Farranfore

6 2 2
                                    

En errant un peu dans les rues de Farranfore, pour m'imprégner de l'ambiance irlandaise. Je marche, sans véritable destination, au bout d'un moment, je m'arrête. J'observe autour de moi, et que vois-je face à moi ? une animalerie... Je me rends compte que si j'ai rencontré ce chiot, la veille de mon changement de vie, de mon changement de pays. Ce n'est pas un hasard, c'est un signe de la vie que ma place n'est pas en Irlande pour très longtemps. Je me dirige vers l'animalerie afin d'acheter le nécessaire pour l'accueillir dignement, à mon retour.

Une fois à l'animalerie, j'achète les meilleures gamelles, la meilleure nourriture, des friandises, des jouets, les meilleures couches, un harnais et une laisse.

Une fois de retour à l'hôtel, je range mes achats dans la valise, que je vais devoir refaire dans pas longtemps. Je réfléchis à un nom que je trouve rapidement Éros. J'appelle la clinique vétérinaire :

— Bonjour, je suis monsieur Gribelin.

— Bonjour, Sandra, assistante vétérinaire de la Clinique les Animaux d'abord, que puis-je pour vous ? me demande-t-elle.

— Je souhaiterais savoir s'il m'était possible d'adopter le chiot abandonné que je vous ai amené hier, réponds-je.

— Pour cela, il faut contacter l'association « Histoire de Chiens ».

— J'ai décidé de le nommer, Éros. Puis-je avoir les coordonnées de l'association ?

— Bien sûr, l'association se situe à Saint-Julien les villas, je vous transmets le numéro de téléphone par message, cela sera plus simple.

— Je suis actuellement à l'étranger, mais je vais appeler l'association dès réception de votre message.

— Pour combien de temps êtes-vous à l'étranger ?

— Je suis en train de m'organiser pour revenir le plus rapidement possible.

— Nous avons l'intention de le garder au moins une semaine, car comme ma collègue vous a prévenue, il ne s'alimente pas et ne s'hydrate pas.

— Dites-lui, que je vais revenir le chercher et qu'après cette passe, jamais plus nous serons séparés tous les deux.

— Nous lui dirons.

— Aussi, auriez-vous le contact d'un bon éducateur canin pour m'aider à l'éduquer, interrogé-je l'assistante vétérinaire.

— Oui, nous vous transmettons tout cela par message, dans la semaine. Et nous ne manquerons pas d'appuyer votre demande d'adoption auprès de l'association.

— Merci, à vous. Je vous souhaite une excellente journée.

Dès que je reçois le message de la clinique, j'appelle « Histoires de Chiens » :

— Bonjour, je suis monsieur Gribelin, je vous contacte, car j'aimerais adopter le petit chiot qui est arrivé hier à la clinique vétérinaire Les animaux d'abord.

— Bonjour, oui la clinique vient de m'en informer. Il faudrait remplir un formulaire, voir si vous répondez aux critères, et vérifier les conditions de vie que vous avez.

— Aucun souci, je remplirai le dossier, et nous ferons tout ça ensemble, dis-je.

— Parfait, quand pouvons-nous, nous voir pour faire cela ?

— Je suis disponible la semaine prochaine, je suis actuellement en Irlande.

— Bien, j'attends votre retour dans ce cas, à bientôt, me dit la personne de l'association.

— Au revoir, à très vite, réponds-je.

Maintenant que tout cela est fait, tout en mettant ma playlist de Scylla, je regarde pour un billet retour. Au même instant, j'entends résonner les premières paroles « Ici tout a un sens, un jour, je comprendrai ». Je sais, désormais, que vivre en Irlande n'était pas la solution, ce n'est pas mon chemin. Il faut que je retourne en France, et ce le plus rapidement possible. J'ai un vol dans cinq jours, c'est parfait, je vais pouvoir accueillir Éros à sa sortie de son hospitalisation à la clinique.

Je profite de ces cinqjours pour voir ce que je pourrais faire en revenant en voyage avec lui, je medocumente aussi chaque soir avant de dormir, pour être le meilleur maîtrepossible pour lui.

Chienne de vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant