Un jour, tu seras mien (Baku X Deku)

Chapitre 31

Point de vue Naoki

Naoki : Nah, mais si tu les voyais ! Honnêtement, ça fait pitié !

Aika : Chérie, arrête de te voir meilleur que les autres. Essaie dont de t'intégrer.. juste pour une fois.

Naoki : Je peux pas m'intégrer a des gens aussi.. Beurk !

Aika : Naoki, je ne t'ai pas élevé ainsi !

Naoki : Faudrait déjà tu m'aies élevée.

À peine deux secondes après ma phrases, elle m'enfonce son poing droit dans le visage. Rien de nouveau, on y prend presque goût honnêtement.

Le weekend chez ma mère a été vraiment la pire idée que j'ai pu avoir.. mais en même temps, rester avec ces meufs je préférais largement venir ici me faire défoncer que de subir ça. Et en plus, Bakugo devait partir pour le weekend, je ne pouvais pas m'amuser a foutre la merde entre les deux.

Je cours dans ma chambre, rempli ma valise et sort le plus rapidement de cette baraque. Vue l'heure, le couvre feu va finir par tomber avant que j'arrive et si je peux éviter ça, ça serait génial.

Il ne me reste que cinq minutes avant le putain de couvre feu. Tout en sautillant, je me dirige vers le bâtiment des profs puis entre dans une des chambres, sourire aux lèvres.

Aizawa : Chérie !? Tu fais quoi ici.. le couvre..

Je sautille encore jusqu'à lui et l'empêche de finir sa chambre en lui couvrant la bouche de ma main.

Aizawa : Ce sourire ne me dit rien de bon. Il s'est passé quoi, encore ?

Naoki : Elle ma éclaté le nez. Il semblerait qu'elle n'aime pas se faire dire la vérité en pleine tronche, cette salle pute.

Aizawa : Hey, ton langage ! C'est tout de même ta mère.

Naoki : Mère ? Nah, aucune chance.

Je commence a fouillé un peu partout comme si j'étais chez moi. Toute façon c'est pas Aizawa qui va m'en empêcher. Comme je l'avais imaginé, plusieurs trucs de Mic se trouve ici. Pire que des gamins ceux-là !

Naoki : T'as entendu les rumeurs qui courent ?

Aizawa : Ça dépend, il en a plusieurs.

Naoki : Il semblerait qu'une élève d'ici fait des affaires avec L.O.V.

Aizawa : Tes pas sérieuse !?

Il setouffe solidement avec son café tout en me regardant, choqué par ce que je viens de lui apprendre. Et bien, il faut croire que notre cher professeur n'a pas suffisamment de bons contacts.

Naoki : Je ne sais pas encore c'est qui alors je ne peux pas savoir si elle se trouve dans notre classe ou pas. Mais, tu me connais.. les mystères j'adore ça. Rien ni personne me résiste.

Sa petite tête s'approche de moi et il dépose une main dans mes cheveux avant de me tiré vers lui et m'entourer de ses bras. J'etouffe. Je ne suis pas encore habituée à ce type de contact malgré tout ce temps.

Aizawa : Je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit.

Naoki : T'en fais pas pour moi. Je suis intouchables.

Mic entre dans la chambre et me sourit avant de venir se joindre à notre accolade. Puis nous discutons quelques temps les trois ensemble avant que je reprenne le chemin de mon bâtiment. Malgré l'heure, c'est toujours aussi mouvementé a l'intérieur. Ils dorment jamais ce monde là !?

Allongée dans mon lit, les yeux rivés au plafond, je me perd rapidement dans mes pensées. Aizawa et Mic sont absolument tout pour moi.. je ne peux pas les décevoir. Je suis ici pour ma mission et je compte bien la terminé en vie.

D'un coup, quelqu'un toque a ma porte. Putain, mais je ne peux pas avoir la paix ?

Naoki : Entre.

Je reste allongé, m'attendant a voir ma coloc d'étage mais, a ma grande surprise, une touffe de cheveux rouge entre dans ma chambre. Je me redresse et le regarde, confuse.

Naoki : Tu me veux quoi !?

Kirishima : Oh, du calme. Pas besoin d'être sur la défensive ainsi avec moi. Je.. je t'ai vu monter a pleine vitesse.. je voulais simplement faire sur que tu es correct.. tu vois ?

Il me sourit timidement et s'avance de mon lit en me tendant une boisson gazeuse, ma préférée. J'accepte volontiers et lui sourit a mon tour.

Naoki : Ça va.. je suis juste crevé de mon weekend merdique.

Kirishima : Raconte.

Naoki : Rien de bien intéressant.. j'étais chez celle qui m'a mit au monde puis les embrouilles sont vite arrivé. Tu vois le genre.

Je le laisse s'assoir sur le coin de mon lit et nous discutetons calmement pendant une bonne partie de la soirée. Au final, il semble bien sympa ce mec.

Point de vue de Deku

Ma journée de samedi fut incroyable. Bien que ce n'était pas vraiment une date, c'était tout comme et ça m'a fait grave du bien. C'est fou comment Kacchan est différent.. parlant de lui, il devrait bientôt arriver.

Malgré tout le bon temps passé en sa présence, les images d'Akio m'embrassant et vice versa me hante l'esprit. J'ai fuit au maximum Akio pour ne pas y penser mais, faut rester honnête, j'y arrive pas. Pourquoi je me sens aussi mal ? Techniquement, je ne sors pas avec Kacchan alors.. j'ai rien fait de mal .. non ? Et si je lui en parlait.. je suis prêt a mettre ma main au feu qu'il me turait ou turait Akio.. je suis dans la grosse merde.

Ca toque finalement a la porte. Je m'empresse d'aller ouvrir.. j'ai hâte de l'embrasser a nouveau.. d'être dans ses bras.. sentir son doux parfum.. au moment d'ouvrir la porte, je tombe nez à nez avec Akio, putain de merde.

Akio : Je.. je peux entré deux minutes ?

Je me déplace et le laisse entré avant de refermer rapidement la porte. Fait qu'il n'en ai pas pour longtemps, il faudrait pas que Kacchan le voit ici..

Akio : A vrai dire.. hum.. j'ai remarqué que tu m'évite.. j'ai merdé ein ? Notre amitié est fini ?

De son ton de voix, je m'appercois rapidement qu'il est anéanti de l'intérieur. Je suis son seul ami .. pourquoi j'ai agit de façon aussi conne !? Je dois clairement assumé ce que j'ai fais, c'est tout de même moi qui a débuté.

Deku : Absolument pas. Tu n'as rien merdé. Je veux jamais tu penses ça ! Je .. je.. c'est juste compliqué dans ma tête présentement et je m'en veux de t'avoir fait vivre ça.

Je m'approche de lui et le serre dans mes bras. Au moment de me décoller, mon regard tombe droit dans le sien.. putain de merde qu'il est beau.

Deku : Tu es tellement beau.

Inconsciemment, je m'approche de lui et l'embrasse tendrement. Inconsciemment ? Nah pas du tout. J'en avais grave envie.

Mon coeur bat si vite, et si Kacchan nous voyais ainsi !? Mais, ses mains qui se dépose contre ma nuque, son souffle qui se mêle au mien.. sa langue qui danse avec la mienne.. bordel. Je vais viré fou. Je me décolle pour reprendre ma respiration quand,. soudainement, la porte s'ouvre.