Chapitre 5.

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Le réveil sonne. D'un coup de poing, je le pulvérise.

Et merde !

Je me suis trompé d'époque. Ça existe plus les réveils... Le truc que je viens d'exploser... c'est mon smartphone...!

Blasé ! Je suis complètement blasé.

Je me lève en soupirant, les yeux à moitié fermés. Je me traine et prépare du café. Elle en aura besoin quand elle aura émergé. Je passe la voir. Elle est toujours dans son lit. Je souffle un grand coup. Je la borde rapidement et l'embrasse sur le front. Elle chasse une nouvelle fois les mouches...

CLAC ! J'ai pas su l'esquiver. Ça fait mal...

Je soupire et sors en me frottant la joue. Elle ne m'a pas raté. Je vais garder une marque pendant un moment...

Je ronchonne tout seul dans ma tête. J'ai juste envie de me barrer. Pourtant, je ne dis rien, je ne réagis pas, je baisse la tête. J'ai l'habitude. Ça ne me fait plus ni chaud ni froid.

Je prends une grande inspiration, j'essaie du moins et traine ma carcasse endolorie jusqu'à ma chambre. Je suis vraiment crevé. Je me pince l'arête du nez, secoue plusieurs fois la tête. Ma chambre est ravagée. J'aurais jamais dû dormir dans le canapé.

Allez Natsu ! Du nerf !

J'ai pas le moral. Je force mon visage à sourire, j'y arrive pas...

C'est décidé, je vais me recoucher !

Malheureusement, au bout d'un temps indéterminé, alors que je suis bien confort, ma tête écrasée dans mon oreiller, la sonnette de la porte d'entrée résonne. Elle beugle, hurle à tue-tête !

Facteur ? Va te faire foutre !  J'ai rien commandé !

Policier ? Je suis mineur, espèce d'enfoiré !

Mais, ça ne s'arrête pas. C'est même pire. Ça me casse les oreilles. J'enfouis ma tête sous l'oreiller. J'ai mal au crâne.

- ZELEPHHHH !!!

J'entends. Je sursaute. Je suis déjà debout. Ma mère ! Faut pas la réveiller, pas comme ça !

Je cours à m'en décrocher la mâchoire, tant j'injurie ce maudit facteur à la noix. J'ouvre grand la porte.

Oh !

Je me fige. Je bégaie. Je referme la porte à toute vitesse.

Pitié ! Pincez-moi !

Malheureusement, mon interlocuteur est beaucoup plus rapide. Un glissement de pied sur le côté et ma porte reste béante, grande ouverte !

Putain de bordel de merde !

Troisième jour à Magnolia... je veux rentrer chez moi !

- En route ! Me dit d'une voix froide le proviseur Hadès. Va t'habiller. Tu es en retard...

*****

On n'a pas parlé du trajet. Un milliard de fois, j'ai voulu lui demander pourquoi il était venu me chercher. Je n'ai pas osé. Je n'ai fait que soupirer. Il ne s'en est pas offusqué et me voilà en cours...de sport !

Je DÉTESTE le sport. Les gens passent leur temps à jouer compétition. Moi... ça ne m'amuse pas. Je pourrai même avouer que Ça m'ennuie terriblement. Y a qu'avec mes potes que je peux supporter ce genre d'activités. Avec eux, on ne se prend jamais au sérieux, on ne fait que s'amuser. Je soupire. Ça me manque... Mais bon... des kilomètres nous séparent désormais. Faut que je me fasse à cette idée !

RevengeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant