Ce n'est pas votre faute

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⚠️ je répète une seconde fois, cette histoire contient du spoil après le l'animé.⚠️
Elle se déroule entre le tome 14 et le tome 15 lors de l'emprisonnement de Albert à la tour de londre lors d'une des visites du gouvernement.

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Albert était assis sur le bord d'une fenêtre, son regard vide divaguait au loin sur la populace, en attendant sa pénitence. La salle où il se trouvait était sombre et humide, boueuse et froide à comme ses péchés, dans une tour digne de conte. Il étais prisonnier des murs de ses crimes, seul et mélancolique, attendant sa digne sentence.

Sa solitude était peut être son châtiment ? Être loin de tout et de rien, loin de la vie et de la mort, loin des vérité et des incertitudes, loin de la belle couleur du ciel et des étoiles ? Était-ce son prix a payer ? L'ignorance ? La mort aurait été plus douce mais n'aurait jamais gracier ses mains sanglantes.

Et il restait seul avec comme unique compagnie, ses crimes.

Mais cette souffrance n'était peut être pas la pire, celle d'avoir perdu son propre frère en ayant son propre sang sur ses mains était la pire. La culpabilité de respirer encore à chaque instant alors que son sauveur fut noyé. La culpabilité d'avoir entraîné un enfant prometteur dans la purification d'un enfer gris. La culpabilité de ne pas l'avoir arrêté plus tôt alors que la tâche brûlait ses ailes d'ange. La culpabilité de l'avoir tuer. Son monde était devenu si fade.

« À quoi pensez vous ? »

Une personne apparue dans sa prison, il ne l'avait pas entendu entrer mais il connaissait la voix. C'était une voix qu'il connaissait que trop bien. Rauque et plane mais sur un ton froid, rien ne pouvait le tromper, rien sur la voix qu'il aime temps.

Il se revêtit d'un faux sourire avant de répondre calmement.

« Rien, pourquoi cette question ? » Il pausa son regard sur l'autre homme.« Ce qui se passe dans ma tête vous intéresse, M. Holmes ? »

Il ne s'agissait de personnes d'autre que Mycroft Holmes, aussi appelé le directeur. Le gouvernement : le seul et unique homme a la tête de l'Angleterre, l'ombre de la reine.

« Peut être bien, M. Moriarty. » le noireau se rapprocha du prisonnier, son regard dur s'adoucit légèrement alors qu'il posa sa main sur l'épaule de l'autre quand sa tête se mis a niveau de son oreille pour lui chuchoter.« Ce n'est pas votre faute Albert, il a décidé de faire ce qu'il pensait être juste. » Sa main chaude et calleuse se glissa derrière l'oreille de Albert, là où sa peau était douce comme de la soie.

Le brun archa un sourcil avant de rire doucement et nerveusement. «J'avais oublié que vous aviez la capacité de déduire chacune de mes pensées...je ne sais pas si je dois en être ravi ou dépité.» leur deux regards se croisèrent enfin, les yeux de Albert avaient une lueur triste qui fit se crisper le visage de l'autre. «Croyez vous que cela est correct que vous, monsieur le gouvernement, soit aussi proche de moi, l'ex comte Moriarty aussi appelé Le Prince du Crime ?» il avait doucement murmurer. « Ne pensez vous pas que je ne le mérite pas ? Que je ne vous mérite pas ? Comment pouvez vous encore me regarder ?»

«Arretez de vous inquiéter.»

«J'ai tuer votre frère.»

Le corps de Mycroft se tendit aux mots de Albert. Il avait la conviction que son frère n'était pas mort mais entendre Albert dire le contraire était douloureux, surtout quand ses beaux yeux émeraude étaient brillant de larme qu'il ne pouvait contenir. «Vous ne l'avez pas fait.»

«J'ai entraîné Will dans cette histoire et il a entraîné Sherlock par amour. C'est ma faute, j'ai leur sang sur les mains, Mycroft !» des larmes se mirent à couler le long de son visage. «Et ce doit être mon pire crime. Vous ne devrais pas ... Pas moi...»

«Ils sont assez grands, ils ont pris la décision qui leur semblait le plus juste.» la main de Mycroft effleura la joue mouillée de Albert. «Et ils ne peuvent pas être mort, ils doivent être dans un autre pays, heureux et vivant.»

«C'est irrationnel.» Albert fuyais le regard de Mycroft, il ne pouvait pas le regarder alors qu'il y avait trop de crime et de culpabilité sur ses épaules.

«Trouvez vous cela irrationnel d'espérer que mon frère respire encore ? Et quand bien même ils ne seraient plus de ce monde, ce fut leur choix, pas le votre.»

«J'aimerais tellement que ce soit vrais.» le ton du comte se transformait peu à peu en un murmure sous le regard inquiet de l'autre homme.

«Essayez d'y croire ?»

«Me demandez vous d'être dans le déni ?»

«Non. Je vous demande seulement d'espérer. De plus, nous n'avons pas de corps, alors, il n'y a pas de morts.»

Suite aux mots de Mycroft, la tête de Albert retomba lourdement contre sa poitrine, a la recherche d'un simple réconfort qu'il n'avait plus la force de refuser. Les bras du plus âgé embrassèrent doucement le prisonnier en comprenant la demande, le laissant alors sangloter dans leur étreinte.

Il était rare de voir Mycroft Holmes se montrer aussi affectueux avec quelqu'un, comme il était rare de voir l'ex comte ; Albert James Moriarty se montrer aussi vulnérable.

Mais il n'y avait seulement eux deux à cet étage, les gardiens étaient partis— sous l'ordre de Mycroft — et les autre cellules étaient vides. Il ne restait alors à cet instant, que les deux hommes et leur jardin secret où certains jours les fleurs étaient plus colorés et que d'autres plus fade, mais cela n'empêchait jamais Mycroft de revenir — même au bout de plusieurs semaines ou mois — et Albert d'en être heureux, quoi qu'en soit la suite des évènements.

Et quand bien même si les larmes avaient coulés et les peines avaient étés dévoilées, le simple soutien de l'autre était le plus beau des cadeaux. Alors oui, l'homme le plus puissant de Londres était actuellement entrain de penser les plaies de l'un des criminels les plus dangereux du pays. Il en avait conscience, mais il avait tout aussi conscience du fait que ce même homme et ses  frères — et leurs complices — avaient aidés à la guérison de son cher pays.

Mycroft savais aussi que le criminel n'était pas aussi cruel que ce que les anglais le prétendaient. Il ne pouvait pas nier ses défauts, — car il en avait énormément, — mais il pouvait pas non plus nier ses qualités toutes aussi riches. Et ce n'est pas dû a ses sentiments bandes ses yeux d'un tissus de soie, mais seulement à la réalité des choses, et ces dernières années à le côtoyer en étaient pour lui la preuve.

Leur histoire était devenu comme un conte, un prisonnier dans une très haute tour attendait patiemment que son prince ne vienne le délivrer de son ennuis, de sa solitude et de ses peurs, même si cela n'était que le temps que d'un instant, derrière ses barreau il l'attendait toujours.

«Ce n'est pas votre faute» - Alcroft Où les histoires vivent. Découvrez maintenant