𝑷𝒐𝒊𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒗𝒖𝒆: 𝑳𝒊𝒔𝒂.Aujourd'hui, ça fait deux ans jour pour jour que je suis sortie de cette horrible prison. Deux ans que j'ai été descellée. Mille an, mille longue années à essayer de ne pas devenir vraiment folle. Si mon père m'avait vue là dedans, il aurait eu une réelle raison de me vendre comme du vulgaire bétail.
S'adapter au monde d'aujourd'hui n'a pas été simple, il m'a fallu une année pour me mettre à jour au niveau de la langue parler ici, les mots ne sont plus les mêmes. Le plus dure à tout de même été de m'adapter à ce que la population appelle « technologie ».
Point négatif: je ne suis plus la reine de rien, je suis tombée dans l'oublie et ma gloire passée n'a aucun sens, de plus je n'ai aucuns « papier d'identité » alors je ne peux pas faire grand chose. En même temps je me vois mal dire à l'accueil de la mairie: « Bonjour, je connais pas ma date de naissance mais c'était il y'a mille vingt quatre ans et j'habitais dans l'ancien royaume oriental dominant le monde ! ». Pour finir, je suis en cavale. Toutes les organisations possibles et imaginable ayant un rapport avec le monde de l'occulte sont à ma recherche.
Point positif: j'ai découvert les joies de ce qu'est le maquillage (et je peux affirmer que c'est très utile quand on a manqué de chaque vitamine possible pendant un millénaire), personne ne peu imaginer à quel point j'étais blanche en sortant de ma cellule. Pour finir, un papi tenant un vieux bar à Tokyo m'a permis de loger au dessus de celui-ci en échange de mon aide pour servir les clients et rendre ce dit bar, plus moderne. C'est ironique de demander ça à une jeune femme qui a enfaite l'âge d'un fossile.
Il n'est pas difficile de remarquer qu'il y a beaucoup plus de point négatif que positif. Mais pour l'instant je m'en sort plutôt bien.
Nous sommes samedi soir, les rues de Tokyo sont plutôt vides au vue de la pluie qui tombe dehors. Je lave des verres derrière le bar. Ce petit taudis fait tout de bois à finis par me plaire, et il commence à plaire au gens aussi je crois.
— Yo Lisa ! Trois verres de saké pour mes collègues et moi s'te plaît.
Des habitués viennent régulièrement, comme le malpoli qui viens de m'adresser la parole.
— Ça fera trois mille yen Hiro, lui demandais-je en tendant la main vers lui.
— Trois mille ? Tu te fiche de moi ?! son expression contrite me fais rire intérieurement.
— Bah quoi ? Il me faut bien un pourboire.
Hiro me donne finalement les trois mille yen, la moitié par dans ma poche. Eh je permet pas de jugement, la vie est super chère de vos jour, et moi je roule plus du tout sur l'or.
Il doit être près de minuit, le monde commence à quitter le bar pendant que les plus jeunes eux y entre, en général ils viennent boire un coup avant d'aller en « boîte de nuit ». J'ai d'ailleurs du mal à comprendre le concept des discothèques, les gens aiment vraiment s'agglutiner tous ensemble pour finir par se reproduire ? À mon époque, les femmes devaient danser pour attirer les mâles, honteux, misogyne, macho. Heureusement que les mentalités on un peu évolué.
Nous arrivons à mon moment préféré de la soirée, le bar n'a que quelques clients alcoolisés, et le papi qui m'offre l'appartement roupille depuis un certain temps. Quand il n'est pas là, il me laisse carte blanche. Je m'assoie sur le bar et me munis d'un microphone connecté en « Bluetooth » a des enceintes, une invention de génie, ils ont des super gros cerveau les inventeurs de vos jours.
J'ai toujours apprécié chanter, à mon époque, presque tout le monde avait ce talent, c'était extrêmement réputé étant donné que si on voulait mettre un peu d'ambiance bah... fallait utiliser sa propre voix, on avait pas d'énorme brique à trous qui fait sortir du son.
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𝑰𝒏𝒇𝒊𝒏𝒊𝒕𝒍𝒚 𝒇𝒂𝒓
Fanfic"𝑳𝒆𝒔 𝒈𝒂𝒓𝒄̧𝒐𝒏𝒔 𝒏𝒆 𝒗𝒆𝒖𝒍𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒍'𝒂𝒎𝒐𝒖𝒓 𝒒𝒖𝒆 𝒔𝒊 𝒄'𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒕𝒐𝒓𝒕𝒖𝒓𝒆. 𝑵𝒆 𝒅𝒊𝒔 𝒑𝒂𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒏𝒆 𝒕'𝒂𝒊 𝒑𝒂𝒔 𝒑𝒓𝒆́𝒗𝒆𝒏𝒖𝒆." 𝑫𝒂𝒏𝒔 𝒄𝒆 𝒄𝒂𝒔, 𝒉𝒆𝒖𝒓𝒆𝒖𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝑱𝑬 𝒔𝒖𝒊𝒔...