Nous étions ces enfants, qui sommes-nous devenus maintenant ?
On a dit tellement de choses avant, d'être ce choix apparent
Nous étions ces fous qui renversent les empereurs et les tyrans
Nous rêvions de cette révolution qui fait peur, mais pas semblant
Étions-nous déjà plus grands, qu'aujourd'hui ?
A redessiner les frontières ultimes de la vie
Étions-nous déjà des enfants de ce futur impossible ?
Étions-nous déjà ces étincelles de la rébellion utile ?
Dis, pourquoi on a vendu nos rêves ?
Dis, pourquoi doit-on abandonner cette grève ?
Dis-moi enfin qu'est-ce que ça change vraiment ?
Dis-moi pourquoi ne pas lutter fièrement ?
Puisque de toute façon ils auront notre peau ces salauds
Bon sang, autant la négocier chèrement
Puisque dans ce terrible naufrage, il n'y a plus de canot
Il n'y aura pas de sauvetage, que des affrontements
Tu as peur d'y croire, tu as honte d'y penser si souvent
Mais sais-tu combien ont osé, de nos sœurs et de nos frères ?
Oser résister au temps et à l'usure des erreurs guerrières
Ne soit pas juste cet ensemble statufié par tes dirigeants
On a grandi dans la cours des castes, avec les codes d'antan
On a appris les jours tristes des uns, les nuits fastes des autres
Les amours défunts, les réalités et les défaites de nos hôtes
Les toujours qui s'effleurent et les machines qui s'arrête pour rien
Les détours que le destin prend et les usines qui sombre sans fin
L'existence qui pleure de n'être que cet objet consumé par l'argent
Je te promets d'être là et viser les étoiles si loin là-bas au firmament
Je te promets d'être de celle qui te prend par la main ...
Nous ne serons jamais du même rang social
Puisqu'il faut une échelle à notre évolution morale
On nous a conté que les petites filles ne sont jamais forte
On nous a dit que la magie d'autrefois, était morte
Alors dis-moi pourquoi il y a dans mes yeux cet espoir invincible
Bien sûr j'ai entendu les cris et subits les coups, mais je n'ai pas grandi
Et c'est bien là, ma plus belle victoire sur les maudits
Tant de violence sur nos corps et qu'une seule délivrance
Je crois en lui, Lui, il a réussi, comme personne avant
Il m'a prise par le cœur, par le sang, il a trouvé la clé
Il m'a surprise quand j'avais peur, froid et cet appétit dévorant
Quand je n'étais que cette épave éprise de liberté
Cet oiseau aux ailes brisés, qu'il a délivré de sa cage
Je vois sans comprendre pourquoi sur les traits de son visage
Je sens si intensément tous ses instants en moi comme un infini rivage
Alors dis, si j'ai ce pouvoir de croire en lui ... !
Tu as le pouvoir de croire en ta vie
Vole, vole de tes ailes, va-t'en loin
Vole, vole crois en ton destin
Lutte toujours debout en chemin
Dans un même combat il y aura toujours des mains fragiles
Dans un même idéal il y aura toujours des lendemains
Et sur cette page de l'histoire il y a cette empreinte rebelle et subtile
Et sur cette terre en déraison, il y aura encore des triomphes humains
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LES LUTTES CITOYENNES
PoetryDe tout temps la civilisation s'est construite sur la lutte pour le respect du sens profond de 'humanité !