Chapitre 2

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Moi

Le premier jour à Mont-Châlons a sonné...

Je suis un peu stressé...

Entrer au lycée était une étape qui me semblait si lointaine lorsque j'étais au collège.

Puis, est arrivé la troisième. Là, le brevet a été ma seule occupation, j'ai travaillé dur, pour avoir cette mention très bien.

D'ailleurs, c'était en troisième que j'avais commencé à travailler...

Avant, j'avais de plutôt bonnes notes et je m'en sortais sans fournir le moindre effort, cependant là, c'était différent.

La perspective du brevet m'avais mis un sacré coup de stress et j'avais plutôt intérêt à m'y mettre si je voulais réussir à l'obtenir.

Ainsi, c'est au prix de deux à trois heures de révisions par jour que j'ai obtenu le diplôme national du brevet.

Je crois que je n'ai jamais était aussi soulagé. Ma grand mère me disait que c'était trop de faire deux à trois heures de révisions, elle me disait aussi que j'avais largement les capacités de l'avoir haut la main. J'étais conscient d'avoir certaines facilités dans pas mal de matières, cependant, je ne souhaitais pas me reposer sur mes lauriers pour une raison: je n'ai aucune confiance en mes capacités.

Mes seuls alliés de confiance ont toujours été le travail acharné et le goût de la perfection.

Rien n'est parfait, mais tout peut s'y rapprocher.

C'est ma devise.

En vrai, vous l'aurez deviné, avec ma mentalité, j'étais pas du genre à avoir une foule d'amis.

J'en avais, des amis dignes de confiance, sur qui je pouvais compter, tout aussi particuliers que moi.

On m'a toujours dit qui ressemble s'assemble, et pour le coup ce fut vrai.

Disons que malgré mes rares, mais très bons amis, j'avais des connaissances.

Le genre de gens avec qui, quand tu traînes avec eux, tu deviens un imbécile que tu méprises.

Oui, j'ai voulu faire l'imbécile en espérant que les gens veuillent bien de moi si j'arrêtait avec mes allures d'intellos.

D'ailleurs, je faisais bien le rôle du pitre.

J'endossait à merveille ce rôle, comme tout les rôles que l'on me confie, car j'ai une passion: le théâtre.

Cette passion est la raison qui m'emmène au lycée de Mont-Châlons, puisqu'il s'agit du seul lycée de ma ville qui ait l'option théâtre.

Cette passion pour la scène, disons que je l'ai un peu depuis toujours.

Depuis petit, j'aime m'inventer des histoires et me les jouer devant le miroir ou devant ma sœur et mon frère.

J'ai toujours été attitré par la lecture, et j'ai toujours dévoré les Molière.

Seulement, arrivé au collège, il y avait une option théâtre que je n'avais pas pris parce que ma mère ne voulais pas.

Cependant, arrivé en quatrième, j'ai intégré cette fameuse option, et une décharge électrique a parcouru mon corps entier.

Lors de la première séance, j'ai immédiatement su que je venais de découvrir la passion de ma vie.

Fermer les yeux, inspirer grandement et les rouvrir dans la peau de quelqu'un.

Cette délivrance que l'on ressent! Ces chaînes que l'on retire sous l'identité d'un autre! Cet identité que l'on prend, qui nous prend, nous consume tout entier. Cette liberté là, je l'ai aimé.

Final ActOù les histoires vivent. Découvrez maintenant