Prologue ☼ Sanglot

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Oh, I hope some day
I'll make it out of here
      - Billie Eillish | Lovely

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Je pose ma tête contre la vitre de la voiture et prend une grande inspiration. Je regarde quelque instant le paysage défilé autour de moi puis je ferme les yeux. Je revoit les événements des trois derniers jours... 

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Début du FlashBack3 jours plus tôt


Ma joue... Elle me brûle comme si elle était en feu. Et mon oeil... Je vois flou.

Une claque et un coup de point... En une soirée... On pourrait dire que c'est beaucoup. Mais pas dans mon cas. Même que pour moi ce n'est rien comparé à ce que je vis tout les jours...

- Jeune fille je te conseille de t'excuser immédiatement ou sinon- commence Edward.

- Ou sinon quoi, hein? Tu vas encore me frapper? Tu vas encore m'enfermer dans ma chambre? Tu vas encore me crier dessus? C'est ça? répliquais-je. Honnêtement, avec le nombre de chose que tu m'as faite subir tu ne peux plus me faire peur...

Je me lève de ma chaise et je la pousse contre la table de la cuisine. Je regarde mon père dans les yeux et je quitte la pièce en courant. Je monte les marches de l'escalier deux à la fois. Lorsque j'arrive dans ma chambre je claque ma porte et la verrouille derrière moi. J'ouvre mon garde-robe puis en ressors mon sac de sport ainsi que mon sac à dos et je vide leurs contenus sur mon lit. 

De l'autre côté de ma porte, j'entend mon père me crier après en montant les escaliers. 

- Abigaëlle je te jure que si tu ne ramène pas tes fesses dans la cuisine immédiatement, commence t-il, tu vas me supplier pour que je t'épargne...

Les larmes commencent à me couler des yeux... Je commence à fouiller dans tous les tiroirs de ma chambre et je prend des chandails, des pantalons, des sous vêtements, etc. Je les lancent dans mon sac de sport et lorsque plus morceau de linge ne rentre dans ce dernier je le ferme. 

C'est alors que j'entend des coups contre ma porte: Edward essaye de défoncer la porte de ma chambre. Tout en essayant de faire céder ma porte, il me cris des insultes et des menaces. 

- ABIGAËLLE BAILEY, OUVRE MOI CETTE FOUTUE PORTE!!!  crit-il.TU VAS VOIR, LORSQUE JE VAIS ENTRER DANS CETTE CHAMBRE TU NE ME MANQUERAS PLUS JAMAIS DE RESPECT!! TU N'ES QU'UNE PUTE, COMME TA MÈRE!! UNE GROSSE CONNASSE, COMME ELLE, QUI A PEUR LE TOUT!! ALORS TU VA M'OUVRIR CETTE PUTAIN DE PORTE, ABIGAËLLE, ET NE ME FAIS PAS RÉPÉTER!!!

S'en ai trop pour moi. Mes yeux se replissent d'eau: je n'ai plus le contrôle de mon cœur.

- UNE PUTE!? UNE CONASSE MA MÈRE!? LE SEULE CONNARD ICI C'EST TOI!! lui répondis-je en criant le plus fort que je peux. 

- ALORS LÀ JEUNE FILLE TU VAS REGRETTER D'ÊTRE VENUE AU MONDE!! OUVRE LA PORTE!! me répond t-il. 

Mon père continue de frapper la porte et de me crier des insultes. Mais moi je le laisse faire. Sa ne sert à rien de lui répondre à nouveaux... Les larmes aux yeux, je me dirige ensuite vers mon bureau et prend le maquillage dont j'ai besoin, mon ordinateur, deux livres, les clefs de la maison, etc. et je les mets dans mon sac à dos. Je prend aussi mes médicaments qui se trouvent sur ma table de chevet et je les met dans la poche avant de mon sac de sport. Finalement, je débranche mon téléphone qui se trouve sur mon lit et le fourre dans ma poche arrière de short.

The sunrise ☼ | Jeremiah FisherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant