Souvenir
- Tu vas où là, dans cette tenue de putain ? m'hurla t-il dessus
- Je sors avec mes amies je te l'avais dis, je baissais la tête en tirant sur mon short pour qu'il paraisse plus long.
- Vas te changer, dépêche toi.
- Trop c'est trop Thomas, je m'habille comme je le souhaites, il fait près de 40 degrés !
Une immense gifle s'abattais sur mon visage, le visage brûlant, je prenais l'énorme risque de partir de l'appartement.
Je sentais sa main qui me frappait tant par jour, cette main que je connaissais désormais par cœur, me toucher l'épaule. Il me tirait brusquement vers lui, me tirant les cheveux en même temps.
- Je t'ai dis de rester ici, tu ne comprends pas quoi ?
Il me projetait au sol.
- Arrête Thomas ! Je regrettes, désolée !
Il me donnait de grands coups de pieds dans le dos.
- Enlève moi ce short de salope !
Je l'écoutais. Je l'enleva.
- Bonne chienne.. Maintenant retourne toi.
Du sang jaillissais de mon corps tremblant.
- Ma maison, mes règles !
Je voyais qu'il s'éloignait. Je pensais que c'était finit. Je tentais alors de me relever.
Sa main me tira d'une force surhumaine, vers la table en verre, qui se brisa sous mon poids.
Désemparée de toutes paroles, je fermais mes yeux, pour essayer d'oublier et de faire passer le temps. Quand soudain je sentais un liquide dans mon dos.
Ce liquide me brûlait, j'hurlais sous la douleur. Il continuait. Je ne bougeais plus; il était en train de me verser de la javel sur le dos.
- J'enlève tes bactéries de mégère ! m'hurlait-il dessus en rigolant.
****
Eliott m'amène au travail depuis déjà quelques jours, sans savoir pourquoi. J'aime me faire conduire, alors je ne dis pas non.
En arrivant sur le parking, je dépose un baiser sur la joue de mon ami avant de partir au travail. Il me salu comme un père qui accompagne sa fille au travail.
Je dépose mon sac à main dans mon bureau. Ceyda et Alexis travaillent en étant très concentré. J'ouvre mes mails, puis je vois un mail de ma patronne.
Object : Suspects
Zahra, voici la date d'arrivé des suspects.
15 novembre, 15h30.
Merde, c'est aujourd'hui. Je n'ai aucune indication des noms des suspects mais je stresse quand même, c'est ma première enquête.
15h30
Les mains moites, j'ouvres la salle d'interrogation. Il y a 4 suspects. Lucas Minwolf, Adrian Joy, Eliza Clarkes et Sophia Ferrera.
Je dis à mon collègue chargé de l'enquête comme moi de s'occuper des deux hommes. Tout ça pendant que je fais l'interrogatoire des deux jeunes femmes.
- Bonjour Eliza, je suis Zahra. Je suis là pour vous poser quelques questions.
Elle a le visage parfait. Ces yeux sont d'une couleur verte clair, elle possède une chevelure orangée qui forment des vagues égales.
- Bonjour, madame.. Euh.. Oui.. je sais m-mais je n'ai rien avoir avec cette histoire.
- Nous verrons ça.
18h
E-mail envoyé
J'ai enfin finis de rédiger mon travail. J'ai envoyé les enregistrements à ma patronne et à mon collègue d'enquête, Alexis. Les deux jeunes femmes étaient présentes au moment de la recherche des patrouilles de police, elles étaient voisines de la famille, selon moi et mes collègues , elles n'ont pas l'air suspectes, même si je suis nouvelle dans ce milieu. Mon travail finit, j'ai donc l'autorisation de rentrer à mon domicile, nous ne sommes plus beaucoup dans le poste.
Je ferme la porte du commissariat et je vois l'énorme Audi de Eliott, surprise, je presse le pas vers son véhicule.
- Qu'est ce que tu fais ici Eliott ?
- Je viens te chercher.
Non je savais pas...
- Je t'amène quelque part, il est tard, tu as besoin de te détendre.
Une surprise ? J'adore ça mais, de Eliott ?Est-elle de mauvais goût ?
- Tu es prête ? me demanda-il avec les mains sur les yeux ?
- Oui, aller Eliott ! Je veux savoir !
- 3...2....
- 1 ! criai-je en retirant ces mains.
En face de moi, se trouve une grande façade. Très colorée comme ce que j'ai pu voir depuis mon aménagement. C'est un mur de pierres violettes pastels avec d'immenses lettres multicolores, inscrites "Pintura en el corazon"
- On va peindre ? sautillai-je de joie.
- Tu m'as dis que tu adorais ça mais que tu n'avais plus le temps. Je me suis dis que...
J'enroule mes bras autour de son cou, en le remerciant mille fois. Il fait de même. Son souffle chaud caresse mes oreilles et augmente mon pouls.
- Allons-y ! nous annonça le peintre avec un accent espagnol en face de nous.
J'ai en face de moi une grande toile sur un chevalet, nous avons sujet libre. Mais avec Eliott nous avons décider de représenter notre amitié. La palette de peinture à un énormes choix de couleurs diverses et variées, une larme parcoure mon visage sans que je ne le choisisse. La peinture était ma passion, avec Evann, on en faisait souvent. C'était notre truc.
- J'ai finis ! se réjouissa Eliott
Il me montra son tableau. Eliott possède un talent époustouflant, il a décrit mon talon cassé du début de notre rencontre comme une charette qui nous amène dans un monde où se trouve, des souvenirs que nous avons ensemble.
- J'adore Eliott, tu es très doué.
A ma plus grande surprise, il m'enlaça, puis prends mon œuvre. J'ai décider de décrire notre amitié en faisant un portrait de lui et moi dans son sofa, regardant une série; avec un décor de choses que nous aimons faire ensembles.
- Je n'ai pas les mots, ça représente très bien nous deux, quand tu me parlais de ta passion, je ne pensais pas que tu étais si forte.
- Et moi donc ! Tu ne m'as jamais parler de ton magnifique talent !
- Magnifique n'est pas le mot, par contre pour te qualifier je dirai que tu es exceptionnelle Zahra.
Il me prends le visage entre ces mains, mon souffle se coupe. Tandis que je sens son souffle chaud me brûler les lèvres, j'ai très envie de l'embrasser.
- Vous avez finis à ce que je vois. Vous avez fais un superbe travail.
Il se sépare de moi aussi vite qu'il s'en est approché.
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no turning back
RomantizmZahra a fuit le danger qui l'a suivait depuis quelques années. Son métier de policière en poche, un nouvel habitat, mais toujours Azalée, sa meilleure amie d'enfance. Elle rencontra de nombreuses personnes, dont son voisin d'en face, Eliott. Pour sa...