Fait moi mal que je te ressente au fond de moi. Verse mon sang pour qu'il arrête le temps ...Ici, toute naissance doit sa vengeance et tout être réclame le sang, comme la vie réclamera son dû. Sur ce champs de notre bataille, je gagne cette défaite. Je me meurs lentement, étouffé par mon propre crime tandis que le cœur percé par mon épée il continu de vivre. De me hanter. De se sacrifier.
Que l'on m'explique ! Que l'on m'explique l'Homme. L'amour et la haine. Je le regarde et le perçois encore nu dans mon lit quand il me faisait ce que la haine ne saura jamais.Ennemis. Amants. Il disait que l'amour vaincrais toujours. Que la haine n'était que l'ombre du bien. Qu'il m'explique alors son sang sur mains, cette souffrance qui m'étreins. Ce souffle agonisant sur mes lèvres.
Qu'ils m'expliquent eux tous armés derrière leurs cœurs miséreux à quel point chaque morts vaux sont pesant de douloureuses gloires. Ils ferment les yeux quand cela se fait trop cruel, frappent puis recouvre la vue croyant être lavé de toute culpabilité.
Je ne comprend pas cette guerre. Je ne la comprendrais jamais. Je n'essaie plus de comprendre...
Il est trop tard. Il est toujours trop tard quand il s'agit de remords, d'amour et de Luhan.Je le revois sourire lors de nous rencontres clandestines à l'orée de ce conflit. Des rencontres trop souvent furtives mais éternellement apaisante. J'oubliais. J'aimais ne plus me souvenir de cet adversaire dont je ne connaissait la véritable faute. L'ivresse de ses baisers, ses sourires sincères.
Il annihilais tout le mal et je me sentais enfin moi capable de répondre de mes actes. Je n'étais plus ce fils de chef de clan qui ne décidais de sa propre destiné. J'étais celui qu'il aimait, celui qui savait aussi l'aimer. J'ai appris à faire l'amour comme j'ai appris à combattre. Passionnément. Non pas contre lui mais avec lui.
Sehun et Luhan. Indissociable.Il m'a appris aux creux de ses bras, au son de sa voix ce que tout Homme doit apprendre de la vie ; espérer.
- On a pas pu malgré tout nos efforts
Dans cette nuit sombre et triste son nom s'écrit ivre de lettres et de cris. Dans ce tumulte de territoire l'amour m'a fauché, anesthésié et moi égoïste je l'ai tué en empoignant cette épée criminel que l'on me force a tenir. Ce ne sont pas des larmes qui coulent le long de mes joues crasseuses mais l'intense culpabilité caché au fond de mon âme souillé. Ravagé par mon horrible crime. J'ai tué plus qu'un homme, plus qu'un amant. J'ai fait périr ma lumière, et me voilà piégé dans une nuit noire sans aucunes étoiles où je ne peux même pas distingué mon pauvre être qui se lamente au dessus de ses pêchés éternels.
Les larmes ont coulées intarissables, elles ont nourris mon chagrin. Ce qui restait de l'éternité s'en est à jamais allé avec lui. Tout comme ma foi en l'humanité.
Mes jambes fléchissent sous le poids de mes fautes aveugles. Cela est rude. Ça me tourmente et me ronge. Les hurlements ne peuvent me soulager. C'est plus que la vie. C'est plus que la haine, plus que la peur de l'au-delà. Que la frontière nocturne d'Hadès.
- S'il faut vivre Luhan vivons alors comme nous avons vécu jusque là ...
L'épée encore marqué de sang, de son sang que j'ai versé se fait plus pesante. Geôlières.
- ...En versant du sang.
Il empoigna de nouveau l'épée mais la dirigea cette fois ci vers lui. Cela se fit brusquement teinté de maladresse. Le bras légèrement tremblant mais confiant. Son corps s'écroula sur celui de Luhan. Un filet de sang s'échappa de sa blessure et rejoignit le sang déjà écoulé de son aimé. La terre n'en deviendra pas pour autant plus rouge. Elle aspira seulement et gardera dans son sein le secret amour de ces deux ennemis.
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Les amants de sang
FanficOn s'est aimé malgré leurs haine, et pour t'aimer encore il faut mourir.(hunhan)