PROLOGUE

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4 ans plutôt...
Colombie

Mes yeux fixaient le plafond depuis maintenant une bonne trentaine de minutes voir même plus, je ne sais pas, ça fait longtemps que je n'ai plus la notion du temps à vrai dire.
Je regarde au tour de moi , il fait sombre comme toujours, il n'y a aucune fenêtre rien qui pourrait me faire distinguer le jour de la nuit, il y'a jute une sorte de lampe qui tend à s'éteindre et qui éclair très faiblement la minuscule pièce dans la quelle je "vis" depuis bientôt un an si mes calculs sont corrects.

Mes poignets sont lacérés à cause de la corde au tour, depuis que je suis ici je suis attaché tel un animal. Ils n'éprouvent aucune pitié à mon égard.

Je suis sale, je sens mauvais, je ne sais même plus exactement à quoi je ressemble. Mes vêtements sont usés par la sueurs et saleté.
J'ai perdu énormément de kilos vu le semblant de nourriture qu'on me donnait aussi c'est normal...

J'étais seule, abandonnée à moi même.
Seules mes pensées étaient là avec moi pour me tenir compagnie car même mon ombre n'est plus là aujourd'hui.

Je commençais à m'endormir quand soudainement j'entends des coups de feux et des hurlements.

Je me redresse aussi vite que je le pouvais, ma tête tourne a cause de mon geste brusque et du manque de fer dans mon organisme mais je m'efforce de rester debout.
Quelques chose cloche et ce n'est pas bon signe.

Les coups de feu ne font qu'augmenter, je dois me sauver, mais comment ?
Je regarde au tour de moi et cherche désespérément une issue mais c'est peine perdue, j'étais coincée.

Mon cœur palpitait, j'ai peur, je me résigne et je vais me cacher dans un coin de la pièce et me couche en position fœtale, dans l'espoir qu'il ne m'arrive rien.

Je ne sais même pas pourquoi je tient tant à vivre alors que je n'ai plus de raison de m'accrocher à cette vie misérable. Elle n'en vaut plus la peine à mes yeux, si je mourrait aujourd'hui ça serait pour moi un cadeau car je pourrais enfin reposer en paix.
Mais mon instinct de survie était plus fort que mon envie de partir.
Alors je prie, je prie intérieurement que rien ne m'arrive.

La porte se fracas en une fraction de seconde. Je pousse un hurlements de surprise, je regarde en direction de la porte et la lumière m'ébloui les yeux, je continue de regarder la porte en clignant des yeux pour les habitués à la lumière.

Une silhouette apparaît devant moi, un homme, assez grand et robuste,  je n'arrive pas à distinguer son visage sur le coup. Il portait un gilet pare balle et avait une kalashnicov à la main.

A un moment j'ai penser à la police, mais c'était impossible, impossible que la police me retrouve car elle ne m'aurait même pas rechercher, pour ça il faut déjà qu'un avis de recherche soit lancé.

J'ai beau réfléchir je ne sais pas de qui il s'agit, je ne sais même pas si je dois le craindre ou pas.
Est-il venu me libérer ou au contraire abréger mes souffrance dans ce bas monde ?

Tant de questions sans réponses.
Il s'avance vers moi , et une fois à mon niveau il s'accroupi, et me fais face.

-Camila ? Ça va? Me demande t-il

Je suis beaucoup trop perturbé, je ne comprends pas, mon cerveau surchauffe.
Comment me connait-il ?

-...qui êtes-vous?
Arrivais-je a articuler

-tu n'as pas besoin de le savoir maintenant. Me dit-il avant de détacher mes poignets, une douleur et un soulagement en même temps parcours ces derniers.

Il se redresse et m'aide à faire de même.

Il me tire avec lui vers la sortie, il y'avait un long couloir que nous longeons avant atterrir dans une pièce avec des cadavres criblés de balles.

C'était un vrai carnage. On continue et descendons cette fois ci des escaliers puis dans un hall, avant de sortir enfin complètement du bâtiment.
Sur tout le chemin il y'avait des cadavres.
Dehors il y'avait trois 4×4 entieremt noirs avec des homes armes à côté , je ne saurais dire combien exactement, peut être une quinzaine.
Je me permet de regarder l'homme avec qui j'étais, un blond, avec le teint pâle et une barbe de quelques jour.

Un homme ouvri la portière d'un des 4×4 , c'est alors qu'un hommes, âgé prêt de cinquante ans je dirais.
Il étaient vêtu d'un costard qui avait à première vu dû lui coûter très cher.

Il tenait une canne à manche d'or. Ses cheveux étaient grisonnants, il avait un air extrêmement dangereux.
Mon esprit me disait de fuir mais mon cœur le contre disait.
Mais le plus bizarre c'est que cet homme me dit vraiment quelque chose.
J'ai l'impression de l'avoir déjà vu quelques part.

Il s'avance vers moi avec un sourire au coin des lèvres.
Il a les yeux verts émeraudes, tout comme les miens d'ailleurs...

-Ma fille cherie est enfin avec moi aujourd'hui... me dit le cinquantenaire avant de me prendre dans ses bras malgré toute la crasse sur mon corps et mes vêtements.

Tout d'un coup ça fait "clic" dans ma tête.
Je comprend, je comprend maintenant , je sais d'où je connais cet homme, je savais que je l'avais déjà vu quelque part.
Je n'arrive pas à y croire, non c'est impossible ! Ça peut pas être lui.

J'hésite un peu avant de le serrer aussi dans mes bras.

-papa... Sorti je dans un mûrement avant que mes lames ne commencent à couler.

Depuis ce jour, ma vie à pris une toute autre tournure....

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JUSQU'À LA MUERTEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant