Os Football ;)

° My Sunshine ° Verratti X Marquinhos

Omniscient

Marco, le célèbre footballeur, se trouvait seul dans sa vaste demeure, submergé par les critiques incessantes qui le tourmentaient jour après jour. Les articles de journaux, les commentaires venimeux sur les réseaux sociaux, les murmures de déception des supporters, tout cela avait créé une toile d'araignée insidieuse autour de lui, menaçant de l'engloutir. Il avait gardé toutes ces émotions en lui pendant si longtemps, mais à présent, la pression était devenue insupportable.

La nuit était tombée, et l'obscurité de la maison ne faisait que refléter l'obscurité qui avait envahi l'esprit de Marco. Un verre de whisky presque vide reposait négligemment sur la table basse, et une cigarette consumée reposait dans le cendrier à côté de lui. Il errait d'une pièce à l'autre, incapable de trouver un réconfort dans ces murs silencieux qui semblaient se refermer sur lui.

Dans cette nuit sombre, Marco se laissa envahir par un doute persistant, se demandant si les critiques qui lui avaient été adressées avaient peut-être après tout un fond de vérité. Les mots de ses personnes résonnaient dans son esprit, trouvant un écho qu'il n'avait pas anticipé.

Chacune de ses pensées était une spirale descendante, le conduisant vers des abysses de désespoir. Les doutes l'assaillaient, remettant en question sa propre valeur et son talent. Il se voyait en train de rater des occasions cruciales sur le terrain, entendait les huées et les sifflets des supporters. Il se sentait piégé, incapable de voir un avenir où il pourrait échapper à cette tourmente.

Le whisky avait un goût amer, mais Marco continuait à en boire, comme s'il cherchait à noyer sa douleur dans chaque gorgée. La fumée de la cigarette s'élevait lentement vers le plafond, créant des tourbillons dans l'air stagnant de la pièce. Tout semblait sombre et étouffant.

À ce moment précis, il était au bord du gouffre. Les pensées sombres et les idées suicidaires tourbillonnaient dans son esprit embrumé. Il se sentait tellement seul, comme si personne ne pouvait comprendre sa douleur. Il avait l'impression que le monde entier était contre lui.

Il contemplait la possibilité de faire quelque chose de tragique, de mettre fin à sa propre souffrance d'une manière irréversible. Il se leva chancelant, les larmes remplissant ses yeux rougis. Son cœur battait la chamade, et il se dirigea d'un pas incertain vers la salle de bain, où se trouvaient les médicaments qu'il avait achetés plus tôt dans la journée, dans un moment de faiblesse.

Cependant, au moment où il allait franchir la porte de la salle de bain, un bruit à la porte d'entrée le fit sursauter. Il s'immobilisa, son regard empli de confusion et de terreur. Il n'attendait personne, et il ne voulait certainement pas être dérangé à cet instant critique.

N'entendant pas de réponse, la porte s'ouvrit doucement, révélant la silhouette familière de son meilleur ami, Marquinhos. L'expression de surprise sur le visage de Marco était palpable, c'est comme s'il avait senti sa tristesse  à des kilomètres de distance. Marquinhos était son ami de longue date, son frère de cœur, et ils avaient traversé tant d'épreuves ensemble sur et en dehors du terrain.

Le brésilien entra doucement, refermant la porte derrière lui. Il ne dit pas un mot, mais son regard était empli de préoccupation et d'affection. Il s'approcha lentement de Marco, comme s'il marchait sur des œufs, craignant de briser la fragile coquille qui entourait son ami.

Marco, paralysé par la surprise et l'émotion, resta immobile. Les larmes coulaient librement sur ses joues, mêlées à la sueur et à la poussière de la journée. Il se sentait vulnérable comme jamais auparavant.