-Torture mentale- O.S

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Ce face à face avec ce dégoûtant reflet sur le miroir surplombant la cheminée est atroce. C'est comme ci le simple faite de me regarder faisait ressortir en moi toute la douleur que je ressens fois mille. J'ai déjà du mal, rien que de l'avoir simplement en un exemplaire en moi. Cette voix, la sienne dans ma tête qui me cris de le rejoindre, de mettre fin à mes jours pour le retrouver, de me tailler les veines pour en finir, de me tuer en avalant mon armoire à pharmacie, ou de venir au près de lui après m'être jeter du haut d'un immeuble. Non, je veux me laisser souffrir seul et triste comme un rat mort sur le bord de la route encore un peu. Après tout l'enfer ici ou ailleurs ne pourras pas être pire, je suis toujours le même, ce que j'ai fait se que j'ai vécu restera pareil en paix ou pas, ici ou ailleurs. C'est comme ci je venais de prendre un shot de sauce piquante mélanger au crachat d'une personne qui se brosse les dents. Ma gorge brûle, sûrement à cause de tout ce que j'ai vomi dans les toilettes il n'y a pas 2 minutes. J'ai tellement rejeté de restes et de fluides que cela me parut impossible que de ne soit que la nourriture que j'ai avalé ces dernière vingt-quatre heures. Il devait sûrement y avoir un bout de mon âme liquéfier, ou quelque chose du même genre, allez savoir ? Après cet épisode digne des tortures dans les affres de l'Enfer, je m'en suis vite remis,  ça ne m'avance pas de me morfondre ou de me plaindre en pleurant auprès de mes amis. J'oubliais, je n'ai pas d'ami. Je n'ai personne, je suis totalement seul. J'ai aimé quelqu'un un jour, et son amour réciproque pour moi l'a détruit, je préfère désormais m'abstenir d'aimer et/ou de chérir qui que ce soit dans ce bas monde. À quoi cela sert au final ? J'éteins la lumière du salon pour me diriger vers l'escalier, puis la chambre, puis le lit. Je me jette devant, sur le ventre la tête tournée contre le mur. Mur d'un blanc plus immaculé que les ailes d'un ange, blanc immaculé qui commence à être corrompu par la tache de moisi sur le coin en haut à droite. Je le connais par coeur ce mur, j'ai tout le temps pour l'observer maintenant. Comment les jointures entre le mur et la mansarde sont imparfaites, les petites imperfections dans la peinture mal étalé qui a fini par séché inévitablement mal, rendant le mur, parfait. Et puis mon réveil, dont la lumière bleue turquoise s'écrase de toutes ses LEDs le composant, je me tourne vers celui-ci. Il affiche avec cette police qu'on les réveilles en forme de bâtons,  [04 : 31] . J'aime tout particulièrement cette heure tardive dans la nuit, à la limite du matin. Car les gens qui ne dorment pas encore à cette heure sont soit insomniaques soit ils le font exprès. On ne peut pas rester éveiller jusqu'à quatre heure et demie du matin à cause d'un rhume ou du stresse. Selon moi, c'est forcément que l'on est en boîte, que l'on travail encore à cause d'une certaine dépendance, ou que l'on déteste tellement la journée que la nuit est le seul réconfort que l'on puisse avoir, c'était le cas de cette personne que j'aimais, celle qui n'existe plus à ce jour. Personnellement ce n'est rien de tout ça, c'est même l'inverse, je suis malade, je suis insomniaque. De toute manière, je déteste dormir, car soit je fais d'atroce cauchemars soit je me sens tellement bien que le réveille est le pire des ascenseur émotionnel. Donc, je n'aime pas dormir, mais je n'aime pas les insomnies non plus, je m'ennuie, encore plus que devant la télévision le midi, quand je me lève. Cette nuit, comme toutes les autres l'insomnie est si longue que j'eux un moment l'impression que le Someil en personne me découpait les paupières au sécateur. Finalement, vers six heures du matin, je parvint miraculeusement à fermer les yeux sur un monde plus dysphorique encore, me laissant à mon doux réveil à [08 : 21] des larmes, une rivière de douces goutes salées résultant de ma détresse, de mon manque, de ma tristesse. Elle coulaient tout d'abords sur mes cernes qui ressemblaient plus à des fosses creusées sous mes yeux de loin puis rejoignaient mes joues, à partir de là je ne les laissais plus passer, j'essuyais avec acharnement, systématiquement mes larmes sur ma barbe de 3 jours. 



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⏰ Dernière mise à jour : Oct 19, 2023 ⏰

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