Black Angels

24| Alistar

Elisabeth 

– Beth, il faut vraiment que tu lui dises.

Je soupire longuement et coince mon téléphone entre mon épaule et ma joue tout en coupant les tomates pour ma salade grec.

– Je t'ai dit que j'allais le faire.

– Quand ? Tout le monde se doute de quelque chose mais...

Je pose mon couteau et me redresse :

– Tu n'as rien dit, rassure-moi.

– Non, bien sûr que non. J'ai seulement entendu Charly et Rusty parler l'autre jour.

Je ferme momentanément les yeux et passe ma main dans mes cheveux.

– Je serai là pour t'aider à leur dire si ...

– Je vais le faire Mady. Je dois y aller, je te rappelle, dis-je en raccrochant.

Je pose mon téléphone sur le comptoir et soupire longuement. Je sais que je dois le dire à Damon et aux autres, mais la peur que je ressens à l'intérieur est tellement grande que j'ai l'impression que je ne réussirai jamais à le faire.

Je suis tirée de mes pensées par la sonnette de la porte de mon appartement qui retentit. Je m'y rends en essuyant mes mains avec le torchon de cuisine.

Lorsque j'ouvre la porte, Damon apparait avec un bouquet de fleurs.

– Joyeux dimanche poupée, dit-il en m'embrassant avant d'entrer.

Il dépose les fleurs sur la table à manger tandis que je souris. J'adore ce Damon.

Il est tellement mignon que l'on pourrait mal le voir comme président d'un club de motard hors-la-loi.

– Ça sent bon. Qu'est-ce que tu prépares ?

Il retire ses botes au milieu du salon ainsi que son cuir avant de me suivre dans la cuisine.

– C'est une recette de Logan. Ce sont des spaghetti alla puttanesca, dis-je en souriant.

– Pourquoi tu ris ?

– Ça veut dire spaghetti de la fille aux mœurs légère.

Damon fronce les sourcils.

– Drôle de nom pour des pattes.

Il plonge le doigt dans la sauce alors que je m'offusque :

– Damon ! Lave-toi les mains au moins !

Il sourit avant de me tourner vers lui t de m'embrasser à pleine bouche. Il est particulièrement excité à ce que je sens.

– Damon...

Il relève la tête et m'observe avec grande minutie.

– Ça fait une semaine que t'es de nouveau à moi, mais je n'ai toujours pas eu l'occasion de profité de tous les bons côtés de t'avoir comme régulière, dit-il en caressant mon corps.

– Damon !

Je le repousse en frappant son épaule.

– Ce n'est pas ma faute si à chaque fois qu'on s'apprête à baiser, tu dois t'en aller pour le club.

Je lève les yeux au ciel parce qu'il sait à quel point je suis frustrée.

– C'est pour ça ...

Il éteint le feu sur le plat que je prépare et sans crier gare, il me jette sur son épaule me faisant pousser un cri de surprise.