ASTER

PROLOGUE

PDV Éole :

1 an, 365 jours, 8760 heures, qu'elle est dans le comas par ma faute, l'hôpital m'a appelé ce matin pour m'annoncer qu'elle venait de se réveiller...
Ce fut un choque car je n'avais plus espoir je pensais l'avoir perdue à jamais...

Juste car je suis un putain d'incapable.

On m'a dit que j'étais la première personne qu'elle avait réclamé juste après la visite de ses parents.

Je sais que ses parents ne m'en veulent pas et je crois que ça me rassure un peu, juste un peu car le pardon que je veux c'est le sien et seulement le sien.

1 ans et je ne suis pas allé la voir une seule fois durant son hospitalisation depuis l'accident, je me sens terriblement coupable et je pense que la meilleure chose à faire est de la laisser.

C'est une décision de lâche, je le sais, mais à quoi bon ? Autant continuer dans ma lancée.

J'aurai pourtant tellement aimé que tout cela soit un mauvais rêve, juste un cauchemar et quand je me réveillerai elle sera là, dans mes bras entrain de me dire que tout va bien se passer comme elle le faisait avant.

Si seulement...

Mais avec des "si" on referait le monde

Oh Céleste si tu savais, si tu savais à quel point je me sens seul et misérable depuis que tu n'es plus à mes côtés, si tu savais à quel point tu hantes mes pensées la nuit, si tu savais à quel point je m'en veux.

Si tu savais tout ça tu pourrais peut-être m'accorder ton pardon, mais je ne le mérite pas, alors je ne le demanderai pas.

Je suis le fautif de cette sombre histoire, celui qui en l'espace d'un instant à réussi à briser tout notre monde, ce petit monde rien qu'à nous qui se retrouve en éclats, des éclats des verre, tranchant et douloureux.

                               ♧♧♧

PDV Céleste :

Ma tête m'est affreusement douloureuse, j'ai l'impression d'avoir dormi une éternité.

L'ironie du sort, n'est-ce pas... ?

Lorsque mes paupières commencent doucement à se libérer de l'emprise du sommeil et que tous mes sens commencent à reprendre leur fonctions, je peux percevoir des pleurs, des pleurs triste et désespérés juste à côté de moi puis une lumière blanche vient m'aveugler, je referme aussitôt les yeux, et puis black out

                              ♧♧♧

Lorsque je me sens prête à affronter le monde je me décide à ouvrir les yeux, le première chose que je vois est un mur immaculée de blanc, je me trouve sur un lit fait de barreaux et l'odeur de la pièce me fait pensé au médicament, j'en conclu donc que je me trouve dans une chambre d'hôpital.

Lorsque je me tourne je vois une femme en pleur à mon chevet mais lorsque que celle-ci relève la tête et qu'elle me voit je prend quelques minutes à la reconnaître, c'est ma mère.

Mais quand elle me voit ses larmes se tassent et une expression choquée prend place sur son visage, je crois qu'elle est heureuse ?

Je n'ai pas le temps de me poser plus de questions car je sens deux bras entourer mon buste, relever mon dos et me serrer doucement, mais lorsque que je lâche un gémissement plaintif, elle se détache à contre cœur et s'excuse.

- Oh ma chérie... dit-elle dans un sourire doux

Puis je vois un homme que je reconnais... mon père. Lorsque qu'il me voit son visage se strie de deux ruisseau d'eau salée.

                                 ♧♧♧

Une fois les "retrouvailles" faites tous un tas de personnes vêtu de blouses blanche arrivent en trombe dans la pièce pour me faire un nombre incalculable d'examens.

Lorsque j'ai enfin le courage de demander ce qu'il se passait on m'a annoncé que j'étais tombé dans le comas.

Boum, je chute de deux étages.

- Hum... Combien de temps suis-je resté inconsciente ? Osé-je demander.

- 1 an. Me dit-il d'un ton sec et sans une once d'empathie.

Boum, boum je tombe encore plus bas.

Je me sens vide, qu'est ce que j'ai raté ?

- Vous avez une amnésie traumatique, c'est à dire que vous avez sûrement oublié certaine choses mais elles reviendront d'elle même avec le temps. M'explique-t'il

                             ♧♧♧

Une fois tous le corps médical disparu de l'autre côté de la porte, je tente.

- Quand est-ce que je pourrais voir Éole ?

J'ai besoin de lui, il est ma bouée de sauvetage.

- Oh ma puce.. me dit alors ma mère, sauf que les sanglots qui avaient cessé il y a de ça quelques minutes reprennent de plus bel.
Alors mon père prend le relais.

- Il n'est pas venue te rendre visite lors de ton séjour à l'hôpital. Il me le dit vite comme un pansement qu'on arrache brutalement pensant avoir moins mal si cela est fait rapidement.

Boum, boum, boum la chute se fait fatale.

Pas besoin d'en dire plus, je comprends, il ne viendra pas et ça, ça me fait mal.

Je sens des perles salées se former au coins de mes yeux, je pleurs encore et encore mes sanglots se font de plus en plus fort, je n'en peux plus.

C'est officiel je suis morte, je ne suis plus qu'un corps sans âme.

La seule personne qui me tenait en vie m'a abandonnée...

L'étoile brillante et lumineuse que j'étais, n'est plus, je ne suis plus qu'une naine noir, pendant que tout le monde brille dans ce vaste espace qu'est l'univers, je me suis éteinte.

                               ☆☆☆

Coucou !!!
AYIII je suis tellement HEUREUSE de vous présenter l'univers d'ASTER, j'ai beaucoup hésité à me lancer mais c'est bon ! C'est fait !

Le prologue était long à écrire car je devais vraiment exprimer les sentiments de chacun et RAYAYA ils me font de la peine mes loulous.

Désolée s'il y a des fautes, c'est ma première histoire donc soyez indulgent.

                       Take care of you
                                  I' 🎀