Chapitre 3 : J'ai été sauvée par un groupe de chasseuses féministes. Trop cool !

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NDA : Thalia est l'un de mes personnages préférés, j'espère que vous aimez son aesthetic ! Dîtes moi en commentaire comment vous l'imaginez ! Bonne Lecture ! [Le titre => J'ai été sauvée par un groupe de chasseuses féministes. Trop cool ! (on ne peut pas le voir en entier sur téléphone je crois ) ]

                                             
(●'◡'●)

Avec de fortes chances, vous supposez que mon réveil était encore une fois mouvementée. 

Et bien de multiples arcs sont en train de me menacer par leur flèche et mon poignard se trouve sous la gorge de quelqu'un. 

Donc je pense que l'on peut dire, pour mon plus grand malheur, que votre hypothèses est vraie. Tout d'abord, je tiens à dire que tous ce que j'ai fait était de la légitime défense. Dans un second temps, je dois avouer que j'ai légèrement surréagit sur ce coup-là. Troisièmement, ne menacez jamais quelqu'un si vous ne connaissez pas ses capacités en combat ou en manipulation. Le dernier point s'applique surtout si la personne en question s'avère être beaucoup plus forte que vous ne l'êtes. 

Assez de conseils ( si vous en voulez plus, merci de vous référez au guide "Survie d'adolescent en forêt avec attaque de monstres pour les nuls" ), je pense que le temps des explications est venu.

Au début tout allait bien, à part un bon maux de tête et une légère douleur à la cage thoracique, mon réveil se déroulait sans encombres. Mais justement c'est cela qui fut la cause de ma  panique, tout se passait trop bien. Par quels moyens, ne pouvais-je ressentir qu'une légère douleur lorsqu'hier chacun de mes os étaient comme broyés. Bon il est possible que je pousse un peu truc là mais quand même !

J'essayais d'ouvrir mes yeux malgré mes paupières lourdes de sommeil, j'avais l'impression de ne pas avoir aussi bien dormi depuis des lustres ! La lumière de la pièce me brûlait les yeux mais je put vite analyser les objets m'environnant. Je me trouvais dans une tente, une caisse remplie de boites avec l'écriteau "Ambroisie" faisait face au lit de camp sur lequel j'était allongée. Par réflexe, je voulus me munir de mon poignard mais je ne trouvais rien sous mon oreiller. Je me redressais donc dans le but de le retrouver quand mon cerveau décida d'envoyer un signal à mon corps pour lui rappeler qu'il n'allait pas si bien que ça finalement. Je me retrouvais alors adossée contre le mur, la tête qui tournait et désorientée. Une fois remise, je me repris vite et me relevais tout en faisant en sorte de ne pas voir 36 chandelles. 

Je me suis mise à retourner la pièce (ou plutôt la tente ), en quête de mes affaires. Mes gestes étaient saccadés et secoués de tremblement, je ne savais pas ce qui m'arrivait mais le stress que j'essayais de contenir depuis plusieurs semaines refaisait surface au pire moment. Très vite, des larmes commencèrent à apparaitre sur mes joues, mes affaires étaient tout ce qui me restaient de mon ancienne vie et mon unique moyen de défense. Mon corps était tendu, je me sentais vulnérable et sur les nerfs. Qui aurait pu prédire que la perte de mon sac puisse me mettre dans un état pareil ? 

Je lâchais un soupir de soulagement , je venais juste de trouver mon poignard dans une sacoche à l'entrée de la tente.  Mais cela ne me dis toujours pas où le reste de mes affaires est. Je restais sur mes gardes et je le fus peut-être un peu trop puisque c'est là où tout à déraper...

Une jeune fille, au cheveux blanc neige noué dans une tresse, vint se présenter à l'entrée de la tente. Une expression de surprise s'inscrit sur son visage quand elle me vit, et lorsqu'elle s'aperçut que je tenais mon poignard, elle rapprocha dangereusement sa main vers son arc. 

Je ne sais pas ce qui me prit mais,  je pris son étonnement à mon avantage et je lui sautait dessus en la désarmant. Quel réflexe de survie de qualité ! Vous voyez la petite voix qui donne des conseils plus inutiles les uns que les autre et qui ne faut absolument pas écouter ? Et bien c'est ma meilleure amie, et ses remarques pourries incitent le moindre de mes mouvements. Je suis dans un pétrin pas possible,  que se passera-t-il lorsqu'elle va se rendre compte que je ne gérais pas du tout, mais alors PAS DU TOUT la situation ? Parce que oui, là ça partait un peu trop en cacahuète à mon goût... Et pour arranger le tout mon otage, - oui parce que je suis en train de la menacer avec mon poignard-, se mit à me parler :

Layla : Le Sacrifice des DieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant