peux pas rester ici sans rien faire.
Maya - Karel va me buter pour t'avoir aidé bordel
Moi - Mieux vaut ça que l'on ne retrouve ni Karel ni Lorenzo vivant.
Elle hoche silencieusement de la tête mais elle sait que j'ai raison.
Maya - Tu as à ce point peur ?
Moi - Je veux la tuer de mes propres mains. Je ne veux pas qu'il se salisse les mains encore une fois pour moi. Elle reste sa mère, la tuer va lui peser la conscience tôt ou tard crois-moi. Et je veux lui éviter ça.
Elle sourit en coin sans rien dire et continue de rouler. Je suis actuellement boiteuse mais j'ai pas envie de rester coucher à les attendre. Être dans ce suspens sans fin est une torture et c'est invivable pour moi comme pour Maya au fond.
Moi - On parle beaucoup de moi mais t'inquiètes, Lorenzo reviendra vivant aussi.
Son regard est teinté d'une lueur d'espoir tout à coup. Il était temps pour nous de les rejoindre.
A nos risques et périls.
[...]
Nous venons d'arriver devant le lieu. C'est étrangement calme. Nous fronçons des sourcils lorsque nous voyons que l'entrée est vide, aucun garde, la plupart des caméras que nous voyons sont toutes explosées. Avec Maya, nous nous attendons au pire. Les lieux sont saccagés, puis d'un coup un échange de tirs retentit. Il y a énormément de fumée mais impossible de trouver d'où proviennent les tirs tellement que le lieu est grand.
Moi - Garde ton arme près de toi
Maya - Y a un truc qui ne va pas
J'hoche de la tête et nous continuons d'avancer jusque percevoir une personne ou encore se rapprocher du bruit des tirs.
Puis d'un coup silence.
Plus rien, Maya et moi continuons d'avancer mais nous nous stoppons quand nous entendons deux voix.
Je reconnais immédiatement celle de Greta et Karel.
Ils sont ensembles... nous avançons de sorte à les voir mais qu'eux ne nous perçoivent pas.
Greta - Elle n'est pas morte hein
Je comprends rapidement de qui elle parle... c'est moi qu'on faisait passer pour morte, personne d'autres.
Moi - Tu pensais que ton fils chéri avait réussi sa mission ? Aussi lâche que sa mère
Maya tente de me retenir mais au moment où je vois Greta de dos sortir son arme après la phrase de Karel, je pénètre avec vivacité -malgré la douleur qui prend possession de mon corps-, pour dégainer mon arme et tirer sans réfléchir.
VOUS LISEZ
TRAPPOLA
Ficção GeralErah, enfermée à tord depuis 6 années dans l'une des plus dangereuse et criminelle prison d'Italie. Entre mensonges et vérités, la vie d'Erah s'engouffrera dans un terrible tourbillon de violence et de manipulation. Jusqu'à ce qu'elle fasse la renc...