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Je n'écrirais pas aussi rapidement, car je suis en vacances. Mais n'ayez crainte, je serais de retour hihi :P j'aime beaucoup trop écrire :P 

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Charles

Un état d'euphorie me remplit depuis qu'elle a volontairement cherché à prendre ma main. Il n'y a aucune caméra ni personne à impressionner. Elle avait envie de ce contact et ça me réjouit. Je sais que quelque chose la ronge de l'intérieur et j'aimerais qu'elle ait assez confiance en moi pour se confier. J'ai envie d'être là pour elle. Evy me donne envie d'être une meilleure personne. De m'investir adéquatement dans une vie de couple. Si seulement j'avais assez de courage pour tout lui dire. Comment peut-elle se confier à moi, si de mon côté, je ne m'ouvre pas complètement. Sa tête repose sur mon épaule et je regarde défiler les voitures autour de nous.

-Tu es certaine de vouloir aller rejoindre les autres?

-Oui. Je veux que tu t'amuses.

-Tu sais que je m'amuserai autant en restant seul avec toi.

Elle lève la tête et me regarde faussement outrer par mon commentaire.

-Dis donc...tu es bien sûr de toi Charles Leclerc...lance-t-elle en se mordant les joues.

Je ferme les yeux et plisse le nez.

-Merde, ce n'est vraiment pas à ça que je pensais. Je parlais simplement de passer du temps avec toi.

-Oui...oui... On va dire que je te crois.

Le pire dans tout ça, c'est que c'est vrai que je ne faisais pas allusion à ça. En revanche, depuis qu'elle m'a mis l'idée dans la tête, mon corps est inconfortable. Le moindre contact m'allume encore plus. J'essaie de me replacer sur mon siège pendant qu'elle m'observe fièrement.

-On est inconfortable, monsieur Leclerc?

Je glousse en l'évitant, car la seconde où je croiserai son regard, elle comprendra à quel point je brûle de désir pour elle.

Bordel Leclerc, fais un homme de toi et parle-lui!

-Evy... J'aimerais te dire quelque chose.

Elle se raidit et je déchiffre de la peur dans ses yeux. Elle s'attend au pire. Je ne peux pas lui en vouloir. Les derniers mois ont été assez merdiques. Je pose ma main sur sa joue pour l'inciter à me regarder.

-Ce n'est rien de négatif...enfin, je crois.

Son visage se détend et je profite de ces secondes de calme pour admirer sa beauté.

-Tu sais que tu es magnifique, non? J'ajoute en caressant sa joue du bout des doigts.

Elle mord nerveusement sa lèvre inférieure.

-Je sais que tu détestes les compliments, mais c'est vrai...

-Merci. Ajoute-t-elle presque en chuchotant.

Je remarque une larme coulée le long de sa joue. Tout d'un coup, je la sens hypersensible à mes paroles. J'ai l'impression qu'au moindre geste, elle risque de craquer. J'essuie sa larme et me penche vers elle pour atteindre ses lèvres. Ses yeux m'implorent de continuer, mais je m'immobilise à la dernière seconde.

-Me donnes-tu la permission de t'embrasser? Je lui murmure doucement.

Elle sourit en agrippant ma nuque pour me coller à elle. Nos bouches s'appuient l'une contre l'autre. J'ai à peine le temps de savourer ce moment que notre voiture s'immobilise devant le bar.

-Monsieur Leclerc, on est arrivé à destination. M'annonce froidement le chauffeur.

Tu parles d'une manière d'interrompre un moment... Connard.

Il n'aura pas de bon review de ma part. Un soupire de désespoir quitte ma bouche lorsqu'on se sépare.

-Parfais timming. Glousse, Evy.

Comme sa bonne humeur est contagieuse, je rigole avec elle. Elle embrasse rapidement ma joue et se redresse en replaçant les plis de sa robe. J'en profite pour lancer un regard menaçant au foutu chauffeur. Il comprend aussitôt qu'il a merdé et se dépêche de sortir du véhicule pour venir nous ouvrir la portière. Evy est la première à sortir et c'est mieux ainsi, car ça me donne l'opportunité de replacer ma queue dans mon pantalon. C'est incroyable combien cette femme me fait de l'effet. Evy m'attend à l'entrée du club et je ne peux m'empêcher de sourire en avançant vers elle. En ce moment, je suis l'homme le plus heureux de la place.

La soirée bat son plein. Je suis surpris de voir à quel point Evy s'est mélangée au groupe. Comme je suis un piètre danseur, je me contente de la regarder se déhancher avec les autres sur la piste de danse. Elle a beau porter une robe ample, je perçois très bien ses courbes sous le tissu. Je suis tellement occupé à la dévorer des yeux que je n'ai plus conscience de mon entourage. Pierre m'agrippe par les épaules et je sursaute.

-Tu étais parti loin, mon ami.

-Pourtant, j'étais bien ici... Dis-je sans détourner mon attention d'Evy.

Mon ami me tend un verre et je le refuse aussitôt.

-Non, merci. Ce soir, j'aimerais garder la tête claire.

Il me félicite avec une belle bine sur l'épaule. J'éclate de rire en frottant la partie atteinte.

-Du con!

-Tu m'aimes et tu le sais!

-C'est bien ça le problème.

-Conneries à part, je voulais te dire que j'adore cette fille. Elle est géniale et ne se prend pas pour le nombril du monde.

-Je ne pourrais pas être plus en accord avec toi...

-Je t'avertis...si jamais tu merdes encore, c'est moi qui l'épouserai. Ajoute-t-il en m'envoyant un clin d'œil.

- Hors de question!

-Alors, déniaise et dis-lui que tu l'aimes, bordel. Il y a juste vous deux qui ne se rendent pas compte que vous êtes fou amoureux, l'un de l'autre.

Je regarde Pierre et je dois lui donne raison. Plus j'attends, plus j'ai de chance qu'elle me glisse entre les mains. J'essuie mes mains moites sur mes pantalons et inspire un bon coup. Je sors de la section VIP et marche d'un pas franc vers la piste de danse. Je tais ma nervosité en ne laissant aucune distraction m'arrêter. Evy remarque ma présence et elle s'immobilise. Nos regards fusionnent et un sourire naît sur son visage. Je m'avance et sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, je glisse ma main le long de sa joue en l'attirant vers moi. Je me penche et même si nos lèvres ne se touchent pas encore, tout mon corps tremble de désire pour elle. Lorsqu'elle ferme les yeux, je plonge et l'embrasse. Sa langue goûte la cerise et c'est vachement sexy. Le bruit de fond s'éteint et tout d'un coup, il n'y a que nous au beau milieu de la pièce. Elle agrippe ma nuque et elle me transmet toute sa chaleur corporelle. En ce moment, rien ne peut m'éloigner de cette femme. Je n'avais jamais ressenti ça pendant un baiser. Je suis complètement sous son charme. L'intensité de notre étreinte me donne du courage supplémentaire pour enfin tout lui avouer. Je recule légèrement ma tête et elle n'accepte pas que je m'éloigne. Elle revient à l'attaque et essaie de poursuivre ses caresses. Sa bouche se frappe à mon sourire grandissant.

-Wifey... j'ai quelque chose à te dire...

-Mmm... Se lamente-t-elle en lançant son dévolu sur mon cou. Je sens ses petits coups de langue prés de mon oreille et j'en frissonne de la tête au pied. Je ferme les yeux pour me raisonner le plus possible. J'ai envie de l'attirer dans un coin sombre et la prendre sur place. Je dois calmer ma queue et laisser parler mon cœur pour une fois. Je la saisis par les épaules en l'écartant minimalement. Son visage se crispe et je vois que je la rends nerveuse.

-Putain, Evy...tu ne me rends pas la tâche facile. Dis-je en riant.

Mon rire la détend et elle lève les yeux vers moi, attendant sagement que je parle. Je passe mon pouce sur ses pommettes rouges en analysant chaque trait de son visage parfait.

Allez, tu es capable, Leclerc.

Bienvenue à VegasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant