Chapitre 15

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On a passé la nuit á discuter avec Yohann .

Si quelqu'un te dit qu'il est trop fatigué pour te parler , ben il te ment.

Je viens de vivre deux journées, l'une plus fatigante que l'autre mais je trouve quand même la force de rester éveillée et de discuter avec Yohann.

Je lui raconte mes deux journées et il me parle de sa famille qu'il est allé voir cette semaine.

On a bien rigolé .

Ce matin en me réveillant , je sentis la douleur , la douleur de la fatigue , de ma nuit sans sommeil, je compris que j'allais en souffrir aujourd'hui.

Je décidai de ne pas aller travailler aujourd'hui et de rester chez moi , j'envoyai un message à ma chef pour la prévenir.

Après cela , j'allai prendre une douche , je m'habillai de mon pyjama le plus confortable , et je m'enfoncai dans mon lit, j'avais besoin d'un bon moment de sommeil.

Je me réveillai à deux heures de l'après-midi , j'avais faim , extrêmement faim, donc c'était impossible de me sentir assez reposée.

Je descendis dans la cuisine où je trouvai Isabelle en train de cuisiner.

-Bonjour la belle au bois dormant, me lança-t-elle , bien dormi?

-Bonjour , j'étais tellement fatiguée que c'était la meilleure chose à faire.

-Ah oui , fatiguée mhmh , mais pas assez puisque tu as quand même eu la force de rester au téléphone toute la nuit, plaisanta-t-elle.

-Je vais faire comme si je n'avais rien entendu.

-C'est pas parce que je vais devenir une divorcée que tu ne dois pas en parler avec moi tu sais, je suis toujours ta bonne vieille amie et tu peux tout me dire.

-Je sais mais pour l'instant j'ai faim , tellement faim. Tu cuisines quoi?

-Des crêpes salées.

-Moi je préfère les crêpes sucrées, mais ça fait rien , envoie.

- Alors, dis-moi, c'est du sérieux entre Yohann et toi? demanda-t-elle.

- On ne sort pas ensemble si c'est ce que tu veux dire, mais cela ne saurait tarder selon moi, répondis-je le sourire au lèvres.

- Sincèrement je suis ravie pour toi, tu le mérites amplement.

-Merci Isa, mais dis-moi que penses-tu faire?

- c'est-à-dire?

- Avec ton mari? Lui dis-je.

- Et bien, on va divorcer et chacun va continuer son chemin, lui il va refaire sa vie avec sa nouvelle petite amie et son enfant et moi je vais aller de mon côté.

- T'as parlé à tes parents?

- Oui, mon père ne l'a jamais aimé, il disait tout le temps qu'il ne me méritait pas, on dirait qu'il avait raison.

Elle était toujours triste mais je voyais autre chose en elle, je voyais qu'elle était prête à aller de l'avant.

- J'espère que tu vas le plumer lors de la séparation des biens, plaisantai-je.

-Compte sur moi, je compte bien m'en tirer avec le maximum de choses que possible, il aura un enfant, je peux bien avoir le matériel.

-Tu vas pas travailler?

-J'ai appelé mon patron, je lui ai parlé de ma situation et il m'a donné une semaine de congé.

- Super! T'as un patron trop cool.

-En fait, j'ai rendez-vous avec mon avocat, aujourd'hui. Je vais aller me préparer pour le rencontrer.

-D'accord.

Isa me laissa seule dans la cuisine, je finis de manger et j'allai faire la vaisselle. Après avoir fini de faire la vaisselle je nettoyai la cuisine, j'aimais bien avoir Isa avec moi, et j'adorais sa cuisine mais elle laissait un vrai désordre après.

J'allai m'assoir au salon et j'entamai la lecture d'un livre, à cet instant Isa finit de se préparer et prit la direction de la sortie.

- On se voit plus tard Andie, me lança-t-elle en sortant.

- À plus!

J'étais super concentrée sur mon bouquin et je dévorais littéralement les chapitres quand tout d'un coup je commençais à penser à Yohann. J'étais super excitée, je voyais en lui le partenaire idéale, il était drôle, gentil, attentionné et cerise sur gâteau il cuisinait trop bien. J'avais enfin l'impression que toutes ces années où j'ai attendu de rencontrer l'homme qui me conviendrait en valait la peine.

Je me sentais bien, j'allais rendre mes parents fiers, mon frère  serait trop content, et j'allais enfin clouer le bec de Kim, elle qui se croit être le centre de la terre, quand elle verra mon mec trop canon, elle va pas le croire.

Je me surpris à rire toute seule dans le salon, je n'avais aucun doute que cela marcherait, très bientôt s'il ne me demande pas de sortir avec lui, je le ferais moi même.

Je n'étais pas de ces filles qui pensaient que seul l'homme pouvait faire le premier pas, je pense que les femmes aussi peuvent faire des déclarations d'amour ou même faire des demandes de mariage.

Cela faisait cinq années que je me sentais pas si sereine à propos d'une histoire d'amour.

Je le sentais au plus profond de moi, c'était le bon.

Sur ces réflexions je me replongeai dans mon livre.

L'histoire d'AndréaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant