Mon arbre ce beau héro

Mardi 26 Juin 2018:

Ce soir d'hiver, de fin janvier, je me balade et regarde chaque arbre en pensant qu'ils ont potentiellement une meilleur vie que moi. Après avoir passé ce magnifique pont qui s'était laissé dominer par le lierre, je me dirigeais vers mon ami, mon seul ami, qui surplombe toute cette forêt. Mon arbre céleste. Celui qui m'écoute qui ne me juge pas, logique vous allez me dire, c'est un arbre, mais pour moi c'est plus qu'un arbre, c'est celui qui écoute, celui qui m'écoute parlé encore et encore du fait que je n'ai pas d'amis parce que cela me fait peur de discuter avec les gens ce qui fait que ma vie à l'école n'est pas si facile.

Je lui raconte toute les bricoles qui m'arrive, et surtout les potins. Mais ce que je lui dis le plus c'est comment va ma maman. Mam maman a eu un cancer cette été et est parti à l'hôpital sans me dire au revoir et même qu'elle n'avait pas pris ses affaires et même sa brosse à dent alors que pourtant elle s'en sert tous le temps. Cela fait maintenant 10 mois, 3 semaines et 2 jours que je ne l'ai pas vu marcher, danser et surtout répandre son sable de joie dans la maison. Maintenant la maison est vide, il n'y a que moi qui vis dedans, mais ce n'est pas moi qui la paye, c'est monsieur L. Je ne sais pas qui est ce monsieur mais je l'aime bien.

-5 ans plus tard-

Jeudi 3 août 2023:

Ça y est, ça fait 5 ans que je ne l'ai pas vu et ça faisait 6 mois que je n'avais pas eu de nouvelles et c'est précisément aujourd'hui que j'ai ressue une lettre du centre hospitalier où elle était hospitalisé, me disant que ma mère était décédé la nuit dernière à 21h36 et que ces derniers mots était une phrase entièrement dédicacé à son unique fille: « Pardon ma fille de t'avoir laissé seul, s'il te plaît pardonne moi, ne m'oublie pas, crois en tes rêves et n'arrêt jamais de sourire, je t'aime mon ange, mon soleil, ma lueur d'espoir et ma raison d'être, je t'aime ma poussinette. » En réalité c'était une lettre qu'elle avait donné au docteur en lui disant: « donné lui, je ne serais pas en paix sinon ».

Après ça j'ai courue vers mon seul ami, le seul qui connaissait ma vie entière. Je courrais et mes larmes glissaient sur mes joues, elles filaient, aussi vite que je courais. Arrivé je me jetai sur mon arbre en pleurant sur son magnifique tronc, je le serais dans mes bras comme pour un humain. Je pleurais tellement que je ne vis pas, ne remarqua pas. J'entendis un: « Ça va mieux ? ». Je me redressai d'un coup et vis ce beau garçon au visage tendre à la place de mon arbre qui avait maintenant disparu et qui me tenait dans ses bras. Incrédule je lui demandai: « mais qui es tu ? ». Il me lâcha les bras pour me tendre la main et me dit: «Je m'appel Léon et je pense qu'il est enfin temps que je t'aide à aller mieux et, si tu es d'accord, je vais demander à monsieur L. si je peux vivre avec toi pur toujours.» et j'ai répondu en prenant ça main: « Pas besoin de lui demander, je crois qu'il te connaît déjà très bien».

FIN