Je tombe nez à nez avec Andréa.
Elle me prend dans ses bras, mais je recule doucement.
Elle me regarde d'un air interrogateur.
Je lui fais signe du menton en lui montrant tout le monde qui arrive.
Ma copine me fait un clin d'œil et me prend par la main, elle m'entraîne dans une sorte de débarras assez grand pour toutes les deux.
Elle me plaque délicatement contre le mur et commence à m'embrasser dans le cou.
Elle caresse ma taille, frôle mes épaules avec sa langue...
Elle soupire de bien-être dans mon oreille, je sens son souffle chaud contre ma peau.
Mes lèvres vont ensuite à la rencontre des siennes.
Je mets mes mains autour de son cou pour appuyer ce baiser.
Ce contact me fait frémir.
Je pense que je dois être encore plus rouge qu'une tomate...
Nos langues s'entremêlent, et je ne peux retenir un léger gémissement quand ses doigts glissent sur mes hanches.
Sa bouche quitte la mienne pour descendre sur ma taille.
Je baisse les yeux et constate une belle marque violacée.
Je passe mon doigt dessus et nous nous mettons à rire.
Moi : Un suçon ? Vraiment ?
Andréa : Et pourquoi pas...
Elle me sourit... Un sourire si sensuel et empli de désir.
Je me remets à l'embrasser sans pouvoir me contrôler.
La passion est telle que je finis par entourer sa taille de mes jambes.
Soudain, la porte claque, et nous sommes surprises par...
Moi : Ambre ? Elias ?
Elias : Merde... Je t'avais dit que ça craignait ce placard.
Ambre : Je te jure, je savais pas qu'elles étaient là ! Et même, qu'est-ce que vous faites ici en fait ?
Andréa : On vous retourne la même question...
Nous nous regardons tous les quatre pendant quelques secondes, puis nous éclatons de rire.
Ambre : Bon, ça me rassure qu'on soit pas les seuls à vouloir se cacher dans des placards merdiques pour s'embrasser sans retenue.
Moi : Eh ! Je te signale que nous on sait se retenir contrairement à vous.
Ambre hausse un sourcil.
Ambre : Et c'est pour ça que vous êtes littéralement en sueur, les cheveux en bataille en train de vous embrasser, limite vous bouffer ?
Je rougis violemment.
C'est vrai qu'on y est pas allées de main morte.
Moi : Mais on faisait rien de mal... On s'embrassait juste...
Ambre : Mel, je plaisantais c'est bon... Je vous trouve super mignonnes, vous formez un joli couple.
Andréa ne peut retenir un petit rictus.
Andréa : Merci beaucoup, mais maintenant j'attends de vous voir vous deux à l'œuvre pour juger si vous êtes aussi mignons que nous.
On explose tous de rire.
Ambre : Bon, Mel faudrait peut-être qu'on aille en cours au final ?
Moi : Merde ! J'avais presque oublié qu'on avait cours avec tout ça.
Elias : Vous en faites pas, c'est pile l'heure de la pause de toute manière. On aura qu'à dire que Mel s'est fait super mal dans les escaliers... Tu penses qu'on peut faire passer tes suçons pour des bleus ?
Je commence à le frapper en rigolant.
Moi : Mais arrête, t'abuses un peu.
Elias : C'est toi qui me frappe et tu oses dire ça ?
Ambre nous prend chacun par un bras et on sort du placard.
Je fais un signe de la main à Andréa et me dirige dans la cour avec mes deux amis après être passée me coiffer aux toilettes.
Je croise Lucie dans la cour.
Lucie : Excuse-moi Mélissa, tu sais où est Andréa ? Je me fais du souci pour elle, je ne l'ai pas vue ce matin...
Moi : T'inquiète pas, on était ensemble.
Lucie : Ah...
Elle me regarde de haut en bas et semble gênée.
Moi : Quelque chose ne va pas ?
Lucie : Non, tout va bien. C'est juste que... Andréa est... Une de mes meilleures amies, oui. Et ça m'inquiète si elle n'est pas là.
Moi : Te sens pas obligée de te justifier, je comprends.
Lucie : Merci.
Elle part assez précipitamment rejoindre ses autres amies.
Je la regarde s'en aller d'un air dubitatif mais je ne dis rien.
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How I fell in love
RomantizmMélissa est une adolescente de 15 ans. Le collège a été une époque très dure de sa vie : le décès de son père, le remariage de sa mère, la naissance de son demi-frère, harcèlement quotidien... Mais à sa rentrée au lycée, elle espère que tout cela va...