Final Act

Chapitre 3

Timidité

Dans le lycée de Mont-Châlon, je ne voit ni Samira, ni Marc.

En fait, je ne vois pas grand chose.

Au bout d'un certain temps, la foule d'élèves bruyant se calme. D'abord, je ne comprend pas pourquoi puis je comprend en fait que quelqu'un fait une annonce.

La voix étouffé, seule voix que l'on pouvait entendre désormais disait des choses.

Quoi, je ne sais pas, mais je crois que la personne parle de truc du genre: "fierté", "culture du savoir", des bribes seulement me parviennent mais je comprend qu'il s'agit du fameux discours de début d'année des chefs d'établissements.

"Mat! Murmure la voix d'une fille"

Je me retourne, en pensant voir Samira mais je vois Marylin.

"Mary? T'es à Mont-Châlon?

- Bah non, je suis  à Castille!

- Ah bon?

- Bah non, bien sûr que je suis ici!"

Question bête réponse idiote.

"Tu sais si Marc et Samira sont dans notre classe?

- J'en sais rien, les classes sont affichés nulle part."

La foule s'écarte, sûrement sous les ordres du directeur.

Je peut voir un bâtiment les stores mécaniques tous baissés.

Ils s'ouvrent finalement et les vitres sont en fait couvertes d'affiches.

C'est à coup sûr la répartition des classes.

"Bon, bah voilà la question va être réglée."

Marylin partit rejoindre une de ses amie me laissant seul.

Là, je me dirige vers les fenêtres, mais tout le monde se rue dessus pour connaître sa classe.

Moi, je suis à l'arrière mettant ma tête entre la foule de gens qui me repousse bien vite.

Je ne suis pas le seul en difficulté, et parmi les gens qui peinent à voir leur classe je vois... Marc!

Marc me regarde dans les yeux, puis, il retente de regarder dans quelle classe il est sans faire attention à moi.

"Marc!"

Comme il ne me répond pas, je me dirige vers lui, et je vois qu'il est afféré à regarder, mais les gens nous bousculent.

"ça va?"

Je lui pose la question, et enfin, il se tourne vers moi.

"Oui pourquoi?

- Je sais pas, tu m'a pas répondu.

- Je sais, mais je voulais d'abord savoir si on était dans la même classe."

On se regarde un moment.

On ne se sera pratiquement pas vu pendant ces deux mois de vacances.

Comme je suis plutôt casanier et que je passe mon temps à lire ou à programmer des jeux vidéos, je ne suis pas franchement du genre à sortir dehors.

Une fois ou deux Marc était venu me voir devant chez moi.

Mais il n'était pas rentré.

Personne n'est jamais venu chez moi pour de bonnes raison.