PLEASURE | OS Gays

5|2 Mickaël et René

Il était presque onze heure du soir quand leur quatre amis quittèrent enfin l'appartement du blond. Celui-ci se retrouva seul à ranger le bordel qu'ils avaient fait puisque Mickaël tombait de fatigue.

Il était là dans le salon, assis dans ce meuble pour lequel il nourrissait un amour particulier. La douce musique que son hôte avait mis dans les hauts parleurs le portait lentement dans le monde des rêves, tel les bras de Morphée. Et c'est presqu'à la frontière entre réalité et rêverie qu'il sentit son ami se blottir contre lui.

- T'es pratiquement endormi. Vient te mettre dans mon lit. Lui dit-il tendrement.

Mickaël sourit à cette invitation plus qu'agréable. Mais il n'allait pas céder. Pas si vite.

Voyant le manque de réaction de son invité face à sa proposition, René poursuivit :

- Je te ferai toutes ces choses que tu m'imaginais te faire en te branlant devant ta caméra pour moi.

Le métis faillit accepter de suite, mais une fois encore se retint dans le seul but de narguer son ami et de titiller son envie.

- Je suis bien. Le canapé est assez confortable.

- Je ferai jouir ton âme Mickey.

Pris de court par cette nouvelle phrase que René lui avait soufflé à l'oreille, l'architecte décida de laisser son propre chantier aux mains de ce nouveau maître.

- Fait le, ici et maintenant. Supplia-t-il presque.

Le médecin ne se fit pas prier. Dans une combinaison de gestes rapides : il avança sa main, défit la braguette de Mickaël, glissa son pantalon le long de ses jambes et passa son haut par dessus sa tête.

- Tu es grave pressé pour notre première fois.

- Techniquement ce n'est pas notre première fois puisque nous avons déjà pris du plaisir ensemble, mais sans vraiment nous toucher.

- Ouais t'as raison.

René se mit à embrasser le corps de son amant. Il le couvrit de baiser. Joua avec ses tétons. Suçota la peau de ses abdominaux. Puis monta goûter ses lèvres.

- Tu as fait de l'exercice dernièrement à ce que je vois.

Pour toute réponse, le métis n'émit que des grognements.

René descendit vers son entrejambe et martela la sorte de colline qu'il y trouva de doux baisers. Il se mit sur le sol face à cette colline qu'il vit grandir au moment même où il retira le dernier vêtement de son invité.

- Elle est magnifique ta bite perdue entre tes gènes noirs et blancs.

- Tu me fais quoi là ? Un compliment de médecin sur mes origines parentales ? Putain, suce moi et arrête de râler Ren.

Mickaël avait chaud, énormément. Son corps brûlait de désir. Il avait longtemps rêvé ce moment. C'est vrai qu'il ne se déroulait pas exactement comme il l'eût pensé mais c'était bien plus intéressant que tous les films qu'il s'était fait.

René passa sa langue le long du membre de son amant, en baisa plusieurs fois le gland avant de le mettre en bouche, totalement. Il stimula langoureusement ce dernier qui pulsait au rythme de ses mouvements.

L'autre n'avait plus que ses gémissements pour s'exprimer. Il déposa très vite ses mains dans la chevelure dorée de son hôte, y accrocha ses doigts et accéléra la cadence.

Quelque temps après, le cardiologue se dégagea de sa poigne et revint l'embrasser en prenant le soins de laisser ses mains trainer sur le corps en dessous de lui.