Chapitre 1 :

1 0 0
                                    

      5h33, en Italie à Calabre

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.




     5h33, en Italie à Calabre.

J'essuie mes mains recouvertes d'eau sur mon tablier. La pâte à croissant est prête, je coupe la pâte en forme de triangles pour créer les croissants. Ça fait maintenant 1ans que je suis à Calabre, cette ville me plaît beaucoup.

J'ai toujours aimé la cuisine, surtout faire des gâteaux ou autre pâtisserie. Durant toute mon enfance, on m'a privé et enfermé dans ma chambre. Aujourd'hui, je peux voir le monde, et faire ce que bon me semble.

Le plus important dans une vie, je dirais que c'est faire ce qu'on aime et découvrir des choses avant qu'il ne soit trop tard. Alors je me suis enfuie de chez mon père, pour faire les choses que j'aime.

Je voulais faire de la pâtisserie quand j'étais petite. En ce moment, j'en fais mon travail. Dit comme ça, on dirait que je fais ce que je veux, et que personne ne peut m'atteindre. Alors que c'est juste une carapace, pour cacher mon hypersensibilité.

Comme tous les week-end, on a beaucoup débordé. Je dois m'occuper de faire les commandes et quand j'ai le temps, je pars aider Manon. Manon qui galère toujours autant à casser des œufs.

Manon est devenue ma première amie, avant elle je n'avais jamais connu l'amitié. J'ai aussi appris qu'elle avait un petit ami, qui était un homme à mon père.

Le monde est petit, ils se séparent quand je l'ai rencontrée. Heureusement pour moi, et pour elle aussi.

D'après ce qu'elle m'a raconté sur leur relation, c'était super toxique. Au jour le jour, elle va mieux, je l'ai aidée à remonter la pente et lui ai donné un sens à sa vie.

Depuis que j'ai tué les trois hommes, je n'ai pas eu de nouvelle. Pas d'homme bizarre, ni d'hommes qui essaient de me kidnapper.

Je devrais me réjouir, pour que mon père n'arrive pas à me retrouver. Mais je sens qu'il y a quelque chose qui cloche.

La patronne entre en se dirigeant vers moi. Sa doit être une commande à faire, et j'ai toujours pas fini de faire mes croissants.

Il faut que je passe à la seconde vitesse, sinon je risque de prendre du retard.

- Ava, tu as une commande pour ce matin. Dit ma patronne.

- Le client veut sa commande pour quelle heure ?

- Il la veut pour huit heures, il m'a transmis un papier avec les informations de sa commande dessus.

- D'accord, merci. Dis-je en prenant l'enveloppe.

Ma patronne repart au comptoir. Je glisse le papier dans ma poche, je ferais ça après j'ai des croissants qui aident d'être terminé.

J'enroule les croissants sur eux-mêmes, et les badigeonnes de jaune d'œufs. J'appelle Manon, pour qu'elle vienne m'aider et mettre les croissants dans le four.

Encre Noire / Black Où les histoires vivent. Découvrez maintenant