/chapitre 20/

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As-Salam Aleykoum wa rahmatuLlah wa barakatuh.

2017, Marseille **

BismiLlah..

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Iyed : tu m'attires trop , Ikhlas.

Ses lèvres ont effleuré les miennes. Un frisson tout entier me parcouru...

« tu m'attires trop Ikhlas.. »

Il hésitait , comme si il avait peur qu'après ça il ne pourrait plus revenir en arrière..

Puis à la dernière seconde , au moment où j'ai sentie son souffle a un mini mètre de moi , il s'est reculer.

J'ai sentie , à ce moment là , un sentiment. Le sentiment le plus étrange que j'avais pu ressentir...

Je savais pas ce qui m'arrivait. Je comprenais pas.. Je ressentais tellement quelque chose de fort pour lui..

Il m'attirait. Il m'intriguait. Malgré tout ce temps passé, je n'avais toujours rien compris à son arrivé si soudaine dans ce quartier.. et à son silence.

Iyed : t'es dangereuse.

Moi : ah ouais, carrément..

Il resta là. À me fixer. Impassible.

Moi : je te comprends pas du tout.

Iyed : alors on est deux.

Moi : non mais tu comprends pas. Je te comprends vraiment pas. Enfaite je me comprends pas aussi..

« Et voilà Ikhlas tu vas trop en dire.. »

Il m'a regardé , complètement dans l'incompréhension. Mais si tu savais que j'étais aussi perdue que toi...

Moi : je comprends pas pourquoi t'es aussi silencieux. Je comprends pas pourquoi je cherche à comprendre ce silence. Je comprends pas pourquoi t'es si différent de tes frères et qu'il y'a ce truc trop bizarre entre nous !

Dans ses yeux, je voyais qu'il voulait que je continue.

Moi : et je comprends toujours pas pourquoi je te déteste pas après tout les trucs que t'as dis sur mon père et le fait que tu m'aies utiliser pour m'éloigner de tes affaires !

Voilà.. c'était sortie.. j'avais tout déballer. Et je me sentais soulager...

Il me regardait. Choquer de ce je venais de dire.

Et à vrai dire , moi aussi je l'étais.

Mais c'était vraiment ce que je ressentais. Quand j'étais avec lui , j'avais l'impression d'être une autre. J'avais l'impression que mes poumons étaient coller l'un à l'autre tellement je respirais mal. Il prenait tout mon oxygène.

Il y eut un silence avant qu'il ne se décide à parler.

Iyed : pourquoi tu cherches à comprendre ?

Je sais pas...

Moi :...

Iyed : tu l'as dis toi même , tu devrais me détester après tout ça. Mais tu le fais pas.

blanc aveuglé par le noir...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant