Il lui falut 15 minutes de marche pour rejoindre le rendez vous. A peine arrivé au centre ville tous ses copains et copines l'attendait devant la grande porte grise. Ils discuterent ensemble quelques instants. Puis, le bus n° 26 arrivat et les derniers retardatères se mirent a saluer les autres qui etaient deja arrivés. Ils etaient 18 exactement. Manon ouvrit l’imposante piece de metal grise puis tenut la porte aux autres derriere elle.
Un long couloir. Il y avait un très long couloir. Il etait noir, avec des parties plus clairs pour les fleches et panneaux. Et comme á leurs habitudes, ils suivirent le couloir en mettant leur main blanche dessus. Elle devenait noir. Il y avait des bosses sur les murs de ce couloir. Il y en avait beaucoup et a chaque fois, Lisa retirait sa main quand une bosse, a environ 20 mètre de la porte grise, etait bien trop dur et rugueuse. Dans le noir profond de cette piece si lugubre, on y vit une lumiere jaillir. Une lumiere faible, une lumière rouge. A peine visible.
Ils ne se quittaient jamais. Ils avaient peur dans ce couloir. Il y avait des portes. Des portes sombres qui les effrayaient.
Ils s’en rappelent tous. Un lundi, un des 18 , fit une blague aux autres et se cachat derriere une de ces fameuses portes sombres. Ce que personne ne savait c’est que toutes les portes ne s’ouvrent sans clefs que d’un seul coté.
Il etait derriere la porte numero quatorze. Et personne n’as remarqué son absence. Il est resté presque deux heures á pleurer, en essayant de les appeler, de crier. Il fut retrouvé par une concierge.
Depuis cet incident ils restaient tous en troupeau tel des bètes perdues.
Ils marcherent, encore et encore. Le couloir leur parait tellement long et grand. La lumiere se rapprochait de plus en plus. Ils la connaissaient cette petite lumiere, qui leur procuraient un infime espoir d’arriver au bout du tunel.
Cette lumiere etait simplement la dynamo d’un velo entreposé a coté d’une des nombreuses portes.
Et ils marcherent. Un long moment. Cela leur parraissait une eternité. Lisa avait sorti son telephone pour eclairer le sol. Et tout le monde avait fait pareil. Il n’y avait pas de reseau dans ce passage sordide. Il y avait seulement un eclairage tous les 3 mètres.
Lisa comptait ses pas, elle n’etait pas rassurée. Pourtant elle y venait, accompagnée des autres plusieurs fois par mois.
Et c’est au bout de ce long tunnel depourvu de vie qu’ils se mirent a courir. Ils virent la porte qu’ils devaient ouvrir.
La petit porte blanche a droite. Le numero trente-deux. Il y avait simplement une boite aux lettres et une petite sonette de couleur bleue. La porte s’ouvrit avec un grincement qui leurs etaient habituel.
Ils virent la lumiere.
Et chacun leur tour, ils entrairent.
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Le meilleur des Mirages
Teen FictionIN MEDIAS RÈS Et elle va vivre longtemps jusqu’a ce que quelqu’un se reveille