Chapitre 12

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C'est la sonnette de mon appart qui me réveilla ce dimanche matin.

Je regardai l'heure , il était neuf heures du matin.

Franchement qui osait me réveiller à neuf heures du matin un dimanche ?

Sûrement quelqu'un qui ne me connaissait pas ou dans le cas contraire quelqu'un qui ne m'aimait pas du tout.

Je pariai sur mes parents surtout ma mère , elle est capable de me faire ce coup , ce ne sont pas mes amies car le dimanche elles sont toutes occupées dans leur ménage .

Mais ça peut bien être Ernesto , il est assez fou pour me faire ça .

La personne continua à sonner , sincèrement ce quelqu'un ne m'aimait pas du tout.

Je me levai de mon lit , et allai dire à cette personne à quel point je la détestait.

Quand j'ouvris la porte et découvris Ernesto sur le pas de la porte , j'avais grave envie de le gifler .

-Qu'est-ce que tu fais là Nesto? Dis-je à moitié endormie

-Ben c'est évident , je suis venu te voir.

-Et tu ne pouvais pas venir , genre plus tard , cet après-midi peut-être ? rétorquai-je

Il était toujours sur le pas de la porte.

-On dirait que t'es pas content de me voir, dit-il un peu perdu.

-Non c'est pas ça , c'est juste que j'étais encore en train de dormir.

-Tu ne me laisses même pas entrer , me rappela-t-il

-Désolée , rentre donc , lui dis-je en le laissant entrer.

Il entra et s'assis , et me dit:

-Désolé, je me rends compte que je te dérange, c'est juste que je voulais parler á quelqu'un et je pensais que tu pourrais me comprendre.

-ok , je viens à peine de me réveiller , je vais me doucher , me changer et je reviens .

-D'accord

Il acquieça et je partis me doucher .

Propre et habillée , c'est l'odeur de crêpes qui me propulsa dans la cuisine où je trouvai Ernesto en train de mettre des crêpes dans une assiette et ensuite pour les mettre sur la table.

-Si j'étais pas très contente que tu me réveilles aussi tôt un dimanche , tu viens de te rattraper, lui dis-je avec mon plus grand sourire.

Je me précipitai pour lui donner un bisou sur la joue. Et il se mit à rire

-Tu aimes toujours quand on cuisine pour toi

-C'est exact , je plaide coupable .

Je m'assis au bord de la table près à dévorer ces crêpes qui ont l'air délicieuses.

Ernesto s'assit en face de moi et on commença à attaquer ses crêpes.

-Alors comment vas-tu? me demanda-t-il au bout d'un moment

-Je vais mieux que jamais , et toi?

-Bien

-Alors qu'est ce qui passe ? De quoi voulais-tu me parler? Lui demandai-je curieuse.

- J'ai rencontré quelqu'un, me dit-il

-C'est tout?

-Comment ça?

-Ernesto , tu rencontres tout le temps quelqu'un , tu rencontres des centaines de filles par mois. Dois-je te rappeler que pendant tes vacances à Colombie qui n'ont durés que deux mois , tu n'as pas rencontré deux ou trois femmes , mais douze , t'es sorti avec douze femmes , rétorquai-je.

-Non , non c'est pas la même chose , avec ces filles , je m'amusai et elles aussi , mais avec cette femme , je sens que c'est du sérieux.

-Tu sens que c'est du sérieux??

Je vis alors dans ses yeux une flamme que je n'ai jamais vu , il était donc vraiment sérieux.

-Tu l'as rencontré où?

-Au super marché, elle y était avec son fils de six ans pendant que je venais juste prendre de l'alcool pour une autre soirée.

Je sais que c'est stupide mais je me suis toujours dit que je ne prendrais jamais un mec qui a déjà un enfant , alors Ernesto qui s'intéressait à une mère, c'était bizarre.

- Qui te dit qu'elle n'est pas une femme mariée ? Ne pouvais-je m'empêcher de demander.

-Non, elle est une mère célibataire et je suis déjà sorti avec elle  .

-Hum , je ne pensais pas que tu t'intéressais aux mères célibataires mais je ne vois aucun inconvénient à cela. Mais dis-moi pourquoi es-tu si sûr que ce sera différent avec elle?

-Parce que quand je suis avec elle , je me sens meilleur, elle fait sortir ce qu'il y a de mieux en moi , et je fonds à chaque fois que je vois son sourire , et je veux juste continuer à la voir sourire.

Il y avait des étincelles dans ses yeux , et là je sus qu'il était tomber amoureux.

-T'es amoureux?

-J'ai bien peur que oui .

-C'est une bonne chose , si tu l'aimes et tu penses qu'elle t'aime aussi , tu peux foncer .

-J'ai juste peur...

-T'as peur de quoi?

-Je n'ai jamais vraiment eu de relations sérieuses , et là c'est la première fois. J'ai peur de ne pas pouvoir gérer , en plus elle veut me présenter son fils , si je rencontre son fils , là je sais que je ne pourrais plus reculer.

-Hum ok, je vois pourquoi tu es si stressé, on va faire un petit exercice . Tu vas fermer tes yeux pendant quelques secondes et tu vas imaginer comment tu vois ta vie dans dix ans, et tu me diras ce que tu vois.

Il ferma ses yeux et respira . Après quelques secondes , il me dit avec un sourire :

-Je me vois dans la quarantaine , toujours aussi beau et musclé , je me vois dans un jardin en train de jouer au foot avec Luc pendant que Julia sera en train de jouer avec mes jumelles .

-C'est qui Julia et Luc?

-C'est la femme dont je te parlais et son fils, dit-il en ouvrant les yeux.

-Tu ne te vois pas dans un bar en train de draguer des filles?

-Non à quarante ans , je ferais plus ce genre de truc.

-Tu sais pourquoi tu ne te vois plus dans les bars comme avant. Parce que même si t'as peur tu veux être avec Julia .

-Si tu imagines tes années à venir et tu vois que cette personne fait encore partie du décor alors c'est la bonne personne, justement parce que tu ne vois plus ta vie sans elle, continuai-je.

-Alors c'est la bonne .

-J'ai bien peur qu'on t'a attrappé mon chou .

On se souriait et on espérait juste que c'est la bonne pour lui.

-Et toi? As-tu trouvé la personne avec qui tu imagines ton futur?

-Je sais pas encore, mentis-je.

Car je pensais bien à quelqu'un mais je ne voulais pas encore le dévoiler.



L'histoire d'AndréaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant