- On y va ? Demande t'il.
- Deux seconde.
- Ça fait 20 minutes que t'es dans la salle de bain, va falloir que j'attende encore combien de temps ? Râle t'il.
- Je m'en fou, tu attendras le temps qu'il faut. Vous avez voulu que je sois là alors vous assumez.
- Parle moi autrement, Camilla, dit-il froidement.
Je rigole d'un ton moqueur et il rentre dans la pièce en une fraction de seconde sans que je m'en aperçoive et il me prend par la gorge contre le lavabo.
- J'ai dis, parle autrement.
- Sinon quoi, Léo ? Demandais-je en souriant.
Il sourit en baissant les yeux.
- J'en étais sûr.
Mais il relève la tête avec un sourire plus grand et plus effrayant que tout à l'heure et sert le tour de mon cou plus fort. Mes yeux s'élargissent et je n'arrive presque plus à respirer.
- Léo...stop...
Puis face à mes mots il me relâche et sort de la salle de bain.
- Je te l'avais dis, dit-il derrière la porte.
- Ferme la, dis-je difficilement en reprenant ma respiration.
•
- On est sensé faire quoi ? Dis-je exaspérée.
- Elle est toujours comme ça ? Demande mon géniteur à Léo.
- Ouais, dit-il froidement.
Mon « père » lève les sourcils et regarde la route.
- Sérieux on va rester longtemps comme-
Une main vient se poser sur ma bouche m'empêchant de continuer à parler, puis l'autre main de Léo pointe quelque chose du doigt en face de nous.
Il retire sa main de mon visage et je m'approche du pare-brise en plissant les yeux pour mieux apercevoir les silhouettes des personnes.
Je recule lentement puis mes yeux s'élargissent et instantanément les larmes montent.
Ma main se dirige directement sur la poignée de la porte pour sortir mais mon géniteur m'attrape le bras pour me retenir.
- Ne fait pas ça.
- Tu savais ! C'est pour ça que tu m'as fais venir ! Criais-je.
Il approche son index de ma bouche pour me dire d'arrêter de hurler.
- Espèce d'enfoiré ! Hurlais-je en le frappant de toutes mes forces.
Mais quelqu'un m'arrêta dans mes mouvements en me pointant une arme sur la tempe.
- Vas-y tire Léo, je ne demande que ça, morire. (Mourir).
- Dit pas n'importe quoi putain, dit-il en rangeant son arme.
Je me redresse sur mon siège et essuie mes larmes.
- Et maintenant ? Demandais-je froidement.
- On attend qu'ils arrivent sur le lieu et on y va, répond mon géniteur.
- Vous y allez, pas moi.
- Oh que si, t'as pas le choix, Camilla.
Je tourne ma tête en sa direction en fronçant les sourcils et en le fusillant du regard.
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𝐈 𝐜𝐚𝐫𝐭𝐞𝐥𝐥𝐢 𝐧𝐞𝐦𝐢𝐜i
Teen FictionCamilla une jeune femme de vingt-quatre ans travaillant dans un bar la nuit, où elle alternait avec une de ses collègue. Sa mère l'harcelant d'appel tous les jours, venant chez elle un jour sur deux. Depuis le décès de son père, mort d'une sois dis...