Chapitre 2

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Warren

On était enfin arrivé.

Putain, j'ai dû convaincre Gray une vingtaine de fois de ne pas aller défigurer sa nouvelle compagne. Elle ne faisait que de hurler dans le coffre, pour une personne supposée être soûl, elle avait une voix d'enfer. Mais bon ça n'avait pas plu à tout le monde apparemment.

Tom avait également hésité à lui piquer une dose d'anesthésiant histoire de la calmer un coup mais bon c'était inutile car elle avait fini par ce taire.

Un bonheur pour mes oreilles.

Mais ma joie redoubla d'intensité lorsque nous étions enfin arrivés au Cartel.

C'est en rentrant dans le parking du grand building des Coste que mon envie d'aller manger une bonne glace à la menthe poudrer de chocolat me vint à l'esprit.

Mais je n'ai même pas eu le temps de m'imaginer la déguster que Rebecca et sa clique se sont ramenés.

Cette femme vie pour Hollywood.

Nous sommes sortis de la voiture pour la saluer sauf un qui veut se donner un petit genre de voyou à ne pas vouloir saluer sa maman chérie. Mais bon, qu'est-ce que vous voulez qu'on dise à Gray ?

— Où est la fille ? Demanda ma supérieure.

— Dans le coffre. Dit Tom.

Elle fit signe à trois hommes aussi baraqués que the Rock de la faire sortir. Un d'entre eux avait même sorti des menottes.

— Bien les garçons qui se portent volontaires pour la ramener ? Demanda Rebecca.

Personne n'avait répondu, aucun ne voulait faire des heures supplémentaires sans rémunération. De plus, pour ma part, j'ai une glace à aller récupérer.

— Mais lâcher moi, je vais vous déclarer bande de salopards.

C'est donc comme ça que cette gentille fille c'est fait brutalement sortir de ce coffre par ses trois hommes. Elle s'est fait escorter jusqu'à l'ascenseur, un des hommes avait fait signe à Rebecca de les suivre.

— Bien personne, je choisis, Gray, tu restes. Dit-elle en partant.

Automatiquement, je me suis retourné vers mon ami qui ne semblait pas trop d'accord avec l'idée.

Mais ça, ce n'était pas mon problème.

Je me suis dépêché de monter dans le côté conducteur, et je pense que Tom était aussi de mon avis car il est également monté dans la voiture.

J'avais très vite fait marche arrière pour me casser de là.

— Il va nous tuer. Dis-je.

— Je m'en bas les couilles. Demain moi, j'ai une vie qui commence à huit heures. Donc les longs discours de madame Coste, non merci.

— Grave, de tout de façon Gray doit être habitué, c'est ça mère après tout.



Mariana

Ça faisait maintenant pas mal de temps que je suis attaché à cette chaise. Sincèrement, je ne sais pas trop ce qui se passe, tout simplement parce que tout était louche. Je n'avais même pas eu le temps d'être bourré qu'on m'avait enroulé de scotch m'évitant un aller inutile chez l'esthéticienne pour mes bras. Et en plus, deux idiots qui ne savent pas kidnapper une femme. Maintenant, j'étais coincé dans ce qui me semblait être un bureau, un très joli bureau dans lequel je n'ai pas demandé à être dedans. Je ne savais même pas où j'étais, seule la grande baie vitrée m'aidais à comprendre que j'étais en ville. Je ne sais pas qui est l'architecte d'intérieur de cette pièce, mais je l'en merde profondément. Sérieusement, toute ses chaises qu'il y a dans le marché mais lui a décidé de prendre les moins confortable du catalogue.

MARIANAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant