DAY ONE - first kiss

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- et on débute cette week avec un léger retard ( ahem ) dans la joie et la bonne humeur !!  Je compte pas faire des textes hyper longs parce que le but c'est de s'amuser et de pas se prendre la tête <3 en espérant que ça vous plaise !!! 



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Il faisait froid, et dehors la pluie battante n'arrangeait en rien l'humeur déjà massacrante de Jouno Saigaku, confiné pour la nuit dans une petite chambre d'hôtel qu'il devait partager avec son partenaire, Tecchou Suehiro, à cause des conditions météorologiques.

Le non-voyant laissa échapper un long soupir, dépité. Quelle idée Fukuchi avait-il eu de les envoyer tous les deux en mission aussi loin, aussi ? Même si il avait sentit que le mauvais temps de tarderait pas, les ordres étaient les ordres. Mais sa loyauté avait un lourd prix... celui de respirer le même air que l'autre abruti pendant plus de cinq minutes. Et c'était une torture. Pure et véritable. Il aurait préféré mourir plutôt que de songer à dormir dans le même espace que l'autre.

Et en l'entendant revenir, les pas respirant de nonchalance dans leur chambre, et simplement vêtu d'une serviette en vue de la légèreté qu'il dégageait et de la température de son corps qui baissait, le bicolore se sentit encore plus dépité.

Ce n'était pas qu'il le détestait ; loin de là, même s'il ne l'avouerait jamais. Il n'avouerait pas non plus que, malgré leurs disputes quotidiennes et leurs différends, il était son partenaire et il lui accordait donc sa confiance la plus totale. Mais évidemment Jouno ne le lui dirait jamais.

- Crétin, habille-toi ! Heureusement que je ne peux pas te voir, imaginer ton torse nu me donne déjà envie de vomir.

Son air de dégoût réussit au moins à tromper le brun qui haussa les épaules. Dégouté par ses battements de cœur excessifs après la pensée qu'il avait, d'imaginer Tecchou et son corps, le chien de chasse se redressa avant de se diriger vers la salle de bain à son tour.

- Tu n'as pas besoin d'aide ?
- Je peux me débrouiller seul, je ne suis pas un handicapé ! Et puis certainement pas de la tienne, dégage de là !

L'épéiste leva les mains vers le ciel, dans une tentative d'apaiser son collègue, amusé par ses mots crus.

Mais rentrer dans cette pièce qui respirait Tecchou l'énerva encore plus, et il sut que la nuit allait être longue, très longue. Après quelques minutes - il prit tout son temps - il finit par en sortir, toujours contrarié. Il se sentait vulnérable sans son uniforme rougeoyant et qui couvrait son corps plus frêle qu'il ne l'aurait voulu bien que plus musclé que la moyenne. Jouno s'assit sur le bord du lit, frôlant les draps du bout des doigts, et entendit son partenaire commencer à se redresser, ouvrant la bouche pour parler. Il n'en eut pas le temps.

- Tu la boucles et tu te recouches. Si tu commences à me dire "je vais dormir par terre pour ne pas te déranger" je te casse la mâchoire. Personne n'ira nulle part.

Agacé, le bicolore n'attendit aucune réponse de la part de l'autre crétin à ses côtés et s'allongea vers le côté opposé, rabattant la couverture sur lui, ignorant le pauvre Tecchou qui avait totalement buggé face à son inattendue sympathie masquée derrière ses paroles désagréables.

Le silence s'installa entre eux alors que le brun s'était réveillé pour éteindre la lumière et tenter de dormir lui aussi. Le tonnerre vint les rejoindre dans cette atmosphère étrangement lourde, et l'épéiste soupira longuement avant de se redresser à nouveau.

SUEGIKU WEEK 2023Où les histoires vivent. Découvrez maintenant