The Teacher [Yoonmin]

16 : My Sir

Et coucouuu. 🥰
Chapitre moins long que le précédent cette fois, mais il vous plaira tout de même je l'espère.

En revanche, sans vouloir vous spoiler, je suis obligée de faire une mini alerte, même si je sais que la plupart d'entre vous savez très bien à quoi vous attendre, bande de vilains. 👀

Mais je préviens simplement que ce chapitre contiendra une scène ✨citronnée✨ alors lisez avec prudence.

On se retrouve en bas.
Bonne lecture. 💜

***

Les rayons de soleil matinaux m'extirpent d'un songe dont je ne me souviens déjà plus à l'instant où mes paupières s'entrouvrent.

Je regarde un instant la couette rouge bordeaux au nacre satiné dans laquelle je suis confortablement enroulé. Je grogne légèrement et j'étire discrètement mes muscles contre la poitrine chaude qui me sert d'oreiller. Je n'ai pas envie de décoller ma joue de cette peau douce et brûlante qui respire contre moi, mais je relève tout de même la tête pour être certain que je ne suis pas en train de rêver.

Les paupières de mon maître de stage papillonnent comme si ma perte contre lui le tirait du sommeil, alors je me rends vite compte que je suis bel et bien dans le monde réel. J'ai passé la nuit dans ses bras et c'était une des nuits la plus agréable que j'ai passée ces derniers temps.

Mais compte tenu de la dernière fois où nous nous sommes éveillés l'un contre l'autre, j'appréhende le moment où ses esprits vont réaliser que je suis bien là, et que l'ambiguïté entre nous ne fait que poindre dans notre relation de jour en jour.

Il frotte un instant ses yeux puis tousse légèrement, avant de porter son attention sur moi.
Et mon cœur bondit dans ma poitrine quand il me sourit en me tendant le bras, m'invitant à venir comater contre lui, ce que je m'empresse de faire en lui rendant son sourire.

-"Salut."

-"Bonjour monsieur.."

-"Tu as bien dormi?"

-"Bien. Et vous?"

-"Plutôt oui."

-"Vous ne partez pas en courant cette fois?"

-"C'est toi qui est chez moi. Ça va être difficile pour moi de fuir."

-"Vous voulez que je parte en courant?"

-"Non idiot."

-"Tant mieux parce que j'avais vraiment la flemme."

Il pouffe et je savoure ce moment agréable. Ce réveil gentil et en douceur.
Nous décidons de nous reposer, profitant de ce samedi matin grâce auquel aucun de nous n'est pressé par le temps.

J'apprécie sentir son cœur battre dans son pectoraux bien chaud contre lequel ma tête repose, et je m'autorise à jouer du bout des doigts avec le duvet brun qui repose au milieu de sa poitrine quasiment imberbe.

Nous restons comme ça un long moment, dans le silence, à émerger avec douceur, récupérant petit à petit nos esprits et laissant nos muscles se désengourdir. J'adore ça, je ne veux pas que ça s'arrête, c'est tellement tendre. Sa respiration rythmée m'apaise, et la mienne se calque sur la même cadence.

Le calme de la pièce me permet de repenser secrètement à la soirée d'hier. J'avais l'impression d'être dans une bulle, une bulle rose pâle rien qu'à nous, sécurisante et tiède, avec des étincelles de folie.
Visualiser ces moments me fait du bien, et je pourrais presque me rendormir à ses côtés, si je n'étais pas affreusement attiré par l'atmosphère qui se dégage de sa peau à cet instant précis.
Son odeur, son souffle, et son corps terriblement séduisant.