IV- Meghan

31 7 15
                                    

J'ouvre mes yeux mais je n'arrive pas à le faire longtemps, la lumière du jour me faisant plisser les paupières.

Je me rend compte que j'ai laisser la télé allumer hier toute la nuit en m'endormant devant.

Je me sens conne sur le moment.

Après m'être préparer bien comme il faut, en ne réitérant pas la même erreur que la veille, je sors de la salle de bain et descend les escaliers à toute vitesse.

Je m'assois par terre et enfile mes talons aiguilles, ce sont des Louboutin.

J'ai besoin d'aller faire un peu -beaucoup- de shopping pour me changer les idées, ( chacun ses occupations, interdit de juger ).

D'ailleurs le petit oiseau qui s'est pris la vitre hier soir s'est réveillé, je les caresser et l'ai mis dehors afin qu'il prenne son envol.

Plus qu'à espérer qu'il ne se prendras plus de vitre.

Une fois maquillée habillée et coiffée, je descend dans le garage au sous-sol.

Je choisis une clef de voitures au hasard parmis toute celle qui sont accroché au mur, ( c'est un truc de Bourges ).

La semaine dernière je me suis acheter une Lamborghini rose.

J'ai même payé un supplément pour des paillettes.

Bien évidemment, j'ai payer avec la carte de crédit de mon père, lui qui veux me protéger après ce qu'il m'a fait subir pendant toute mon enfance, il ne devrait pas y voir de problèmes.

Je prend place sur le siège en cuir de vachette ( rose bien évidemment ).

Un trajet en voiture sans musique ce n'est pas un vrai trajet en voiture, je connecte donc mon iPhone au système bluetooth de Carla,
oui j'ai donné un nom à ma voiture et alors ?

— Dit Siri, joue Money de Cardi B

Je passe tout le trajet à chanter à fond, jusqu'à en perdre mes cordes vocales.

I heard that cardi went pop
Yeah, I did go pop
That's me bustin' they bubble

Une fois arrivé je me gare et me dirige vers le centre commercial.

Les immenses porte coulissante vitré du centre commerciales s'ouvrent à mon passage pour me laisser entrer.

J'adore ça, je me sens comme une star. - je suis la star de toute façon-.

Je fonce en premier à Stradivarius m'acheter des jeans,  car je n'ai "plus rien à me mettre", ( c'est ma phrase préféré ) .

Au final je n'en est pris que cinq, après les avoir payés je sors du magasin mon sac à la main et mon téléphone dans l'autre.

Au fur et à mesure que j'avance, je ne cesse de regarder autour de moi, je me sens observer, je déteste ça.

— Ressaisis toi Meghan, personne ne te regarde tu es juste parano pensais-je à voix haute.

Mais plus j'avance et plus cette sensation s'accentue, j'ai beau changé de magasin, acheter plein de vêtement, cette sensation ne me quitte pas. J'ai l'impression que l'on me la greffée.

Je décide donc de rentrer chez moi, c'est la que je l'aperçoit, cet homme qui est dans un coin de ma tête depuis l'incident à Sydney.
Il se tiens la devant le Starbucks, tel une statue d'or.

Je m'approche timidement de lui afin d'entamer une conversation qui me permettrait -ou pas - de mieux le connaître.

— Salut Jayck je lance en toussotant afin de masquer ma gêne.

Survival Où les histoires vivent. Découvrez maintenant