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Evy

-Leclerc...J'ai toujours su que tu étais Hot, mais j'avoue que faire prendre ton moteur en feu, ça dépasse mes attentes.

Il s'immobilise et j'en profite pour lui sauter dessus. Une fois la surprise passée, il me retourne l'étreinte. Je colle ma bouche à la sienne et il goute le champagne. Sa langue chaude vient caresser la mienne et je suis au paradis. Il me manquait terriblement et je suis heureuse d'être là pour célébrer sa victoire. J'étais septique de venir sans m'annoncer, mais Pierre avait raison. Il est heureux de me voir. Charles s'éloigne un peu pour reprendre son souffle.

-Wow! Je ne comprends tellement pas ce qui arrive!

-C'est souvent l'effet que je fais, mon beau.

Son sourire s'agrandit, si c'est encore possible et il m'enlace à nouveau.

-Comment? Demande-t-il près de mon oreille.

Je me dégage de lui pour lui pointer Pierre et Audrey, un peu plus loin, qui s'embrasse lascivement.

-Oh! Rigole-t-il.

-Je voulais te faire la surprise.

-C'est réussi. Si tu savais combien je suis heureux que tu sois là. Je cherchais justement Fanny pour reprendre mon téléphone pour t'appeler. J'avais envie de partager ma victoire avec toi.

-Rien ne t'en empêche. Dis-je d'une voix pleine de propositions.

Il plie les genoux et me balance sur son épaule. Je lâche un crie de surprise qui amuse les gens autour de nous. Charles nous fraye un chemin vers la sortie. Je quitte son épaule seulement lorsqu'on arrive près de sa voiture de location. À bout de souffle, il m'ouvre la portière. Je m'assoie et l'observe contourner la voiture rapidement. Il n'a même pas pris la peine de se changer avant de partir. Il porte encore sa tenue de course et c'est vachement sexy. L'odeur de champagne flotte dans l'air. Les cheveux en bataille, il se retourne vers moi.

-Je dois passer par l'hôtel, ramassez mes bagages.

-Je te suis, Husband.

Il me sourit et attrape ma main. Le moteur gronde et je me surprends à affectionner ce bruit. Cette ambiance n'appartient qu'à Charles et j'en suis devenu accro. J'analyse le moindre geste de mon époux et ils me donnent extrêmement chaud. J'envie le volant de cuire qui est si bien vautré contre sa paume, le siège qui épouse si bien son corps. Je suis complétement hypnotisé par sa présence. Une chaleur se répand entre mes cuisses et mon appétit sexuel grimpe en flèche. L'attention de Charles est sur la route, mais la mienne est à des années lumières. J'écarte les jambes et attirent nos mains entrelacées au creux celles-ci. Charles glousse en écartant les yeux. Je dépose sa main et la couvre de la mienne. Je commence à me caresser doucement à l'aide de ses doigts experts.

-Putain, Evy...Comment veux-tu que je garde mon attention sur la route, si tu fais ça.

Les mouvements m'envoutent tellement que je n'ai pas la force de répondre. Je ferme les yeux et repose ma tête sur le siège. Ma poitrine se gonfle au rythme de ma respiration. C'est vachement bon. Il prend le relais en tassant ma main sur le côté. Je m'agrippe sur l'appuie de la portière. J'ouvre les yeux et l'expression sur le visage de Charles est délicieuse. Son attention jongle entre moi et la route. Il essai de garder son sang froid en mordant sa lèvre. Rien ne va plus, lorsque je pousse un gémissement. Il hoche la tête et s'empresse d'entrer dans un stationnement sous-terrain. Une fois la voiture garée, il coupe le moteur. Sa main m'abandonne, mais ce n'est que pour détacher sa combine de course.

-Si je ne te prends pas immédiatement, je vais jouir dans mes caleçons. Dit-il palettant.

Je rie en l'aidant à se défaire de son habit encore humide. Disons que c'est tout sauf évident retiré un one-pièce, dans une voiture de sport. Elle n'est pas des plus spacieuse. Il lève les fesses pour faire glisser son uniforme sur le sol. Je l'imite en sortant de mon jeans. Je ne pense plus à rien d'autre que son corps imbriquant le mien. J'en ai besoin à tout prix. La seconde qu'il se défait enfin de l'uniforme rouge, je suis déjà à cheval sur lui. J'effleure ma langue sur son cou pendant que ma main se dirige vers sa queue bien gonflée.

-N'attend pas trop, ma belle...Je vais exploser...

Je rie contre sa mâchoire en le guidant à l'intérieur de moi. Notre souffle se coupe et il agrippe mon bassin pour contrôler ma descente. J'appuis mon front contre le sien et remonte doucement sur son corps.

-C'est une vraie torture...Glisse-t-il à mon oreille.

Le timbre de sa voix est plus grave qu'à l'habitude et ça m'allume. Je recommence la manœuvre mais cette fois un peu plus rapidement. Ses mains relâchent mon bassin pour s'accrocher à mes épaules. Il perd le contrôle peu à peu.

-Regarde-moi! J'ordonne haletante.

Ses yeux verts se connectent aux miens et j'explose de plaisir autour de lui en gémissant son nom. Il s'abandonne à son tour et jouis violement en moi en gardant le contact visuel.

-Je...t'aime... Evy...

-Moi...aussi... Je réponds en essayant de reprendre ma respiration.

Nos gémissements se transforment en rire et j'ajoute :

-Je n'arrive pas à croire qu'on vienne de baiser dans une Ferrari.

-Ça bien failli être au bout milieu de la route. Putain, c'était bandant de te voir te caresser ainsi. Tu étais en feu, ma belle.

-Te voir en uniforme, comme ça...J'ai un peu perdu la tête.

-Tu peux être certaine que j'en garderai une à la maison, si elle te fait cet effet.

J'éclate de rire et reprend ma place sur le siège passager.

Dieu merci, je prends la pilule. J'étais tellement menée par mon désire envers lui que je n'ai pas pensé au condom.

-Ma belle, tu me prêterais ton cellulaire? Je n'ai toujours pas repris le mien.

Je lui tends l'appareil et en profite pour remonter mon jeans.

-Salut, mec. Crois-tu que tu pourrais ajouter quelqu'un sur le manifeste de vol...Ma femme est en ville.

L'attendre parler de moi de cette façon, m'arrange un sourire.

-Ah oui? Alors c'est parfait, merci.

Il raccroche et se tourne vers moi, surpris.

-Alors, vous aviez vraiment tout prévus.

Je hoche la tête et l'embrasse doucement. Pierre a pris toutes les dispositions pour nous faire venir ici, Audrey et moi. Ça fait assez longtemps qu'il essai de revoir Audrey. Disons qu'elle a été plus ouverte à voyager, depuis que je suis en bon terme avec Charles.

-L'avion décolle dans trente minutes. Tu crois que tu peux lâcher ton corps de déesse cette fois? Sinon on va manquer notre vol.

Je glousse en lui promettant de rester sage.

Cette fois! 

Bienvenue à VegasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant