chapitre XIV

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Point de vue de Haroun

Je sais que je devais pas pleurer mais je me sens si faible de garder la foi alors que je sais que ce que je désire n'arrivera jamais. Je la regarde dans ce lit , elle est toute blanche,elle est si belle et angélique. Je viens de lui déclarer mon amour mais elle ne le sait même pas, je perds foi en cet amour que je voulais lui donner.

Je sens un doigt bouger et je regarde en sa direction. Je remarque des traces de larmes sur son visages, je ne savais pas si elle avait une âme sensible, je pensais tout le temps qu'elle s'en foutait que les gens l'aiment ou pas ,mais aujourd'hui elle m'a prouvé le contraire. Après quelques minutes de tentatives,elle bouge enfin la main qui était dans la mienne. J'appelle vite un docteur

Un homme dans un blouson blanc rentre dans la chambre, il me demande de le laisser seul avec le patient. Je suis heureux qu'elle a enfin bouger la main, deux mois ! Je pense que Eduardo va afficher un sourire quand elle le saura. Après quelques minutes le docteur m'invite à retourner dans la chambre. Elle a ouvert les yeux ! Elle me regarde droit dans les yeux sans une fois battre ses Iris, je m'approche d'elle,je suis un peu perdu,je ne sais pas si elle m'a entendu parler tout à l'heure.

  - ne la laisse pas descendre du lit , c'est dangereux pour elle , elle doit attendre que son cerveau reprendre le commande.

  - d'accord docteur

Le docteur sort de la chambre et moi je profite pour m'asseoir sur la chaise près du lit. L'ambiance dans la chambre est embarrassante, je voulais qu'elle se réveille et maintenant elle l'est j'ai perdu ma langue.
Le problème est qu'elle me regarde et ne dit rien, elle me fait peur. J'essaie de casser l'ambiance, je ne sais pas si c'est de la méfiance qu'elle a envers moi, elle me fait flipper !

La sonnerie de mon portable nous retire de l'ambiance, je réponds à l'appel. Je me tiens devant le vitrine et parle à ma secrétaire concernant un certain homme qui demande le propriétaire de ma boîte. Je la demande de classé le rendez vous dans deux heures, il veut offrir une nouvelle alliance a sa femme mais rien du magasin ne lui plaît et il veut me voir comme designer.

  - remportez le rendez-vous dans deux heures,fait pour une fois ce que je te demande ! Dis je avec une voix diabolique

Je raccroche et prend place une fois encore, elle me dévisage, je ne sais ce qu'elle recherche mais la seule chose qu'elle trouvera c'est mon beau visage qui ne laisse pas les femmes indifférentes après l'avoir regardé. Elle a perdu beaucoup de poids, remarque-je. Elle s'assoit pour descendre le lit ,je m'approche et la retenir

  - tu n'écoutes jamais quand on te dit quelque chose ! Dis je en m'inquiétant pour elle

  - Arrête,,,,

  - de me suivre,c'est ce que t'allais dire n'est-ce pas ?

Elle ne dit plus rien , elle est assise sous le lit et moi je suis devant elle avec mes deux mains sur ses bras. Elle me tient par le bras comme support, ayce contact je frissonne sa main est moelleuse et douce. Elle met un pied un le sol et cambre dans mes bras, elle est encore faible , c'est normal, elle a passé deux mois et quelques jours sans bouger les jambes c'est normal qu'elle ne puisse se tenir debout pendant quelques temps ,je trouve.

Je la porte dans mes bras et rentre dans la salle de bain, elle me demande de sortir après l'avoir déposé sur le rebord du Benoît. Je sors de la salle de bain comme elle m'a demandé. J'entends les cris qu'elle essaie d'étouffer, je sens qu'elle est en train de fondre en larmes, elle a ses raisons surtout avec tout ce qui est en train de l'arrivée.

Je toque a la porte, mais elle ne répond pas. J'ouvre la porte après avoir entendu un gros bruit. Elle est là sous le sol , elle a dû tomber a force d'essayer de marcher. Je sais qu'elle est impatiente de remarcher mais elle soit attendre,elle ne peut vouloir marcher avant le temps. Je la ramène sur son lit dans la chambre, elle essaie tant bien que mal de ne pas pleurer.

  - Pourquoi es - tu si têtue ? Dis je avec inquiétude dans la voix

Elle ne me jette aucun regard,voit me parler.elle cache sa tête dans mon torse, elle n'arrête pas de chouiner dans ma chemise, elle me fait pitié alors qu'elle n'aime pas quand les gens lui voit avec pitié.

Je la dépose sur le lit pourtant elle ne me lâche pas , elle a honte que je puisse la voir comme ça, la fille forte que j'avais vue tenir une arme dans ses mains pour me défendre est maintenant en pleure comme une petite fille. Je me demande qu'est-ce qui est en train de se passer dans sa tête. Je caresse ses cheveux châtains longs, elle se laisse bercer par ce geste, elle ferme ses yeux, a force de pleurer elle finit par s'endormir.

Je la laisse dans la chambre et demande des instructions sur ses repas pour en commander s'il est possible. Elle peut manger mais sainement , après mon rendez-vous je lui apporterai des repas faits maisons car ces repas de l'hôpital la rendra plus malades...

Je sais que j'en fais trop mais je suis comme ça quand je m'attache il m'est difficile de laisser tomber, je sais que ma mère va l'adorer comme belle fille. Mon père est un peu mesquin, il lui est difficile d'accepter mes choix car il est imposant, il impose toujours ces lois comme si notre vie est la sienne. Il a déjà vécu sa vie auprès de ma mère qu'il n'a jamais envisagé d'épouser maintenant qu'il me laisse vivre ma vie.

The Boss (L'histoire De Swann Provenzano)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant