CHAPITRE 6 : Cicatrices indélébiles

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Attention : ce chapitre contient des scènes qui peuvent être considérés comme choquantes pour certains. je mettrais trois *** dès que le passage commencera à être violent. J'invite les âmes sensibles à passer cet extrait, que je résumerais plus rapidement et de manière moins brut. 

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Mes yeux étaient rivés vers le plafond. Kyliane craignait le noir, à vrai dire, moi aussi,  elle dormait donc avec une veilleuse, projetant une galaxie. Admirant saturne orbiter sur elle-même, j'essayais de fermer les yeux, bien que sans réussite, freinée par le ronflement incessant de la blonde qui faisait trembler les murs. 

De ce que j'avais compris, elle se nommait Chesley. « Sorcière » lui allait beaucoup mieux au teint. Ce n'était que mon avis.

 Je n'étais pas très fatiguée, même s'il devait être dans les environs de 3h. Sans doute dû au petit somme que j'avais fait dans la chambre de Maude quelques heures plus tôt. Je revis les yeux rouges de la mystérieuse silhouette se poser sur moi. Puis frissonna.

Je ressassais tout les évènements qui s'été déroulées au cours de ces 48heures. Un sentiments amer, ressemblant à de la culpabilité vint tirailler mon cœur. J'avais fait le mur sans un mot à ma famille. Je pouvais sentir d'ici l'inquiétude qui rongerait mon père, il ne méritait pas ça. Il fallait que je leur fasse au moins un signe de vie.

 Je sortis alors de ma poche mon téléphone de secours, que j'avais en rab lorsque mon père me privait de portable. Son écran était fissuré, merci Ryan. Je grimaça lorsque l'écran blanc affichant le logo d'une pomme à moitié croquée s'alluma, m'aveuglant. Mon téléphone se mit alors à vibrer incessamment dans ma main, je coupa donc le son. J'avais +99 appels manqué sur Instagram de Lia et Skye, et plus d'une centaine de messages de mon père. Les sentir s'inquiéter pour moi me fit chaud au cœur. J'avais toujours voulu essayer de fuguer pour voir la réaction de mes proches. Rassurez-moi, j'étais pas la seule ??

Je pris le temps de lire chaque messages de mon père.

>> Alors comme ça j'apprends que tu as un téléphone de secours ? tu vas m'entendre parler Watson. Reviens sur le champ. 19h22

>> Eden, je ne rigole pas, rentre à la maison tout de suite, sinon tu seras privée de repas. 20h12

>> Où es-tu ? Solène m'a dit t'avoir vu pour la dernière fois dans sa chambre, quelle poucave celle-là, elle pouvait oublier les paquets de chewing-gums et notre pacte, tu portais une tenue de soirée. Si j'apprends que tu es partie en boite alors que tu es mineure et punie, je te jure que ça va très mal se passer pour toi, jeune fille. 21h48

>> Ok Eden, envoie-moi au moins un signe de vie, ça fait 3h là, je commence à m'inquiéter. 22h30

>> Eden, tu es marquée en ligne tu te fiches de moi ? Tu vas répondre merde, je suis mort d'inquiétude ! 22h59

>> Amanda vient de trouver un mot dans ta chambre, de « R. Eberly », alors comme ça tu fricotes pendant que moi je te punis ? je souris face au vocabulaire très vieux jeu de mon père ; il ne changera jamais, moi je m'inquiète pour toi, pendant que toi tu roules une pelle à un inconnu ? pas si vieux jeu que ça après tout- 23h36

Si seulement il savait la vérité...

>> Bon Eden ça suffit, ce n'est vraiment plus drôle, tu ne donnes aucun signe de vie, dis-moi au moins si tu es chez ce garçon ou si tu es toute seule. 00h26

le Magisteril et les anneaux de feuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant