Aide moi !

Je m'appelle pas Grey !

(Point de vue Grey)

Je me réveille, attaché à une chaise par des cordes, ça m'a irrité mes poignets, leur peau est à vif. Je n'ai aucune idée d'où je suis, normal je ne vois rien, il fait noir, tout noir, totalement noir. Je sais même pas si c'est parce que mes yeux sont bandés ou si c'est parce que je suis dans le noir, à part la douleur à mes poignets je ne perçois rien.

Tout à coup j'entend une porte métallique qui se claque et des bruits de pas qui se rapprochent, j'ai l'impression qu'il y a plusieurs personnes qui approchent, j'entends des discussions, c'est vague et assez étouffé, mais je perçois quand même des voix, je commence à reprendre peu à peu contrôle de mon corps, mes membres sont engourdis, je les sens. Mes yeux s'entrouvre et sont immédiatement éblouis par une lumière blanche, crue.

Une fois habitué à la lumière j'ouvre mes yeux et je tombe nez à nez avec des hommes en blouse en blanche -des scientifiques- et un homme en costume. Il était imposant et puait la richesse et la luxure, il avait des yeux vairons, comme moi, mais les siens eux, étaient noir et blanc, c'était vraiment captivant, son regard était si persant que j'avais l'impression qu'il lisait dans mes pensées, c'était troublant.

Il avait remarqué que mes yeux était ouvert mais pas les scientifiques, quand ces derniers le remarquèrent, ils ont tous foncés sur moi, ils étaient trois, il ont foncé vers des machines -je remarque alors que je suis attaché à toutes sorte de machines qui surveillent mes constantes et mon activité cérébrale- avec des airs à la fois fascinés et effrayés.

L'un se tourna vers moi -une femme- et me demanda:
-Tu vas bien ? J'avais envie de lui crier d'aller se faire voir, comment est-ce que je peux aller bien ? Mais quand j'ai remarqué son air soucieux je suis passé de la colère à la tristesse.
-Non, je... j'ai mal, libérez moi s'il vous plaît ! Je vous en prie ! Pourquoi est-ce que vous m'avez attaché ? Qu'est-ce que j'ai fait ? J'avais commencé à pleurer, j'avais peur, la femme me regardant avec un air désolé et hésitait à me libérez.
-Si seulement je pouvais le faire, dit elle. Je répondis:
-Mais vous pouvez me libérez, détachez moi par pitié ! Tout à coup son expression passa de la pitié à la surprise.
-Vous... vous avez entendu mes pensées ?!! Je ne la comprenait pas, je pensais qu'elle avait parlé de façon clair et audible.
-Comment ça, vous venez de... c'est alors que je me suis mis à convulsé sous le regard apeuré de la femme, édité des autres scientifiques et blasé de l'homme en costume j'avais l'impression de bouillir, c'était vraiment insupportable, au fur et à mesure que je convulsais, la douleur augmentait, et je me rappelait peu à peu de la raison pour laquelle je suis attaché ici, j'ai des pouvoirs, des pouvoirs psychique, depuis ma naissance, et ses pouvoirs ne sont pas venus tout seul, mais avec leurs lot de problèmes.

Tout d'abord, je suis ce qu'on appelle un schizophrène, ça veut dire en gros que je ne suis pas seul dans ma tête, chaque personne à sa propre personnalité, mais le problème c'est que c'est toujours eux qui sont aux commandes, moi je me débats pour juste exister.

Déjà enfant, quand je me manifestait je suppliait les gens que je voyait de m'aider à les faire partir, mais il passait leur temps à me traiter de fou et de malade mental, j'étais aussi orphelin, vu que je ne me souviens pas trop de mon enfance, ou plutôt de mes quatre premières années, je pense que mes parents ont dû m'abandonner quand ils se sont rendus compte du monstre qu'ils ont créé, qui plus est mes cheveux argentés et mes yeux vairons gris pâle et rouge sang n'arrangaient rien, les gens avaient peur de moi, depuis mon enfance j'ai dû endurer une solitude folle, à longueur de journée mes différents alters egos se disputait la place, et à chaque changement je convulsais de façon horrible, c'était une douleur indescriptible, la personne qui venait était aléatoire et rien ne prévoiyait le changement ou ne le causait, ça venait comme ça.