Une vie tétanisée

58 3 1
                                    



Je suis un être que personne ne connaît vraiment parce que j'ai pas tendance à parler de moi sans mentir. J'essaye toujours de satisfaire les gens à qui j'ai pu faire connaissance soit dans les rues, à l'école et au football etc. Y'a un dicton qui dit que « la vérité ça se bricole on ne raconte pas la même chose à tout le monde »,j'ai opté cette dernière pour pas ce mettre au bout du gouffre. A mon enfance, j'ai su que y'avait deux personnes qui m'élever Ma mère et Mon père. J'ai des sombres souvenirs d'eux vu qu'après mon 3ème anniversaire ils ce sont séparés . Je me souviens des coups de gueule qui sortaient vraiment de la bouche de mon père et les contradictions de ma mère suivie d'une telle rage . Je me souviens plus des choses qu'ils se disaient et même je me suis basé de ce que j'ai vu au lendemain pour dire que c'était une bagarre. J'ai vu mon père faire du bande dans sa joue gauche "Cole gaume". Et depuis que je me suis réveillé,on est au lendemain , j'ai pas vu ma mère toute la journée et je commence à me poser des questions. Je me suis dirigé vers mon père et le moment où j'allais le demander tout à coup ma tante Saly à frapper à la porte et a pris ma main et m'a dit c'est ta maman qui te demande, elle était chez elle. Mon père était assis sur son lit sans bouger et sans même regarder ma tante, ses yeux se fixaient sur les miens. Nos regards ce sont croisés, on se regardaient comme si c'était la dernière fois qu'on devrait se voir. Mais bon la chose qui me passer à la tête,c'est pourquoi mon père n'a pas réagit et pourquoi ma tante est venu me chercher de but en blanc comme ça après la première dispute de mes parents. Imaginez ces choses dont devrait combattre l'enfant en étant toute jeune. Ma mère je l'ai vu avec un sourire peu spectatrice et moi je courais dans ces bras en me demandant où est peut être mon père et pourquoi j'ai comme l'impression qu'on va changer de maison. Parce que là où était ma mère le lendemain était rempli de nouveaux meubles. J'avais aussi une petite Soeur , qui avait à peu près 1ans et demie peut être . Elle était belle et attirante je la tenais parfois et elle me chier dessus. Mais bon toutefois qu'elle me voyait elle réclamait d'être dans mes bras et une fois dans mes bras elle me chie dessus,je me demandais est-ce c'est pas seulement pour me chier dessus qu'elle réclame d'être dans mes bras.
J'ai passé deux semaines sans voir mon père et je deviens de plus en plus moins dépendant de lui. En étant jeune ma mère me porter dans son dos et m'amener à son travail dans les champs pour cueillir des fruits (mangue,pamplemousse et mandrine ) et de ce fait je passais beaucoup de temp avec elle, qu'avec mon père. C'est pourquoi je me suis vite habitué d'être avec ma mère. Pendant un moment ma mère a appeler une de mes grandes soeurs . Elle s'appelle Fatim Ndao . Donc ma mère avait d'autres enfants or mi moi et ma petite Soeur quel surprise. Y'a bien d'autres choses que vous allez savoir de nouveau et qui va vous surprendre. Fatim Ndao, oh quelle cuisine bien mais c'est normal ma mère, la meilleure des cuisinières l'a mis au monde.
On a vécu dans une maison où on occuper qu'une appartement. Une chambre nous trois mais bien organisée. On avait des cohabitâtes, des voisins qui étaient des étrangers Sombél et Ibrahima.Ils vendaient des œufs et ils nous en donnaient chaque jour gratuitement. J'arrive pas à les oublier ces deux Tontons. Et leurs réussites ne pouvaient ce passer ainsi. J'accompagne toujours ma mère chez les champs pour acheter des fruits et je découvre à chaque fois de nouveaux paysages . On quittait Dakar pour se rendre au petit village , là où se connecter toute nature qui émerveillèrent mes yeux quand on prenait la route avec une charrette pour se rendre aux champs . Tout cela est génial mais à Dakar on ne voit pas ça partout . On est aveuglé par la pollution et les bruits de voiture . On revenait des champs pour vendre les fruits , c'était par commande on venait,on le déposer à ceux qui l'ont commandé et on partait. On se lever à 5h du matin et on revenait à 12h chez nous. C'était une routine spectaculaire, on aimerait qu'elle se répète à chaque fois. Un jour quand on revenait du champ j'ai pu savoir qu'on était pas loin de la maison de mon père y'a qu'une quartier qui est entre nous et bientôt je vais avoir 5ans et j'ai pas encore revue mon père . Et là depuis tout ce temps je pensais à le revoir et j'ai décidé de le demander à ma mère. Elle ne m'a pas répondu ou si elle m'a répondu j'ai oublié ce qu'elle m'a dit. Après mes 5ans ma mère a décidé de retourner chez sa mère. Ma grande mère,une personne géniale qui m'aimait de toute certitude , elle était toujours à mes côtés prête à me défendre contre mes erreurs vis à vis de ma mère ou de mes amis. Oui j'avais des amis qui était des gars cool à l'époque mes avec mes déplacements, lis varient d'une sens à une autre. Sa maison de famille était à Thies50 , plus précisément KeurMoussa. C'était pas comme Dakar c'était une village où la nature et le paysage dominaient. On vivait dans une grande maison de famille avec mes tantes oncles , leurs filles et fils bien évidemment leurs femmes ou hommes. C'était génial là bas . On pouvait jouer n'importe où dans la maison parce que y'avait une espace et y'avait des enfants de mon âge avec qui je pouvais jouer. Mais pendant quelques semaines, ma mère a décidé de quitter la maison pour aller s'installer à Sébi je sais pas si c'est pour son travail ou c'est autre chose mais on était à Sébi mais sans Fatim. À Sébi c'est ma petite Soeur à son tour qui accompagnait ma mère aux champs moi je gardais la maison. Elle m'avait inscrit dans une daraa pour apprendre le coran et j'avais des amis là bas qui était très cool, j'aime pas les appeler des " Talibés" parce que j'étais comme eux à l'époque. Faisant allusion au dicton qui disait « dit-moi qui tu fréquentes je te dirais qui tu es » . Je fréquentais ces enfants moi je faisais même le "yalwaneu" avec eux. Et tout ce qu'on mandait on le jouer au baby-foot. Avant ma mère ne le savait pas mais après m'avoir vu fréquenter ces enfants, ils venaient chaque jour à la maison et manger avec nous le repas . Chaque jour , c'est comme si ils étaient chez eux. Ma mère,moi qui croyais qu'elle va me punir après m'avoir vu fréquenter avec eux, leurs a accueilli comme leur propre mère.
J'en étais content et eux aussi . À Sébi c'était une appartement plus vastes que celle de Dakar. Ma mère revenait toujours à Midi et avec sa fatigue cuisinait le repas.

Après un bout de temps passer là bas, ma mère a décidé de nous ramener chez mon père . Je sais pas pourquoi mais je crois que c'était trop dure pour lui de nous élever toute seule. Elle nous a acheter des vêtements moi et ma petite Soeur. Et ensuite a loué une voiture pour nous amener chez notre père. Je reconnaissais quelques alentours de là où habitait mon père et je me suis mis à interrogé mon esprit. Pourquoi on a passé là où on devrait aller. Et de suite, j'ai su que ma mère ne voulait pas aller directement chez mon père, donc qu'on sait diriger chez ma tante . Elle nous a déposé là-bas pour qu'après mon père vient nous chercher. Ma mère nous a dit qu'elle revenait et ma petite sœur pleurer et je ne peux plus tenir mes larmes. Je savais qu'elle allait nous laisser seul. J'avais des frissons extraordinaires et je regardais ma petite Soeur qui continuait de pleurer. On avait manger du sombi. Et la nouvelle dans toute, et que ma tante était la première femme de mon père et elle avait 3enfants tout deux. Djibi Ndiaye, Moussa Ndiaye et Aminta Ndiaye qui sont des gens extraordinaires et géniaux. Mon père est venu je le reconnaissais à première vu mais ma petite Soeur ne l'a pas reconnu . Il l'a élevé de toute ces bras en sortant une de ces sourires magnifiques. Je les regardais et y'avait une sorte d'émotion qui sortait de moi que ni personne peu expliquer. Il s'est dirigé vers moi et m'a donné un câlin.
De suite il nous a pas amené chez lui mais chez une autre maison . Il avait une autre femme mais moi je me mets en tête tout ceci. Elle s'appelle Anta et on vivait chez son père là bas. Dans la famille,il y'avait les petits frères et petites sœurs de ma nouvelle mère adoptive et y'avait aussi ces parents. Ils m'ont accueilli à bras ouverts. Et ma mère adoptive avait un enfant, qui s'appelait Ousmane et aussi y'avait le neveu de la mère de ma Tante aussi dans la maison. C'est avec eux que je pouvais jouer à l'époque. Je me sentais bien avec eux et j'étais miré à l'écran de la télévision. Tout le temp face à la télé, mon père regardait des matchs de football chaque soirée et des films.

PATHÉ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant