Omégaverse Sasunaru : High School Life

Chapitre 4 : paperasse et perspectives

Oui oui, la photo du haut est un énorme photomontage sur Paint XDDDD J'ai évidemment pas trouvé de fanart approprié alors que je voulais en mettre un sur chaque chapitre vu que c'est ma première "vraie" publication sur Wattpad, alors aux grands maux les grands moyens XDD Et NON NON, M. Yamagi n'est pas le père de Light Yagami (M.Yagami) mais bien M.YAMAGI ! C'est son sosie en fait :DDD ! Bref, bonne lecture !

Pdv Sasuke :

Ma tête tourne, je vois trouble. Le choc a dû m'atteindre plus que ce que je ne le pensais...

Le policier m'entraine hors de la pièce. Je me débat, mais trop faiblement. Je n'ai plus assez de forces...

- Non, laissez-moi... Ruki...

- Sasuke, c'est ça ? Écoute-moi. Laisse faire les infirmiers, c'est leur boulot. Tu peux leur faire confiance pour faire le maximum pour tenter de sauver ton ami.

- Je veux rester... Les aider... 

- Tu ne ferais que les gêner, crois-moi. Toi, tu vas venir avec moi pour qu'on enregistre ton témoignage dans les moindres détails. Ok ? 

- Mais...

- Parfait, merci. C'est par là !

Et il me traine par le bras vers X bureau poussiéreux. Bon bah, ok hein...

Après dix minutes de marche dans un dédale de couloirs tortueux, nous arrivons vers une partie qui semble plus austère que le reste du complexe.

- On est où là ? 

- Dans la branche administrative de la partie "criminels et autres" de l'hôpital. M. Yamagi t'attend dans son bureau, il doit te parler de pas mal de trucs.

- Genre ? 

- Tu verras. Je ne suis pas tenu au courant des affaires importantes, je ne suis qu'un simple policier, tu sais...

- Mouais, d'accord...

Nous sommes arrivés devant la dernière porte du couloir. Mon accompagnateur toque, s'écarte un peu et attend, raide comme un piquet. La porte s'ouvre sur M. Yamagi, des cernes énormes sous les yeux.

- Matsuki, merci de me l'avoir amené. Bon jour Sasuke, comment vas-tu ? 

- Euuuuuh, alors ça pourrait aller mieux, mais c'est plutôt à vous qu'il faudrait poser la question. Sans, vouloir vous vexer, vous ressemblez à un raton laveur sous xanax. Vous avez pu dormir cette nuit ?

- Pas trop non. Pas du tout en fait haha. Matsuki, vous pouvez nous laisser, merci.

- Oui chef !

Il claque des talons, s'incline et part droit comme un I. Yamagi me fait entrer dans la pièce et me désigne un fauteuil, puis s'assoit derrière son bureau et allume son ordinateur.

- Bien, Sasuke, tu peux me raconter ce qu'il s'est passé, sans omettre de détails ?

- Pas de soucis.

Je raconte tout depuis mon dernier réveil jusqu'à maintenant, en omettant quand même quelques petits détails concernant une certaine attirance entre mon infirmier et moi., que je juge inutiles à l'enquête. En reparlant encore une fois de mon oncle, les larmes se mettent à  couler. Je me plante les ongles dans la peau. La douleur m'aide à reprendre contenance pendant que mon interlocuteur pianote à toute vitesse sur son clavier. Quand il a fini, je suis prêt à continuer la conversation.

- Bien. Je te remercie pour ce témoignage. Je suis vraiment désolé pour ton oncle. Je me souviens que quand le miens est mort, dans un accident de voiture, j'étais inconsolable.

À ce propos, j'ai une nouvelle qui va peut-être pouvoir t'offrir une maigre consolation. Nous avons retrouvé son corps hier soir. Il pourra donc avoir un enterrement décent. 

-Pourquoi j'ai pas été prévenu ??

- Nous ne savions pas que tu avais repris connaissance jusqu'à tout à l'heure.

- D'accord... Mas pourquoi je n'étais pas surveillé ?

- Tu l'étais. Un agent différent venait te voir toutes les deux heurs.

Je le fixe, atterré. 

- Vous avez conscience que l'un d'eux est un traitre qui a apporté papier et bombe, j'espère ?

- Parfaitement. En fait, on sait même qui sait... Je viens de recevoir un  rapport qui annonce qu'un de nos agents s'est suicidé immédiatement après l'explosion, ça ne peut être que lui.

J'espère qu'il a conscience que si ça se trouve, ils sont deux, voir plus...

- Ok... Et est-ce qu'un rapport vous indique comment va Ruki ?

- Ruki ?

- L'infirmier qui était avec moi.

- Oh.

Sa mine s'assombrit encore plus.

- Oui. Il est dans un état... critique. Sa tête a percuté le mur de plein fouet, et une côte cassée lui a perforé un poumon. Il a... très peu de chances de s'en sortir. Je suis désolé.

Je n'ai même pas la force de répondre. Le blond este entré dans ma vie depuis très peu de temps, on ne peut pas dire qu'on soit amis ou plus mais... À l'idée qu'il soit sur le point de mourir, je sens mes entrailles former un nœud de panique. 

- Sasuke ? Les médecins font tout ce qu'ils peuvent pour le sauver, il a quand même une chance. Je te promets de te tenir au courant.

- Monsieur... Vous savez, mon père est mort dans un accident de voiture. Il avait les mêmes blessures que Ruki. Ma mère est morte en même temps, d'ailleurs. Même si elle n'est pas morte de la même façon... Donc je n'ai pas trop la force d'être optimiste, vous voyez ?

Son visage se décompose. Il bat des records, là. Puré, je deviens blasé à force...

- Très bien. Je suis désolé de devoir te parler dans ces circonstances. Veux-tu qu'on fasse une pause ?

- Non c'est bon. On n'est plus à ça près...

- Comme tu voudras. 

Il sort une pile de feuilles volantes d'un de ses tiroirs.

- C'est à propos de l'endroit où tu vas vivre dorénavant. Comme tu n'as pour l'instant pas de responsable légal connu, tu passes automatiquement sous la tutelle de l'État, ce qui te permettra d'aller au lycée Konoha. C'est aussi un pensionnat. Comme une famille d'accueil n'est pas envisageable, tu vas t'y installer. Cela te permettra d'être nourri, logé, de poursuivre ta scolarité et de bénéficier de la protection policière dispensée par l'établissement, qui accueille un grand nombre d'enfants de personnalités importantes ou dans des cas similaires au tien. Nous avons de la chance, il y en a plusieurs dans le pays, et celui-là est situé à des centaines de kilomètres d'ici, c'est impossible qu'ils te retrouvent.

- Plusieurs... centaines... de kilomètres ?

- Oui. Mesure de sécurité supplémentaire. Tu y seras amené demain dans la journée. Bien sûr, les premiers mois, tu ne seras pas obligé d'aller en cours, le temps de faire ton deuil.

Je hoche la tête, assommé. Je sais que c'est le mieux à faire, mais c'est quand même horriblement dur à accepter... De toute façon, je  n'ai pas le choix. Si je reste, même si Ruki survit à ses blessures, il sera en danger, ainsi que ses proches. Si il ne survit pas, dans tous les cas, quiconque m'approchera sera en danger. C'est bien moi qui doit partir...

Et voilà pour ce 4e chapitre ! Dans le suivant, Naruto va (ENFIN) faire son apparition, alléluia ! J'avoue que en commençant à écrire, mes idées étaient très claires, et que par contre au fil du temps... Je savais de moins en moins comment introduire Naruto et la suite TwT Mais là c'est bon !! Yeah !! Bisous, à plus :DDD !

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