Contes horrifiques et creepypastas

Traces de pas dans la neige

Il neigeait beaucoup ce soir là, et j'en étais heureux car j'adorais voir les flocons tomber du ciel. Le vent soufflait fort, signe qu'une tempête s'annonçait. Heureusement j'étais au chaud chez moi, et je comptais bien y rester.

Je regardais le blizzard s'emparer du monde à travers la fenêtre. Ces tourbillons de poudreuse, coupés par les ombres des arbres, m'apaisaient énormément. Au bout de quelques minutes, un mouvement attira mon attention vers le sol. De petites traces de pas se dessinaient dans la neige... sans que personne ne soit en train de marcher. Un long frisson me parcourut l'échine, et certainement pas à cause du froid.

Je ne suis pas quelqu'un de superstitieux, et je ne crois pas vraiment au paranormal. Peut-être que j'avais mal vu à cause de la brume ? Il y avait une explication rationnelle de toute façon. Je me hâtais de détourner la tête, poussant un long soupir.

C'était le moment parfait pour s'installer sous sa couette avec un bon bol de chocolat chaud - ça me changerait les idées. J'étais en train de me préparer cela, lorsque j'entendis frapper à la porte.

Toc toc toc

C'est bizarre... je n'attendais personne pourtant. Il était déjà tard, et ma maison était perdue au milieu de nulle part. De quoi rendre la situation encore plus effrayante. Je me tournais vers la porte, indécis. Je marchais lentement jusqu'à l'entrée, pour regarder à travers le judas. Il n'y avait personne.

Toc toc toc

Je bondis en arrière. Ça avait recommencé alors que personne n'était là. Le bruit était bien trop régulier pour que ce soit une branche qui tape contre la porte. De toute façon, il n'y avait pas d'arbre juste devant l'entrée.

- Qui est là ?

Je ne reçus pas de réponse. De toute façon, le vent était si puissant que personne ne m'aurait entendu.

Ouvrez moi

Le vent s'était arrêté brusquement. J'avais entendu un murmure, si distinctement que je reconnus la voix. Ce n'était pas possible.

Ouvrez moi. Je vous en supplie...

Cette voix... c'était celle de la petite fille que j'avais séquestrée, tué, et enterrée à quelques kilomètres de là. Même morte, elle continue de me déranger. Il faut que je trouve un moyen de la faire à taire à tout jamais.