Chapitre 1 Phase d'accroche

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Le soleil s'installait tranquillement dans les nuages de Paris quand Joseph se réveilla. Il pris le petit déjeuner en famille. Ce matin il était en vacances, mais il tenait à relire un livre sur la seconde guerre mondiale. Le visage pale, 18 ans, des yeux marrons clairuj, une barbe clairsemée, cheveux marrons courts et corps fin pas spécialement sportif, lunettes, Joseph était fils d'une mère professeure d'allemand et d'un père historien. Il avait deux grands frères, l'un 23 ans Léonard qui avait fait un Master en management et un autre 21 ans qui avait commencé des études d'archéologie, Ernest. Joseph étudiait l'histoire à la Sorbonne depuis un an. Depuis trois ans leur père et Ernest étaient partis à Berlin pour les vacances, mais n'étaient pas revenus. On les avait cherché longtemps, mais depuis plus aucune nouvelle. On avait du jetter l'éponge. Les deux se passionnaient pour l'histoire franco allemande et la seconde guerre mondiale. Joseph savait qu'il ne les auraient pas abandonner et voulait les chercher. Léonard lui s'était résolu et estimait qu'ils ne pourraient pas chercher sans cesse. Joseph ce matin là décida d'aller à la bibliothèque François Mitterand que fréquentait son père inlassablement en quête de biographies d'hommes politiques franco allemands et sur l'armement militaire franco allemand pendant la seconde guerre mondiale. Chaque mardi, le jour où son père était parti à Berlin, Joseph faisait le déplacement et il regardait les ouvrages que consultait son père. Souvent ils s'agissait de biographies : De Gaulle, Himmler. Il en voyait aussi sur les chars, notamment le char Tigre. Il se souvenait aussi d'un livre sur les missiles allemand prisé par son père. Cependant, le livre était indisponible. Quand Joseph demandait à l'accueil il était toujours emprunté. Ce jour là il décida de rentrer chez lui avant l'après midi. En se retirant de la bibliothèque il vit un homme rapporter le livre en question. Il se dit alors que c'était le moment de le consulter. L'homme le déposa dans le bac à livres et Joseph s'en empara peu après et jetta un coup d'œil aux modèles de missiles allemand: V1, V2, V3, V4.
-Ça vous intéresse ce livre ?
Joseph se retourna et vit l'homme qui avait rendu le livre. La quarantaine, cheveux longs, pommettes saillantes, visage occupée par une barbe touffue, maigre et portant des lunettes.
-Oui, mon père l'affectionnait beaucoup. Pourquoi me posez vous la question ?
- La seconde guerre mondiale est une période qui intéresse beaucoup de monde c'est vrai, mais ce livre peu y touchait.
- À part vous ?
- Oui, ou alors peu de monde.
-Excusez-moi, qui êtes vous ?
- Et vous ? Vous semblez féru d'histoire si je ne m'abuse !
-Joseph
-Joseph ? Quel nom de famille ?
-Pourquoi voulez vous le savoir ? Je ne sais même pas comment vous vous appelez et je ne vous ai jamais vu
-il se pourrait que j'ai entendu parler d'un Joseph, quel âge as tu ?
-18 ans, bientôt 19
L'homme parut abasourdi
-Ton père est bien historien ? Martin ?
-Comment vous le savez ?
-Il se trouve que j'ai connu ton père. Ça ne te déranges pas si on s'éloigne de la bibliothèque pour se poser dans un endroit à l'abri des oreilles indiscrètes ?
Joseph hésita, mais accepta à condition de ne pas aller loin et dans un lieu pas totalement isolé. Ils se rendirent dans une salle en retrait au rez-de-chaussée.
L'homme repris
-On était collègues et amis. Je m'appelle Fabrice, mais il ne t'a sans doute pas parlé de moi. Quand je l'ai vu avant qu'il ne disparaîsse, il était sur le point de découvrir quelque chose qui dépasse l'entendement. Il voulait aussi t'emmener avec lui mais tu n'avais que quinze ans
-Je sais, mais il était simplement parti pour des vacances et il a disparu sans laisser de nouvelles
-Non Joseph. En réalité ton père et ton frère sont partis à la recherche d'une arme de la Wehrmacht. Ils n'ont pas voulu vous le dire parce qu'ils ne voulaient pas vous inquiéter. Il n'en a parlé qu'à moi et ton frère.
-Qu'est ce qui me dit que je peux vous faire confiance ?
Il sorti une lettre soigneusement dissimulée dans une poche et la lui tendit
-Je savais que je devrais bien te la montrer. C'est l'ultime nouvelle qui m'est arrivé de lui
Joseph lu et reconnu l'écriture de son père:
« Cher Fabrice,
Nous touchons au but ! Nous avons une piste ici à Berlin au sujet d'un entrepôt secret. Tu te rends compte ? Je ne t'envoie pas de SMS parce que j'ai peur qu'on trouve mon téléphone et tout ceci doit rester confidentiel. Je serai bientôt de retour, peut être dans trois jours à Paris. J'aurais aimé qu'ils voient ça, surtout Joseph ! Avec Ernest, on est à l'appartement, et on devra se lever aux aurores. À bientôt »
Joseph leva les jeux et Fabrice secoua la tête
-Il ne m'a pas envoyé d'autres lettres, mais lui, moi et Ernest on savait que ça promettait une grande découverte
- Qu'est ce qui devait rester confidentiel au point de ne pas en informer une partie de sa famille ?
-Bien, je te le dis mais il ne faut pas que tu le dise. Ton père avait trouvé une maquette datant du troisième Reich qui indiquait les plans du missile V5 capable de détruire des métropoles et surpassant les précédents missiles. Une arme de destruction massive encore inconnue.
-Impossible. Après le V4 il n'y a pas eu d'autres projets de missiles qui ont abouti. De toute façon, ce projet aurait été détruit par les bombes.
-Il avait aussi trouvé un document qui correspondait au rapport d'un expert allemand nommé Ernst Vogel. Ce scientifique affirmait avoir conçu ce V5 capable de projetter du gaz à des kilomètres à la ronde en explosant. La guerre s'étant achevée, les nazis n'ont pas fait de test, mais apparemment ces missiles sont entreposés quelque part dans un souterrain avec des rampes de lancement laissées à l'abandon. Regardes !
Il lui montra un dessin qu'il avait fait de la maquette. On voyait des missiles de taille moyenne contenant un réservoir supplémentaire où était stocké le gaz. Joseph pensait halluciner. C'était donc possible ?!
Joseph décida alors d'amener Fabrice chez lui et de raconter cela à sa mère et son frère. Il souhaitait partir à Berlin. Fabrice l'accompagna et le laisser en informer sa mère et son frère. Ceux-ci ne les crurent pas, mais sa mère lui accorda un départ à Berlin dans l'appartement, seulement pour un week-end avec son frère. Le lendemain ils reserverent alors l'avion pour Berlin et quelques jours après ils le prirent. Après les longs contrôles, quand ils prirent place dans l'avion EasyJet, Léonard fulmina
-Joseph, tu te rends compte que de ce que tu fais ? Un inconnu débarque comme ça, te raconte une histoire tirée par les cheveux, et à présent tu veux courir après ce qui aurait causé la disparition de notre père et d'Ernest ? Qui sait si quelqu'un s'en est pris à eux ? Ça fait trois ans qu'on a plus de nouvelles et d'un coup cette lettre ! Tu sais qu'en admettant que tout ça soit vrai tu nous conduit potentiellement vers le danger ?
-Léonard, si père ne voulait pas nous dire ce qu'il cherchait, c'était pour nous préserver, mais à présent il est temps d'explorer la piste de Fabrice ! Tu ne veux pas savoir ce qu'il a pu se passer ?
-Joseph, ça fait trois ans qu'on a cherché dans l'appartement, dans Berlin, on y est même allés, et rien ! Tu penses que chercher un missile de la seconde guerre mondiale va vraiment nous aider à les trouver ?
Joseph se disait qu'il fallait regarder peut être du côté d'un musée à Berlin. Quand ils arrivèrent dans l'appartement à Berlin, Joseph regarda la bibliothèque, et trouva une biographie de Ernst Vogel. Il découvrit qu'il vivait à Wansee, mais qu'il possédait aussi une résidence secondaire à Fürstenberg, ce passage était entouré avec un point d'exclamation. Il vit une carte sim qu'il pris. Joseph proposa à Léonard d'aller à Wansee pendant que lui regarderai à Fürstenberg. Peu convaincu, il le fit quand même. Arrivé à Fürstenberg il se présenta à la porte et demanda : « Bonjour c'est bien les Vogel ici ? ». Des hommes des hommes d'une vingtaine d'années lui ouvrirent et lui répondirent que oui. Celui qui semblait être le chef prit la parole
- Qui êtes vous ?
-Joseph Martin
-Vous pouvez entrer
-Merci beaucoup, je voudrais savoir si je peux trouver des informations concernant Ernst Vogel
À peine eu t-il prononcé ce mot qu'il reçu un coup sur la tête qui l'étourdi. Assommé il tomba la tête la première sur le sol.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 13, 2023 ⏰

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