- here we are. le dernier épisode de la saison 5. Aujourd'hui. ( enfin techniquement demain puisque j'écris chaque jour le soir avant oups ) je suis vraiment fatiguée mais comme on dit, never back down never what ?? En plus j'adore écrire avec des thèmes imposés j'ai moins l'impression de m'éparpiller !! Ça fait vraiment bizarre d'écrire tous les soirs alors que ça fait depuis juin que j'arrive plus à être productive, j'espère que ce sera un bon entraînement et que c'est surtout synonyme que je guéris de mon write block 🫂 ( je sais je parle trop oupsi je vous laisse avec bébé numéro un et un deux )
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- Dit, est-ce que tu crois aux âmes-soeurs ?
Le ciel était bleu, et il n'y avait aucun nuages à l'horizon. Ce jour-là, Tecchou Suehiro, n'ayant aucune mission, avait décidé de troquer son uniforme contre des vêtements de ville et de se balader dans Yokohama. Il n'avait pas vraiment l'habitude d'être aussi tranquille, sentant le vent s'engouffrer dans ses belles mèches brunes. Les mains dans les poches, il s'avançait dans un parc, son regard noisette se posant sur des enfants qui criaient et jouaient bruyamment, souvent surveillés par leurs parents qui discutaient entre eux. Il vit des chats se prélasser dans les arbres, ou endormis sur des bancs. Ayant du succès auprès des félins, il parvint à en caresser quelques-uns et continua sa route, laissant ses pieds parcourir l'herbe verdoyante.
Il remarqua la présence familière d'un des détectives armés - le chat ou le tigre ?- à la coupe de cheveux étrange, qui jouait au frisbee avec une jeune fille aux cheveux bleus foncés, sous le regard ennuyé d'un homme aux cheveux noirs et blancs. Un mafieux, se rappela aussitôt l'épéiste en prenant la sage décision de les laisser tranquille. Ils ne faisaient rien de mal, et lui était pour une fois en paix.
Tecchou finit par s'asseoir sur un banc. Il avait un petit creux. Il sortit de sa poche une barre de chocolat sur laquelle il avait mis de la mayonnaise et la dévora presque. En pivotant la tête, il remarqua qu'il n'était pas seul sur ce banc, et qu'une petite fille le dévisageait avec curiosité.
- Monsieur, est-ce que c'était de la crème à la vanille ?
- Non, c'était de la mayonnaise. répondit calmement le chien de chasse, s'attendant à un hurlement de dégoût. Qui ne vint pas, à sa grande surprise.
La fillette cligna des yeux avant de les ouvrir en grand.
- Oh! Et est-ce que c'était bon ?
- Oui.
- J'aimerais bien goûter, mais papa ne voudra jamais. Il est pas drôle, lui aussi.
Elle bouda et gonfla ses joues, et le cœur du brun fondit. Elle ne devait pas avoir plus de six ans. Avec ses longues boucles rousses, elle était adorable.
- Comment tu t'appelles ?
- C'est un secret !
- Enchanté, "c'est un secret", moi c'est Tecchou.
La rouquine ria aux éclats en balançant ses jambes en avant et en arrière.
- Mon papa m'a dit de pas parler aux inconnus parce que sinon il va retrouver leur adresse et les << démarrer comme la voiture que ce sale maquereau de merde a fait exploser le jour où il s'est barré comme un con >> .
Choqué que de tels propos sortent de la bouche d'une fillette, Tecchou ignora le fait que cette façon de parler bien particulière n'avait rien d'inconnue. Mais par qui a t-elle donc été élevé ? Enfin, elle n'était pas malpolie et semblait en parfaite santé alors...
