How I fell in love

Chapitre 49

Je me réveille avec comme première vision ce papier bleu que je reconnais maintenant parfaitement.

Je sens cette même odeur, un mélange de parfum et de produits ménagers.

Je reconnais l'infirmerie...

C'est maintenant la deuxième fois que je m'y réveille.

Quelques minutes plus tard, je vois Ambre qui passe la porte.

Ambre : Ah, tu es enfin réveillée...

Moi : Qu'est-ce que je fais ici... Encore...

Ambre : Tu t'es battue avec Andréa, et puis tu t'es évanouie...

Moi : Oh... C'est vrai...

Ambre : Mel, pourquoi t'as fait ça ? C'était complètement stupide, t'aurais pu te faire renvoyer !

Je replonge la tête dans l'oreiller et bougonne.

Moi : Je pensais que tu me comprendrais... Et puis elle a accepté aussi...

Ambre : Même, on est plus en primaire, vous auriez pu discuter...

Je me relève brusquement.

Moi : Désolée d'avoir laissé parler ma colère ! Tu ferais quoi toi si Elias te quittait du jour au lendemain et s'afficherait avec sa nouvelle copine sous tes yeux ?!

Elle ouvre la bouche prête à répondre, mais la referme aussitôt, incapable de trouver une répartie.

Ambre : Certes...

Pile à ce moment, Nour entre dans la pièce, coupant Ambre.

Nour : Ça va mieux Mel ?

Moi : Oui, ça va mieux.

Ambre : Ça te dérange pas de m'avoir coupée ?

Nour regarde Ambre de travers.

Nour : J'ai le droit de demander à mon amie comment elle se sent à ce que je sache.

Ambre : Oui, mais on était en train de parler avant que tu viennes.

Nour : Tu dis ça comme si je dérangais.

Ambre : Peut-être que c'est le cas ?

Nour se lève brusquement.

Nour : Bon, tu vas arrêter de te comporter comme une pimbêche comme ça ?! Je sais très bien que tu m'aimes pas, mais j'ai encore le droit de rendre visite à Mélissa !

Ambre : C'est toi qui me prend de haut depuis qu'on s'est rencontrées ! Je sais clairement pas ce que je t'ai fait, mais depuis que t'es là, ma vie n'est qu'une série d'emmerdements ! Si tu disparaissais, je...

Un bruit sourd se fait entendre dans la pièce.

Ambre se tient la joue et s'agrippe au tiroir.

Nour reste de marbre mais commence à trembler légerement.

Ambre pousse la chaise et se dirige à grands pas vers elle.

Ambre : Comment est-ce que tu oses ?!

Elle lève la main prête à rappliquer.

Je sors de mon lit et me place entre elles deux.

Moi : Mais vous êtes complètement malades ! Arrêtez ça tout de suite ! Vous venez me faire la morale sur ce que j'ai fait, mais vous valez pas mieux que moi sur ce coup !

Elles se taisent et baissent la tête, comme deux enfants coupables.

Je prends mon sac et pars de l'infirmerie, énervée.