chapitre VI

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J'étais là à la maison vertu d'un peignoir, mes cheveux d'un chignon mal coiffé. J'épinglais les photos sur un mur en faisant un rond sur ceux qui m'importe le plus. J'étais folle de rage, le fait que je savais que j'étais l'une des raisons principales de la mort de ma tendre mère me mettais en colère contre moi et aussi contre le monde entier. Je regardais les différents photos sur le mur je me donnais la mission de les faire tomber l'une après l'autre comme ils ont assassiné ma pauvre mère.

- le sang froid est l'arme le plus puissant au cours d'une bataille me dit jacques pour calmer mon esprit de guerre

- je sais ,mais tu vois jacques, cet homme a criblé ma mère de balle comme si elle était une putain d'assassin , je dois lui faire payer!

Je monte dans ma chambre et appelle mon meilleur ami Cristobal , après deux sonneries il m'a répondu. On a passé une demie-heure a échangé des mots , il m'a promis de venir me voir quand il aura pris son congé ,J'ai hâte de le revoir, il est mexicain.

J'essais de retrouver mon sommeil mais l'insomnie est devenu de plus en plus grave, les somnifères ne font rien pour moi, il n'y a aucun traitement pour mon problème de sommeil. Je descends dans la salle de Gym là où il y'a des sacs de frappe. toute la rage que j'avais accumulé à l'intérieur de moi,je les verse sur les sacs.

Mes phalanges sont toutes rouge ,j'étouffe un Cri dans ma gorge, j'en avais besoin. Je sors par l'arrière de la maison où se trouve une grande piscine, je rentre dans l'eau. J'ai retrouvé le calme que je cherchais dans mon esprit, je passe des heures à nager dans l'eau.

Je marche dans la maison avec les vêtements mouillés que je portais, j'enlève mes vêtements une fois arrivé dans ma chambre et me laisse tomber sur le lit , après quelques minutes je ferme les yeux.

Drinnnnnnnggggg !!!!!!!!

Fait le bruit du réveil pour m'annoncer le levé du jour. C'est le jour J pour moi. Jacques assure que mes hommes avaient retenir le plan. Je me prépare, je mets un Mini jeans noir , un crop-top noir sous un grand manteau noir sous lequel se trouve mes armes à feu.

J'ai hâte de faire à cet homme sans scrupules, cet homme qui n'a pas su réfléchir qu'une seule fois avant d'ordonner de tuer ma mère comme une vulgaire voleuse. Il n'en avait pas le droit , il ne sait même combien en vaut une vie et pourquoi a-t-il assassiné ma mère alors qu'elle les suppliait de lui laisser la vie sauve tant en leur promettant qu'elle leur donnerait l'argent mais non , ils avaient décidé de lui assassiné et moi je ferai de même.

On a encerclé la maison des castillo, je descends une cinquième garde quand j'ai vu l'homme assis sur le balcon qui penchait que son Ordi, il n'avait pas le contrôle des hommes au sol. Un homme lui approchait pour lui dire qu'il était sous l'attaque c'était là qu'il a retiré son flingue de sa veste et descendre l'un de mes hommes, Og le chauffeur du groupe.

Je continue d'avancer avec prudence, je faufile dans leur maison et trouve un petit garçon et sa mère qui jouent au chat, je fais signe à Jacques de descendre la mère et de monter à l'étage avec l'enfant. Une balle m'accueille à l'épaule quand j'ai ouvert la porte, je prend l'enfant entre les mains de Jacques et lui pointer mon pistolet sur la tempe, l'enfant reste immobile à la vue du pistolet.

- laisse le tranquille, discutons-en ! Me dit il

Je m'assois sur une chaise en face de lui , je lui demande s'il se souvient de Maria Jackson, il m'a demandé de quel Maria Jackson je parlais, je pèse l'arme au tempe de son petit garçon qu'il doit sûrement adoré car le petit est beau.

- trois ans de cela tu as fait assassiner ma mère juste pour dix mille dollars !

- c'est ça le problème avec le travail mal fait ! Comment as-tu survécu ?

- j'étais sous le lit , elle m'avait ordonné durement d'y rester et c'est là que,,,

Il s'enflamme d'orgueil pour me montrer qu'il en avait le droit de la retirer sa vie. Puisqu'il est ainsi, il va savoir ce que ça fait se voir un être cher à lui se faire assassiné sous ses yeux.

- Jacques débarrasse-moi de ce garçon ! Ordonne-je à Jacques

Castillo me supplie à genoux de ne pas détruire sa famille mais il est trop tard Jacques a déjà appuyer sur la détente, je sais que ce garçon est innocent mais quand on laisse un seul , il va se venger tôt ou tard. Je regarde Guerrero dans les yeux malgré le fait que je perde un peu de sang par mon blessure à l'épaule.

Je lui explique que la mort est peut être trop douce pour lui mais je préfère me débarrasser du virus qui peut être une pandémie un autre jour, il est à genoux devant moi , il me demande de ne pas être comme lui c'est à dire assassiner par ci par là, à l'intérieur de moi il y'a ce culpabilité que je veux m'en débarrasser, donc je lui tire une balle au milieu de ses yeux.

Je lâche l'arme entre mes doigts en le laissant tomber sur le sol, je n'aurai pas dû détruire une famille comme ça même s'il n'avait pas aussi le droit de détruire la mienne. Je suis devenue le pire criminelle de toute ma famille, je détruis une famille, un enfant innocent, j'aurais pas dû.

Ta mère serait fière de la personne que t'es devenue saleté de criminelle !

Ma conscience me demange , elle me sert de fouet pour enfin me punir alors que je n'arrive pas encore à ma fin. Je me lève du canapé et me dirige à l'extérieur de la maison en passant par les marches, je monte directement dans ma voiture et la conduire jusqu'à un endroit où personne ne peut se méfier de moi, je pleure pas mais mon cœur crie à l'aide , mon âme a besoin d'une délivrance. J'ai besoin d'un confort, je me tient sur le rebord du pont prête à abandonner tout. Je viens de faire ce que j'avais toujours rêvé mais je sens de plus en plus cette culpabilité, je ne ressens aucun soulagement , qu'est ce qui m'arrive ? N'étais-ce pas ce que je voulais ?

The Boss (L'histoire De Swann Provenzano)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant